Raconter, c’était revivre une seconde fois le cauchemar. Parler, c’était formuler des choses insurmontables. Et face à un regard, si doux, si gentil, si attentif, si ouvert soit-il, je ne me sentais pas la force de vider mon cœur. Il fallait se taire. L’oncle était tout puissant et pouvait me punir si je lâchais le moindre soupir.