Patrice Romain

Ce livre, ce sont des crises de fous rire ! C'est aussi un partage en famille, le livre passe par toutes les mains (adultes ou ados).

C'est la 1ère fois que je me retrouve à pleurer de rire en lisant un livre. De véritables pépites. Des moments aussi où on s'interroge, complètement dépité par notre lecture.

Mais c'est un vrai moment de détente... (en tout cas pour le lecteur, car pour l'instituteur ou le professeur, il doit y avoir de grands moments de solitude !!)

« Monsieur

Escuser moi pour se Matin. Car le petit frère à Sassia à ete Malade toute la nuit et il a chié partou.

Merci d'avance. »



Que j’ai ri en lisant ce petit bouquin !



Dans Mots d’excuse : Les parents écrivent aux enseignants, Patrice Romain, riche de son expérience d’enseignant et de directeur d’école, nous livre quelques-unes des plus belles perles qu’il a vu passer dans sa carrière. Mots d’absence, retards, contestations diverses, confidences, menaces, tous les types de mots d’excuse y passent. Et il y en a de sacrées, à vous faire parfois éclater de rire. De plus, il n’a touché ni à l’orthographe, ni à la ponctuation, ni à la syntaxe. Le résultat est donc bien souvent stupéfiant. De franchise, d’hypocrisie ou de naturel…



« Veuiller escusé mon fils qui en se moman na pas le tant de faire ses devoirs passque je suis encore enceinte passque mon ex mari est revenu me voire et sa na pas loupé pourtan sétait juste une fois. Du cou je vomi tout le tant et Franck pleure a la maison passque je cri et il doit socupé de ses frères et sœurs mais moi je ne peus pas. »



On prend donc un réel plaisir à se moquer, à s’indigner, devant tant d’ignorance et de bêtise. Au moins dans un premier temps. Car je dois bien admettre que plus j’avançais dans ma lecture, plus c’est un sentiment différent que j’ai ressenti. En effet, comment ne pas être interpelé par la misère sociale et intellectuelle qui se dégage de certains de ces mots d’excuse ?



Donc oui, j’ai ri en lisant ce bouquin et parfois même un peu jaune…



Ce qui ne va malgré tout pas m’empêcher de vous en livrer un petit dernier pour la route ! :-)



« Madame la maîtresse

Il parait qu’a la cantine les surveillants obliges Joris a finir son assiette meme si c’est degueulasse !!! On est pas à Koh lanta quand meme !!! Pouvez vous faire jouée de votre autoritée svp ?

Merci d’avance vous etes gentille »


Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Immersion volontaire dans le quotidien d'un soldat du feu : de jour comme de nuit, il "décale" avec ses collègues, pour des interventions auprès de personnes parfois décalées.

Sapeur-pompier, il ne nous sape pas le moral du tout, au contraire, il nous prouve que des gens peuvent passer leur vie à essayer de sauver la nôtre.

Au fil des pages, ce recueil nous plonge dans le feu de l'action !

En " deux-tons" trois mouvements ils interviennent à l'échelle de toute une région, et moi je leur dis MERCI.



Par contre, ils se font parfois agresser par des jeunes désoeuvrés, à coups d'oignons congelés ou autre, et là, je crie à l'INJUSTICE.

On s'amuse, on sourit parfois de l'ignorance et de la naïveté de certains parents d'élèves.

C'est tellement gros que l'on doute de la véracité des propos tenus...

Cela dit combien de lettres écrivent les parents dans une année j'aimerais connaître la proportion des «perles». Mais si tout est vrai c'est triste à pleuré.

Une sorte d’état des lieux qui a le mérite de décrire à qui s’intéresse à l’éducation des jeunes esprits le contexte dans lequel cela est fait actuellement. Concerne tout le monde dès qu’on paye des impôts (TVA, extorsions de fonds diverses incluses).

Il y a beaucoup de parti pris, des flèches qui partent un peu dans tous les sens mais c’est basé sur une expérience vécue donc intéressante pour quelqu’un qui ne le vit pas « de l’intérieur ».

On retrouve dans ce pamphlet l’imposture de la « bienveillance » qui masque le renoncement pour les moins bien lotis : A Henri IV, « Ginette », au Lycée Corneille pour ma bonne ville de Rouen, pas de bienveillance éducative : on y prépare les « winners ». La bienveillance c’est pour ceux qui pédaleront le dimanche pour leur apporter leurs plats bios décarbonés à temps, encore chauds. Ou leur barre de chit pour décompresser après une semaine de 55h à fabriquer un pdf et un powerpoint.

La carte scolaire soi-disant libre maintenant dans les discours : à traduire par : les élèves haut de gamme et socialement renseignés peuvent plus facilement passer d’une « uper class » à une autre...

Le niveau qui monte à traduire par .... « la dimension internationale de l’enquête TIMSS met en évidence un niveau très faible en mathématiques par rapport aux autres pays de l’OCDE participant à l’enquête. La France obtient le score moyen le plus faible des 26 pays de l’OCDE, juste devant le Chili ». Le Chili..., un modèle à suivre pour nos Pinocchios à nous (Lesquels ?).

La discipline où le rapport PISA explique les belles réussites de la « bienveillance » éducative : « la France est l'un des trois pays où les élèves font état des plus grandes préoccupations liées aux problèmes de discipline en classe (il n’y a qu'en Argentine et au Brésil où l'indice du climat de discipline est inférieur à la moyenne observée en France) ». Après le Chili, Argentine et Brésil, la tentation américaine se confirme ...

L’inspecteur académique dont les services œuvrent à un « unique souci, c’est de ne pas faire de vagues afin de toucher ses 50 000 euros de prime annuelle ».

Les collectivités territoriales (diverse selon le niveau : département, région) dont les élus, ces « notables font preuve d’un autoritarisme inversement proportionnel à leur connaissance du monde de l’Éducation. »

Une fois ces observations narrées, on ressort un peu tristounet de cette lecture. A part raser la rue de Grenelle, de chômiser définitivement les haut-fonctionnaires qui font semblant d’y travailler, de revoir la totalité de l’organigramme de l’éducation nationale, de ne garder que les professeurs qui enseignent réellement, de diminuer le nombre d’élèves par classe, de réinstaurer un minimum de discipline...

Parce que le triste constat, qui est le même que pour celui des guerres, c’est que les seuls vrais combattants de cette bataille restent ceux qui sont au plus près des élèves : la majorité des professeurs, les proviseurs et principaux, les administratifs « de base ». Ceux-là se bagarrent au quotidien pour faire au mieux.

Mais dans un monde où le rêve d’une jeunesse est de produire des vidéos de placement de produits rémunérées à partir d’un parasite fiscal (Dubaï, Suisse, Luxembourg ...) ou d’être « liké » par d’autres alors qu’ils jouent en ligne à des courses virtuelles ou à des massacres (attention, dans le respect du devoir de mémoire officielle), leur combat n’est pas gagné : « entre d’une part un enfant qui lit et se cultive, d’autre part un autre qui passe des heures sur les réseaux sociaux et/ou devant la télé, il y a un abîme… Et on accuse l’école de tous les maux ? Un peu de sérieux ! »

Et si on faisait un projet de visioconférence (webinaire) sur les bienfaits de la relaxation en classe ? Chaque heure de cours de mathématiques devrait débuter par 35 min de relaxation puis finir par 35 min de yoga. Je crois pouvoir décrocher 1 million d’euros (financés par un fond Européen quelconque) pour ce projet.



Un(e) erreur(e) s’est glissé(e) dans ce(tte) text(e), si tu lela retrouves, tu es dispensé(e) cet(te) anné(e) de l’épreuv(e) de filozofi(e) du Baccalauréat(e).

Rire, c'est important, voire vital. Et, accessoirement, ça peut vous sauver une soirée quand il est aussi condensé que dans cette intégrale des "mots d'excuse" adressés au corps pédagogique par des parents qu'on croirait parfois débarqués de Mars !



Que vous soyez vous-mêmes parent, enseignant ou bien simplement ancien élève, vous ne manquerez pas d'y retrouver un peu de l'ambiance quotidienne de l'école mais avec le sourire aux lèvres (pour changer).



Noël arrive avec son cortège de dîners où vous côtoierez des personnes que vous appréciez et/ou connaissez plus ou moins alors si vous avez peur de voir la soirée tirer en longueur, tirez ce petit livre de votre poche et vous déclencherez à coup sûr l'hilarité.



Le revers de la médaille avec ce type de livre, on le connaît déjà : certains messages et certaines expressions dévoilent les inégalités sociales et parfois aussi le découragement de parents qui ne voient pas le bout du tunnel de la scolarité pour leur progéniture. Pour cette raison, j'ai d'abord hésité à rédiger un avis et puis, finalement, je me suis dit qu'il fallait savoir rire et relativiser, surtout qu'en ce moment on a besoin d'un peu de légèreté. Rire, c'est important, voire vital.



NB : Je vous épargne les 587 citations que je serais tentée de partager avec vous ; je vais juste essayer de vous sélectionner quelques perles, histoire de finir de vous convaincre.





Challenge ABC 2014 - 2015

Un enseignant/directeur dans l'Education Nationale a collecté des mots de parents d'élèves et les a compilés...



Certains (peu) font vraiment rire, d'autres (beaucoup) sont vraiment affligeants. Ces mots sont un reflet sociologique du comportement des parents et élèves d'aujourd'hui. Ils révèlent certains symptômes qui gangrènent notre société (comme le refus de croire que son bambin puisse avoir tort, avoir des mauvaises notes ou être responsable de méfaits envers ses camarades de classe), assez flippants par ailleurs car ils sont la preuve flagrante du refus de l'autorité du professeur.

Même si on rit (parfois), ce bouquin finalement peut faire peur. 90% des mots sont blindés de fautes de grammaire, orthographe, conjugaison ; 95% montrent combien les parents croient que le professeur doit tout faire à leur place ; 99% témoignent qu'aujourd'hui on ne peut plus rien dire car les parents considèrent toute remarque comme une attaque personnelle.

Oui, le parfait reflet du malaise quotidien qui règne dans les écoles et que subissent les professeurs qui dans la majorité des cas essaient juste de faire leur boulot.

En bref, je ne suis pas si sûre que cette compilation, présentée comme une bouffée d'air frais vivifiante et amusante vendue à des centaines de milliers d'exemplaires tellement c'est bien et marrant, soit si drôle pour tout le monde, soit si drôle pour qui cherche à voir un peu plus loin ce que ces mots signifient vraiment. Et les seuls d'ailleurs qui m'auront finalement marquée sont ceux dont les auteurs (rares) font preuve d'ironie.

Désolant.
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Un peu d’humour en ce milieu de semaine avec ce livre « Inspecteurs casse-couilles » des éditions de l’Opportun qui est disponible à partir d’aujourd’hui dans vos librairies. Je vous en ai déjà montré de cette collection : clients et vieux casse couilles. Je suis certaine que vous trouverez dans cette collection votre bonheur pour passer un moment de détente.

Un livre parfait à offrir à un professeur. Je pense qu’ils ont tous dans leur carrière une anecdote qui pourrait figurer dans ce livre. Personnellement pour avoir travaillée au secrétariat d’un collège, je me souviens très bien d’une visite d’une inspectrice auprès d’une prof stagiaire qui aurait pu être dedans. Heureusement ils ne sont pas tous comme ça, il y en a des biens ! (si si, enfin je crois non ?)

On connait la spontanéité des enfants de maternelle et de primaire, parfois les professeurs en font les frais mais les inspecteurs ne sont pas épargnés. Et les chers ados du collège et lycéens ont toujours une remarque à faire qui tombent à pic le jour de l’inspection. On les adore !

Pour ceux qui doivent avoir une visite d’un inspecteur, lire ce livre avant peut vous permettre de penser que ça ne pourra pas être pire que les anecdotes racontées et ça va vous détendre. Sinon il va avoir l’effet inverse si vous êtes plutôt du genre que toutes les anecdotes réunies ici vont toutes vous arriver le jour J. A vous de voir …

Un bouquin pour passer le temps dans la salle d'attente d'un cabinet médical. Lu en un clin d'oeil.



Enfin dans ce petit recueil de mots de parents je me console un peu : les bagarres et gros mots c'est partout, ainsi que les parents qui pensent avoir engendrés des anges aussi !!

Néanmoins il y a quelques perles : les parents qui exposent leur vie privée ou trouvent des excuses plus abracadabrantes les unes que les autres.



Tout ne m'a pas fait sourire mais une bonne majorité quand même.

Je me suis aussi bien rassurée car je sais que je fais des fautes d'orthographes, d'accords etc... mais franchement, il y aussi des perles de ce côté là.



L'avantage c'est que je n'ai pas vu le temps passer... sachant que bien souvent les médecins sont rarement à l'heure !!!

Tout d’abord, un grand merci à Babélio et aux Editions City pour ce livre remporté lors de la dernière masse critique non fiction.



A travers de nombreuses anecdotes, Patrice nous raconte son expérience de pompier volontaire dans une caserne de la région parisienne durant vingt deux ans. On le suit du début de sa formation à la fin de sa carrière. Dans la vie professionnelle, il est professeur et se fait muter en Province, il est alors adjudant pompier, le plus haut grade pour un volontaire et dans sa nouvelle petite ville, on n’accepte pas un nouveau aussi élevé dans la hiérarchie, de plus il a une longue expérience dans une grande caserne et cela dérange le maire qui le refuse, Patrice quitte donc son service en même temps que sa commune de résidence. Il nous raconte avec bienveillance, humour et humanité les nombreuses interventions qu’il a connues. Certaines histoires sont tristes à l’image de la vie, mais j’ai beaucoup apprécié l’humour typique des soignants, qui permet de prendre distance avec les tragédies de la vie, car la mission continue. Les dernières années de sa carrière, le village de cinq mille habitants est devenu une cité dortoir et a quintuplé ses habitants, les pompiers sont donc confrontés à la violence gratuite et terrible des jeunes désoeuvrés. On leur balance des objets depuis les balcons et pas seulement des oeufs, pourris ou pas, un de ses collègues manque même de se faire brûler vif par des voyous. On ne saura pas si les coupables seront arrêtés ou pas, ce n’est pas l’aspect qui intéresse l’auteur. Il veut nous dépeindre le quotidien de ces hommes qui sacrifient tant de choses pour leurs contemporains, de moins en moins reconnaissants.



Ce livre reste pour moi une déception. C’est un empilement de plusieurs centaines, voire d’un petit millier d’anecdotes racontant des interventions variées. Certes elles nous montrent en quoi consiste la vie des pompiers, mais je me suis noyée dans la masse de ces petits récits, au bout de cent pages j’avais fait le tour du problème et les cent cinquante dernières m’ont vraiment ennuyée. Je trouve que ça manque de structure et surtout de réflexion sur l’évolution de la fonction par exemple. Ce n’est pas un documentaire mais un récit de vie. On devine par exemple l’émergence de la violence des cités dans les dernières années de carrière de Patrice, mais il ne partage pas son analyse de la question, on reste dans l’accumulation de faits, et sur tout un livre ça devient très lassant. Ce manque de recul m’a dérangée.



Une autre chose m’a étonnée, et l’auteur n’a rien à y voir, cela tient du système. Je trouve que certains appels sont vraiment injustifiés. En Suisse le système de secours est divisé, les pompiers s’occupent des incendies et des inondations, le Smur des urgences vitales et les ambulances du secours aux personnes, même si souvent c’est un central commun qui gère tous les appels et les redirige au bon service. On peut bien sûr faire appel aux pompiers pour un nid de guêpes ou un chat bloqué dans un arbre, mais dans ce cas l’intervention est payante (plusieurs centaines d’euros) tout comme les fausses alertes. Quant au transport en ambulance, l’assurance en rembourse un par année et les autres sont à la charge de la personne (600 euros), donc on évite d’appeler les secours pour un oui ou un non. Quand Patrice dit qu’il a dû intervenir souvent pour des morsures de chats, je me demande dans quel monde on vit. Je sais que les morsures de chats peuvent être dangereuses et qu’il faut les traiter par antibiotiques, mais aucun minet, même le plus féroce, n’est capable de blesser quelqu’un au point qu’il ne puisse se rendre seul chez son médecin, voire en taxi. Si ces interventions inutiles étaient aussi facturées à 600 euros, les pompiers seraient moins surchargés.
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J’aime bien, de temps à autres m’acheter un de ces bouquins sans grande conséquence qui présentent des perles, des phrases originales ou des coquilles des membres d’une profession un peu exposée.

On connait Jean-Charles et ses perles des élèves des années soixante, puis les perles des médecins, de la sécurité sociale, de l’administration, etc.



Dans ce petit volume, on va explorer certains aspects vécus dans l’éducation nationnale. On en parle beaucoup en ce moment.

Ce livre présente un singularité : Il donne des expressions et réflexions de profs concernant les élèves ou leurs parents. puis, en le retournant on découvre les exprssions des parents au sujet des profs . D’où ce titre mystérieux : Recto-Verso et ces sous-titres :

• Les parents parlent des enseeignants

• Les enseignants parlent des parents.



J’ai commencé par la partie enseignants et j’affirme que, bien sûr ils ont pour la plupart bien des raisons de se plaindre. Mais dans ce bouquin, à travers les expressions présentées, il est affligeant de lire le mépris exprimé au sujet des parents et des élèves. Aucune remise en cause, aucune interrogation sur les causes des réactions des parents. Soit ces gens sont dans un monde à part qui est le seul à être intelligent, soit l’auteur est totalement de parti-pris !



Et on passe à la partie « parents ». Là, je reste très dubitatif. Certes beaucoup de gens sont prêts à tout pour un calembour, mais à ce point, on a dû selectionner l'élite. C’est toujours ce qui me gène avec ce genre de publication : Malgré ce qu’affirme l’auteur, j’ai du mal à croire que l’on nous livre ici du « brut de décoffrage ». Je ne sais pas trop ce que je dois penser ne voulant pas accabler l’auteur ni être trop pris pour un gogo.



Bon, ceci étant dit, je dois bien avouer .que j’ai passé un bon moment de détente, avec des sourires et quelques rires.

Un livre plus profond qu'il n'y paraît !



Je l'ai commencé dans l'espoir de me détendre et finalement j'y ai appris beaucoup sur le fonctionnement de l'éducation nationale. Ainsi que la vie des professeurs qui sont en première ligne face aux misères du monde. Ils forment la jeunesse du pays tout en faisant face aux parents parfois ignorants, menaçants ou ayant des idées bien arrêtées sur l'éducation de leurs enfants. On voit tout ce petit monde par le petit bout de la lorgnette et on devine pas mal de choses.



Je ne pensais pas que les enseignants en savaient autant sur la vie privée de leurs élèves et pense que parfois ils aimeraient ignoré certaines choses. Mais finalement c'est assez logique car ils passent leurs journées avec ces enfants...



Ce livre est un bel hommage à ce métier et m'a fait penser que j'aimerais bien revoir mes professeurs de primaire qui ont, somme toute, fait du très bon travail
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..

Malgré que ce petit livre recueillant les perles des contacts entre parents et professeurs date un peu, il n'en est pas moins parfait pour la période afin d'égailler votre rentrée scolaire (puis pourquoi pas le faire lire à vos ados si vous en avez, ils adoreront).



Je me suis surpris à avoir des éclats de rire tout seul (bon c'est un peu la honte quand votre fils vous dit mais t'es cinglé de rire comme ça).



Le livre est court mais rempli de bonne humeur, enfin non de mauvaises humeurs qui nous rendent heureux de les lires, autant les mots d'excuses pour absence, les demandes de dispense de sport, les excuses de retard mais aussi des coups de gueule de parents excédés par l'attitude et punissions des profs ou même pour certain excédés par leur propre enfant allant jusqu'à demander de l'aide au professeur pour surveiller/balancer/punir à leur place, jusqu'à des parents célibataires qui tente des plans drague avec la/le prof de leur enfant, il y a aussi les fautes d'orthographe qui vont avec et qui parfois sont à faire peur.



Une vrai bulle de bonne humeur !
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Quand on a soi-même fait partie du "corps enseignant", on ne peut que donner des noms et des visages à tous ces écrivains anonymes. Merci encore à tous ceux qui nous ont énervés, agacés, fait pleurer de rire ou carrément terrifiés. Je les aime profondément et j'ai passé la meilleure partie de ma vie avec eux.

J'ai trouvé ce petit recueil de "Mots d'excuse" dans une boite à livre. Tentée par le thème (mon premier enfant rentrait à peine en maternelle !), je me suis amusée à découvrir ce qu'écrivent parfois certains parents au corps enseignant. J'ai dodeliné de la tête, parfois ; j'ai souri souvent, de bon cœur ou par dépit... Et j'ai rigolé deux ou trois fois, en lisant le cocasse de certaines situations tellement abracadabrantes qu'elles doivent être vraies...!

Il y a ceux qui mènent l'enquête tambour battant, sur un éventuel rackett; ceux qui se plaignent des autres élèves ou de leurs parents,des profs pour défendre leur rejeton blanc comme neige;ceux qui signalent d'horribles poux;ceux qui dénoncent le dysfonctionnement de leur réveille matin pour couvrir absences et retards inexcusables;ceux qui contestent,s'insurgent,grondent,menacent,louvoient, se rabaissent; ceux qui arborent des certificats médicaux de complaisance;ceux qui se sentent incompétents ou dépassés;ceux qui se livrent....et surtout ceux qui se montrent tels quels: des parents zéro pointé en orthographe et rédaction...ceux dont se moque ouvertement le directeur d'école Patrice Romain dans son recueil de perles pétillantes: Mots d'excuse, ces mots d'excuse que rédigent des parents.... en difficulté scolaire, qui rappelle l'excellent Brêves de volant (d'automobilistes en faute face aux motards irrascibles).

*** Franche rigolade ***



Des petits mots doux et beaucoup moins doux, contestations aux enseignants, drague, poux, retards, maladie .... voici un florilège de mots d'excuses - fautes d'orthographe, erreurs de vocabulaire et illettrisme compris - que l'auteur aura mis plusieurs années à conserver. Il a eu la très bonne idée d'en faire un recueil et contribuer à me faire franchement beaucoup rire !

Ce livre est une petite pépite à découvrir, il se veut un bon document de sociologie et reflète la société dans laquelle nous vivons actuellement.

Tout mon soutien aux professeurs et surtout ... à leur patience !

Voici quelques billets (tels qu'ils ont été écrit bien sûr !) qui valent le coup, qui vous feront peut-être envie de découvrir les autres témoignages :



- Monsieur,



Jonathan me dit que vous l'avez encore engueuler. Ferez vous pareil si il mesurait 2 m et qui pesai 100 kg ?



En revoire.



- Monsieur



Escuser moi pour se Matin. Car le petit frère à Sassia à ete Malade toute la nuit et il a chié partou.



Merci d'avance.



- Veuiller escusé mon fils qui en se moman na pas le tant de faire ses devoirs passque je suis encore enceinte passque mon ex mari est revenu me voire et sa na pas loupé pourtan sétait juste une fois. Du cou je vomi tout le tant et Franck pleure a la maison passque je cri et il doit socupé de ses frères et sœurs mais moi je ne peus pas.



- Vous me demandez un mot d’excuse pour le retard exceptionnel de Charlotte. Soit. Ne pensez-vous pas cependant qu’à l’heure où se prépare peut-être la 3e Guerre mondiale il y a des choses plus importantes dans la vie ? Salutations distinguées.



- Madame,

Je vous remercie de tout ce que vous faites pour ma fille parce que depuis que ma femme est partie, j'ai un peu de mal à assurer à la maison.

Je souhaiterais vous exprimer ma gratitude en vous invitant au restaurant, un soir. Que pensez-vous de cette idée ?

Cordialement.



- Madame, Omar ne couvrera pas le livre de la bibliotèque de l'école car se n'est pas son rôle et il la emprunté non couvert, l'esclavage c'est fini...



- Madame,

Ne gronder pas Mélanie pour la rature sur son devoir : s'est moi qui est mis 12 au lieu de 10 parce que vous vous êtes tromper, mais ne vous en faite pas, sa arrive a tout le monde.

Salutations distingués



- Monsieur. Maintenant sa sufi laché mon fils, ca comensse a bien faire. c’est moi son père et ses mon problème. Je préfère pas me déplassé car le juge ma di qui fallait plus que je ménerve.





A lire, c'est pure, c'est dur, ça fait rire !

Un petit guide de survie pour les non initiés ou les paumés dans le monde étrange et fantasque de la pédagogie !

Avec beaucoup d'humour et d'ébahissement découvrez l'univers merveilleux de l'éducation nationale.

Vous avez envie de passer un bon moment? Alors ce livre est pour vous. Ce documentaire écrit par un directeur d'école retrace vingt années de correspondances avec les parents et les enseignants.



Composé d'une quinzaine de chapitre dont les menaces, les retards, les poux et les remerciements l'auteur nous montre l'étendue du "talent" des parents. Un petit exemple? Dans le chapitre absence on peut lire au titre de Télégramme " Nous somme partie en wik-kem".



L'orthographe est conservé alors je vous laisse imaginer ce que l'on peut lire.

L'auteur retente l'expérience avec un autre livre sur les aléas des élèves et profs en classe, pour celui ci c'est raté, déjà vu, une copie conforme de "mots d'excuses" mais qui ici ne m'as pas tiré un sourire.

Dommage.