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Citations de Patricia Briggs (522)


- "Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas en devenir un lui-même" ? traduisis-je à voix haute.
Aiden sourit au vieux fae de toutes ses dents.
- Nous sommes tous des monstres, ici, affirma-t-il. Pour nous tous, il est trop tard pour être quoi que ce soit d'autre.
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Je récupérai quelques vêtements, mais il nous fallut un moment pour mettre la main sur Médée. Chercher un chat dans un champ ? Pas de problème. Chercher un chat dans la maison où il vit ? Une vraie misère.
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Stefan était volontaire, intelligent et... eh bien ! C'était Stefan, le mec capable de parler des Pokémon en langage des signes avec un petit garçon sourd, de triompher de ses ennemis alors qu'il est retenu dans une cage, avant de repartir dans son minibus Volkswagen, prêt à affronter d'autres méchants. C'était un genre de Superman, mais avec des crocs et une morale élastique.
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- OK. Alors, est-ce que c’était pour Bran que tu me surveillais ?
- Chérie, répondit-il en exagérant son accent du Sud, quand un loup surveille un agneau, il ne pense pas à la maman de celui-ci.
Je souris comme une idiote. Je ne pus m’en empêcher : l’idée de Bran en tant que maman d’un agneau était trop drôle.
- Tu parles d’un agneau, répliquai-je.
Il se contenta de sourire énigmatiquement.
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On aurait dû me décerner un diplôme en psychologie lycanthrope. En tout cas, je trouvais que j'aurais mérité une récompense pour le fait de supporter toutes ces idioties.
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« tu es mienne, et l'idée que tu sois blessée, impuissante face à tout cela, suscite une colère que meme un Omega ne peut apaiser facilement. »
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Un jour, j'avais emprunté un livre sur les faes mentionnant le millepertuis. Disposé autour des portes, des fenêtres et des cheminées, il avait le pouvoir de protéger la maison et ses habitants des faes.
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Mon père aime dire que l'oubli est parfois un bienfait. Si je m'étais souvenu d'eux clairement, souvenu de ce que j'avais autrefois, peut-être n'aurais-je pas survécu à toutes ces années au service de la sorcière. J'ai appris à vivre dans l'instant, et le loup qui partageait mon corps et mon âme me simplifia la tâche : une bête n'entretient ni remords pour le passé ni espoirs pour l'avenir.
[Nouvelle : "Cœur d'argent"]
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Elle raccrocha et je contemplai mon téléphone d’un air abasourdi. Stefan était mort de rire sur le siège passager.
— Des papillons ! s’étrangla-t-il entre deux crises de fou rire. Je me demande où elle a déniché ça !
— Vas-y, rigole, marmonnai-je. Ce n’est pas toi qui vas devoir expliquer à une meute de loups-garous la raison pour laquelle ma mère va lâcher des papillons…
Il repartit dans une crise de rire. Évidemment, il n’y en aurait pas qu’un ou deux. Ma mère ne faisait jamais les choses à moitié. Je m’imaginai un millier de papillons et – que le Seigneur me vienne en aide –, deux cents ballons dorés gonflés à l’hélium.
Je me tapai la tête sur le volant. 
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Elle contempla quelques instants en silence la brûlure sur ma joue. Peut-être n’aurais-je pas dû mentionner ce doigt, mais il ne cessait de hanter mes pensées. Personne ne m’avait attaquée avec un doigt jusque-là. Une expérience à ajouter au panthéon de mes pires cauchemars.
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Envoie-la à Bran, suggérai-je. Il m’a dit qu’il lui était arrivé de devoir élever des loups abandonnés, de son temps.
Il me regarda d’un air interrogateur :
— Tu lui ferais confiance pour s’occuper d’une enfant ?
— En tout cas, moi, il ne m’a fait aucun mal, lui répondis-je. Ce qui n’aurait pas été le cas de la plupart des Alphas.
Il sourit soudain :
— Et ça veut bien dire ce que ça veut dire ! C’est vrai que tu as détruit sa Lamborghini en la lançant sur un arbre ?
— Ce n’est pas ce que je voulais dire, protestai-je avec vigueur. Ce que je voulais dire, c’est que la majorité des Alphas à qui l’on confierait un bébé coyote le tueraient immédiatement.
Je traversai dignement la chambre et m’arrêtai dans l’encadrement de la porte :
— C’était une Porsche, dis-je avec hauteur. Et il y avait du verglas. Si c’est Samuel qui t’a parlé de ça, j’espère qu’il t’a aussi dit que c’était lui qui m’avait poussée à la prendre à la base. Je retourne voir Warren.
Il riait encore, d’un rire très doux, quand je refermai la porte.
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Je descendis délicatement mes mains, glissant mes doigts dans la ceinture de son jean et enfonçant légèrement mes ongles dans sa peau.
Il poussa un grognement inarticulé, mais aucun de nous deux n'y prêta attention. Il tourna le visage vers moi. Je m'attendais à un baiser des plus sérieux, mais il se contenta de mordiller gentillement ma lèvre inférieure. Le contact de ses dents m'envoya des frissons qui coururent jusqu'au bout de mes doigts avant de caresser mes genoux et de me faire remuer les orteils d'aise. C'est qu'elles étaient puissantes, ces dents.
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- Je m'y vois déjà: Mercy repoussant une horde de vampires avec son mouton d'argent étincelant.
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Il m'assit sur le sol et disposa ma tête entre mes genoux pour m'éviter de m'évanouir. Ses mains étaient toujours froides, comme celle d'un cadavre. Ce qu'il était, en fait.
- Respire, me dit-il.
J'eus un rire entrecoupé de hoquets de douleur à l'idée d'avoir un mort qui me disait de respirer.
- Mercy ? demanda-t-il, l'air inquiet.
Je fus épargnée de devoir expliquer les raisons de mon hilarité par les portes vers l'extérieur qui s'ouvrirent soudainement dans un grincement de métal.
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- Depuis quand es-tu si passive ? demanda-t-il.
Je lui grondai dessus, les yeux toujours clos :
- Tais-toi. Je suis en pleine délectation morose, là. Un peu de respect.
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Quand mon réveil se déclencha, j’étais assise en tailleur au milieu de ma chambre, me réconfortant du ronronnement de Médée qui dormait sur mes genoux. Comment se faisait-il que dans tous ces films d’aventures l’héroïne n’a jamais à se lever le matin pour aller travailler ?
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Je me remis à jouer avec le bas de ma robe.
- Mercy, dit Adam d'une voix encore plus bourrue que son grondement.
- Quoi ?
L'agressivité de ma réponse n'était qu'une conséquence de sa propre mauvaise humeur.
- Si tu n'arrêtes pas de tripoter cette robe, je risque de te l'arracher et nous n'allons jamais aller diner.
Je le regardai d'un air surpris. Il avait le regard braqué sur la route, les deux mains sur le volant... mais en y prêtant plus attention, je vis ce que je lui faisais, comme effet. Moi. Avec mes traces de cambouis sous les ongles et mes points de suture sur le menton.
Je n'avais peut-être pas gâché le rendez-vous après tout.
Je lissai le tissu de ma robe en résistant à la tentation de faire exactement le contraire et de la remonter pour le taquiner, car je n'étais pas certaine de pouvoir en assumer les conséquences. J'étais presque sûr qu'il plaisantait, mais bon ... Je tournai le visage vers la vitre et tentai d'éviter de sourire comme une bienheureuse.
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- Qu’est-il arrivé à ton bras ? demanda-t-il (Tony).
Je m’inspirai de la méthode de Jesse, et racontai la vérité pure et simple :
- Un loup-garou m’a envoyée valdinguer contre un tas de caisses alors que j’essayais de porter secours à une jeune fille prisonnière d’une méchante sorcière et d’un parrain de la drogue.
- Ah ah, dit-il sur le même ton peu amusé avec lequel j’avais accueilli sa plaisanterie. Tu as vraiment dû te faire ça bêtement si tu te sens obligée de raconter des âneries à ce propos.

[...]

- Comment t’es-tu cassé le bras, Mercy ? demanda-t-il (Stefan).
- Un loup-garou m’a envoyée valdinguer contre un tas de caisses alors que j’essayais de porter secours à une jeune fille prisonnière d’une méchante sorcière et d’un parrain de la drogue.
- Il faudra que tu me racontes ça, répondit-il. Je te retrouve au garage.
Et voilà. Certaines personnes croient ce que je leur raconte, elles.
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Je ne l'avais pas remarqué, mais, une fois qu'il l'eut mentionné, je le vis aussi : un soleil de femmes mortes... Cette image allait me hanter pendant un bon bout de temps.
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— Tu es à moi. Tu ferais mieux de ne pas l'oublier une nouvelle fois.
Charles se mit à rire, un petit bruit joyeux.
— Très bien. Je me rends. Mais ne va pas me poursuivre avec un rouleau à pâtisserie.
Anna tira son tee-shirt vers le bas et le lissa.
— Alors ne fais rien pour le mériter. (Elle lui donna une petite tape sur l'épaule.) Ça, c'est pour avoir manqué de respect au rouleau à pâtisserie de ma grand-mère.
Il se tourna pour lui faire face, ses cheveux humides emmêlés autour de ses épaules. Le regard grave, même si les coins de sa bouche étaient relevés, il dit :
— Je ne manquerai jamais de respect au rouleau à pâtisserie de ta grand-mère.
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