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Citations de Patricia Delahaie (89)


Des mèches de cheveux blonds et bouclés sur le front , le sein fier. Il avance encore un peu. Le choc de la beauté ! Le temps rose, des lèvres carmin et des yeux immenses, clairs… Bleus… Mais… Mais…
Paul sursaute. Elle le regarde fixement ! Oui, c'est bien lui qu'elle dévisage.
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L'hypothèse de ce livre est la suivante : c'est la partie vivante de nous-mêmes qui se révolte contre nos mères. Cette partie saine qui veut grandir, s'élever, s'affirmer, exister, s'épanouir. Cette part qui veut vivre et que nos mères, sans en avoir conscience, sans le vouloir bien sûr, attaquent, étouffent, empêchent, retiennent, et cherchent à détruire parfois.
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Je préfère lire. La télé, c'est le monde extérieur qui entre dans les murs ou, plutôt, l'illusion du monde extérieur. Les livres, c'est l'évasion mentale. On sort de taule. On fait des rencontres. On croise d'autres humains qui parlent, vivent, pensent comme nous et différemment. Et si l'auteur est doué, on est avec eux, parmi eux. On est moins seul. On est ailleurs. On vit mille vies quand, au détour d'une phrase, d'une scène, on se rencontre, soi. Ce qui fait réfléchir et se souvenir.
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Le docteur Ménard prend des notes, attentif. Son beau-père lui a appris l'importance de cette fin de consultation. C'est le moment où les peines et les peurs s'expriment. Celui où l'on se rappelle un détail, un symptôme essentiel.
(p. 39)
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Quand on aime, on vit fort comme si on respirait" à pleins poumons". Les sens prennent de l'acuité. On entend, on regarde, on s’imprègne des mots et des choses. Les montagnes ont plus de relief, les odeurs plus de parfum , les couleurs plus de profondeur , cette chanson une puissance d'évocation magnifique et ce frôlement de main quel effet! Et puis cette envie d'embrasser le monde , de rire , de danser.
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Le fait divers est un miroir grossissant de ce que nous sommes.
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L'amour se construit, aimer s'apprend...
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Céleste n'en revient pas ! Elle marche de long en large. La tolérance extrême est aussi folle que son contraire. tout est possible, tout est permis. C'est tout juste si on ne parle pas du "pauvre docteur Ménard". Oubliés, le major mort, Mémé, Céleste et leurs vies en lambeaux ! Un monde sans mémoire est-il sans cœur ? On nie les victimes en pardonnant aux assassins. Céleste fulmine et ... Jeanne remercie Paul de sa confiance.
page 338.
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Quand un homme est volage, c'est dans sa nature, dit- on. S'agissant d'une femme, c'est un scandale. Nous sommes très habituées à cette injustice morale.
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Dès sa naissance, il a ressenti pour [sa fille] une sorte de coup de foudre. Elle venait à peine de naître quand elle a posé sur lui ses grands yeux confiants. Dès cet instant, la paternité lui est tombée dessus, entre passion et anxiété. Pour elle, il a eu peur de tout : peur qu'elle soit trop jolie ou pas assez. Peur qu'elle ait mal, peur qu'elle ait peur, peur qu'elle meure, peur qu'elle soit abîmée par un salaud ou enlevée par un fou.
(p. 25)
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L'amour booste et nous pousse. Oui nous sommes amoureux, plus vivants, donc plus aimants. Bref, il y a de l'amour avec quelqu'un qui donne envie: envie de vivre, envie d'aimer, envie de faire, d'avancer et de nous bonifier...
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Il est possible de se créer au quotidien des espaces d’éternité: prendre le temps d'une caresse,de humer l'odeur de l'herbe coupée,de réfléchir à partir d'une citation,d’écouter les paroles d'une chanson ou les variations d'un adagio,de regarder dormir un enfant,de passer la main dans les cheveux d'une personne aimée,de savourer sa présence,son sourire,de profiter du ronronnement d'un chat ou du bruissement du vent dans les feuilles ou de la rumeur de la ville autour de soi.
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Même au Moyen Age, les femmes connaissaient les bijoux, le maquillage, la sophistication des tissus, la coloration des cheveux. Pourquoi la sienne est-elle si naturelle, si brute, si paillasse ?
(p. 72)
.
[ pov'con ! tu t'es vu ? ]
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Dans la rupture, on perd une partie de soi. Il faut décrocher avec tous mes souvenirs heureux pour supporter la séparation.
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Chantal raconte que sa fille, qui a dix ans, hurle parfois qu'elle en a marre d'avoir une mère comme ceci ou comme cela. Elle veut "changer de maman"... Mais comment dire cette vérité du moment à une mère qui apparemment aimerait bien... changer de fille ou ne plus en avoir ?
Avouer nos mauvais sentiments, laisser paraître la haine, la colère, la déception risquerait de provoquer encore plus de rejet, encore plus de sarcasmes, encore plus d'abandon. Impossible d'être soi avec une mère difficile. Ce serait trop dangereux. Il faut plier et tricher...
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Même quand les filles se croient méchantes, elles sont encore trop gentilles ! Elles se reprochent ce bloc de pierre qui se forme en leur cœur, sans penser qu'à l'origine du désamour des filles, on trouve le désamour d'une mère. C'est de l'adulte que vient le ton et la couleur de la relation ! Toujours !
Les petites filles auxquelles leur maman ne joue pas de vilains tours continuent d'aimer leur mère et d'aimer la vie, avec insouciance.
Oh bien sûr, il y a des disputes et des ras-le bol. N'importe quelle mère peut dire à sa fille qu'elle est collante, mais le rejet n'est jamais massif. Ou, s'il l'est, il se répare dans la tendresse qui s'ensuit. Une relation mère-fille de qualité vit sous le règne de l'alternance avec des heurts, des frustrations inévitables et des réparations qui vont de soi. Car la mère n'a pas le cœur de laisser sa fille avec son chagrin, sa colère, sa déception...
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A chaque porte qui revient dans la figure (une expression très souvent employée au cours de cette enquête), ce sont des strates de spontanéité, de confiance, de joie de vivre et d'affection, des strates d'amour... qui s'érodent ou se détachent d'un bloc, à mesure que nos mère nous font des coups pendables.
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Page 103

Rappelons nous que pour trouver l'amour, il convient de "donner envie".
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[ un détenu ]
- Tu sais ce que j'aimerais ? (...) Qu'on ait besoin de moi. Pour voir ce que ça donne. Jusqu'ici, je suis pas un type très bien. Je sais même pas si j'aimerais ça, être un brave mec. Peut-être qu'on y prend goût. Y a bien des sales types qui prennent goût à faire chier le monde !
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Cette acceptation de ce qui est est le contraire de la facilité.Y parvenir demande des efforts sur soi et du temps.Le plus difficiles est de ne pas s’accrocher à des rêves impossibles et surtout à des rêves passés.Comme il est douloureux de s'apercevoir que l'on s'est trompé d'amour par exemple.Nous ne connaitrons plus les extases,les fous rires,la complicité d'autrefois.Cet amour s'est transformé.Il est devenu...autre chose.
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