Il y avait toutes les nuits, toutes les nuits des ennuis. Des nuits où tout vous nuit. Des nuits qui ne voient pas le jour. Des jours sans fin, des jours sans nuit. Des jours où l'on attend la nuit. Des nuits où l'on voudrait voir le jour. Et puis surtout, il n'y a plus ni nuit ni jour, mais cette angoisse phénoménale qui vous envahit.
La drogue frappe l'inconscient, tout comme le corps. La drogue est synonyme de mort. On arrive même à souhaiter la mort de celui qui se drogue tellement on n'en peut plus d'elle, de ses effets, de tout ce qu'elle fait. Elle rend malade tous ceux qui s'en approchent. Ceux qui en prennent, et ceux qui sont autour de ceux qui en prennent. Elle est sans limite, vicieuse, sournoise, diabolique. LA drogue est un cauchemar.
C'est un cercle vicieux, car après des nuits de défonce et de descentes, on a besoin de calmer ses angoisses. Alors, quoi de mieux qu'un pétard?
Il ne faut pas que ses frères la réveillent en rentrant. Je leur demanderai, une fois encore lorsqu'ils reviendront déjeuner, de ne pas faire de bruit, de ne pas rire trop fort, de ne pas jouer trop brutalement et de ne pas se déplacer trop bruyamment. Je leur demanderai en fait de ne pas exister. C'est simple. Tout le monde doit se plier à son régime de faveur.
Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre