Citations de Patrick Azzurra (17)
Il y a des rencontres qui transforment la vie et des vies qui méritent bien de changer.
Mon imagination fertile comme un champ de la Beauce me permettait de m'arracher loin de ma misère.
Le malheur, lui au moins est sans surprise . Fidèle dans les creux de la vie, il ne m'a jamais déçu. Parfois je me dis qu'il vaudrait mieux oublier , que réaliser ses fantasmes, c'est les tuer.
Je garde les yeux fermés et assiste à l'embrasement de la mer, à cette agitation perpétuelle, à ces scintillements qui ne sauraient mourir.
La vie à deux change les formes, invente les couleurs.
Le malheur, lui au moins, est sans surprise. Fidèle dans les creux de la vie, il ne m'a jamais déçu. Parfois, je me dis qu'il vaudrait mieux oublier, que réaliser ses fantasmes, c'est les tuer.
Celle que j'aime s'est mise à me regarder avec dédain. C'est elle qui m'a fait le plus saigner. J'ai pris la forme ronde d'un zéro et tout doucement me suis effacé.
Pourquoi parquer les plus démunis loin des villes et de leurs lumières qui brillent comme des lucioles? Pourquoi les éloigner comme des lépreux ? La pauvreté est-elle une maladie contagieuse ?
J'ai appris que la pauvreté est un art qui se cultive.
La facilité était d'accuser les patrons, le chômage, aujourd'hui, je peux regarder la vérité en face. Ce qui m'a fait chuter, c'est la frousse d'être père et de ne pouvoir assumer.
J’ai quitté le port et me suis éloigné comme un petit rafiot sur une mer qui en veut à la terre.
Ils se font face, sans oser ce geste qui suffirait à relancer les rouages grippés de la mécanique des cœurs. Entre eux, une envie réciproque. Seule la crainte d’être repoussés coupe leur élan. Des années que cette distance les brise, pourrit leur relation. Elle a espéré tant de fois. Aujourd’hui, elle ne pourra pas retenir ses larmes.
Je ferme les yeux, une façon d'échapper à la réalité(...)
J'arpente les couloirs sans hallucinogène, passe de l'ombre à la lumière. Sans mes rêves, je me défoncerais.
le temps s’égraine vite lorsqu’on ne lui appartient plus.
Les vagues se resserrent, les espaces se réduisent, des crêtes de plus en plus hautes se brisent, ...
L’expression artistique ne supporte pas les barrières. Elle est le langage de la liberté, un ruisseau furieux s’échappant de son lit pour arroser les herbes folles d’improbables jardins.
Un chef d'œuvre, magnifiquement écrit, comme une poésie moderne, témoigne de notre époque. A lire absolument ! C'est son premier livre et il a gagné le Prix Tursan. A lire !