Mike le poulet a perdu la tête !
C'est la première histoire d'Axolot (comme Axolotl, l'incroyable créature qui est capable de reconstituer ses organes endommagés.
C'est d'abord un blog (axolot.info) puis un livre, et une chaîne de mini documentaires sur le web.
Comment ça, un poulet sans tête ?
Tu as perdu l'esprit, tu as perdu... la tête ?
Le fermier Llyod Olsen a coupé le cou de Mike le poulet, mais l'animal continue a vivre, sans tête...
Une histoire sans queue ni tête !
- On le mange quand même?
- Bah non, bizarre de manger un poulet pas mort.
Madame Olsen fait sa tête de cochon et va chercher du lard.
Cocorico, les Olsen vont nourrir Mike, avec du pain, du lait et une pipette, car il ne peut picorer!
On complimente Llyod car Mike est devenu une "poule aux oeufs d'or". Même si les méchants ricanent et cancannent, on paye et on se presse pour voir le phénomène. La presse prend des photos:
- Ne regarde pas l'objectif, Mike, sois naturel. Redresse la.. Euh!
Llyod (fier comme un coq) pose avec Mike.
La fortune grise le fermier, le vin lui monte à la tête.
Comment ça, j'ai un grain de... , mais ? Mais, attendez !
Ne vous dressez pas sur vos ergots!
En 1845, "Mike fit une tournée aux États-Unis, pendant 18 mois et fut photographié par le magazine Life". Il rapporta 4500 dollars( 50 000 actuellement) par mois.
Une nuit de 1847, Mike s'étouffa. Ne pouvant trouver la pipette, les Olsen ne purent sauver l'animal! En tête à tête, madame Olsen ( une vraie dinde) se creusa le ciboulot, prit celle de Llyod et le pria de trouver un successeur à Mike.
Martel en tête, et la tête près du bonnet, le fermier prit sa hache...
Il coupa le cou à tous ses poulets, sans que la police ( les cops, les poulets quoi!) intervienne. Son épouse hurlait à tue-tête, devant le massacre dans son poulailler :
- Espèce de tête à claques!
Hélas, Llyod n'était pas une "tête d'œufs", mais un simple fermier.
" La miraculeuse longévité du poulet était due à un caillot qui l'empêcha de se vider de son sang. Ce qui restait du tronc cérébral, assurait les réflexes de base." De nos jours, un festival en l'honneur de Mike a lieu chaque année, à Fruita au Colorado, le troisième week-end de mai."
De quoi prendre la grosse tête!
"On ne court pas après un poulet mort"
Yayi Kouassi.
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Prêts pour une nanocritique ? C’est l’histoire d’une amie de notre babélionaute pascontent, à qui il a conseillé cette lecture : Un jour, cette boulimique de lecture acheta le recueil de nano-fictions de Patrick BAUD. Etonnamment, elle qui n’aimait pas les nouvelles le savoura comme un sachet de bonbons : piochant quelques mots comme une gourmandise de temps en temps, ou buvant avidement ses mots par lot de dix. Mais une nuit, une quinte de toux manqua de la faire s’étrangler : c’était le mot de trop qui lui restait en travers de la gorge - ça lui apprendra, à ne pas mâcher ses mots… Au moins, elle sait désormais qu’elle préfère les mots doux !
« Epurer une histoire jusqu’à en extraire l’essence. Le principe actif ».
Patrick BAUD a été très marqué par le pouvoir évocateur de l’histoire la plus courte histoire du monde, attribuée à Hemingway : « à vendre, chaussures bébé, jamais portées ». Inspiré ensuite par un réseau social aviaire à succès ainsi que la mode des haïku, et partant du principe que les plus courtes sont les meilleures, il investit alors la micro-littérature avec ses nano-fictions. Plus que des récits, des « formules magiques » qui, en quelques mots, vous font imaginer tout le contexte autour, et provoquent autant d’images que d’émotions. « Malgré sa brièveté, elle a autant d’impact, si ce n’est plus, que beaucoup de longs récits. Elle frappe l’imagination avec toute la force de son idée centrale, qui n’a pas le temps de se diluer. »
En 7 lignes, chacune de ses nano-fictions nous raconte une histoire susceptible, comme une incantation, de se graver longtemps dans notre imaginaire, mais aussi de le faire fleurir. Comme la nouvelle de dix lignes qu’un instituteur lui avait fait lire il y a plus de trente ans, et dont il se souvient encore. Moi qui n’aime pas les nouvelles, j’ai beaucoup apprécié ce recueil minimaliste. Il m’a reposé l’esprit autant qu’il l’a stimulé. La plume de Patrick BAUD a le don de faire surgir la magie du quotidien qui nous entoure, et c’est précieux. En le refermant, j’ai tenté de deviner si l’une de ses formules magiques me resteraient encore dans trente ans. C’est difficile car elles semblent toutes évocatrices et bien vues. Peut-être celle-ci :
« Lorsque les ordinateurs de bureau devinrent conscients, on demanda aux utilisateurs de ne jamais les éteindre.
_ Mais la nuit il y a un économiseur d’écran très bizarre qui m’empêche de dormir, se plaignit une cliente.
_ Oh, ce n’est pas un économiseur, lui répondit-on. Il rêve. »
Rendez-vous dans trente ans pour savoir si j’ai misé sur la bonne ! En attendant, l’auteur nous a laissé des pages à la fin pour écrire nos nano-fictions. On se rend compte que contrairement aux haïku, qui ne sont que l’évocation de quelque chose que l’on perçoit, il faut quand même pas mal d’imagination pour créer autant de nanofictions pertinentes !
Allez à votre tour de m’écrire de vos nano-nouvelles !
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Ce petit livre de micro-nouvelles m’a été conseillé par quelques Babeliotes et je les en remercie. Je suis en effet amateur de nouvelles, voire de micro-fictions. Les « Nanofictions » de Patrick Baud sont intéressantes à découvrir, mais n’ont pas réussi à me toucher autant que d’autres lectrices et lecteurs. C’est peut-être dû à un côté abstrait un peu trop appuyé de certaines de ces micro-nouvelles, peut-être aussi à un penchant de l’auteur pour la technique et la science-fiction, ce qui n’est pas trop ma tasse de thé. Il paraît que la micro-nouvelle attribuée à Hemingway et hélas plutôt triste « A vendre, chaussures bébé, jamais portées » avait incité l’auteur à écrire ses propres micro-nouvelles…Bizarrement, c’est aussi celle que je trouve la meilleure du recueil…Les goûts et les couleurs.
Patrick Baud a encore publié d’autres recueils. Peut-être me conviennent-ils davantage.
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Une BD qui reprend des anecdotes de l'histoires, de pathologies etc..
C'est assez sympa dans l'ensemble et amusant. On en apprend des vertes et des pas mures surtout sur la vie sexuelle de certains animaux... mais pas que
Une BD agréable mais j'avoue ne pas avoir d'affinité particulière pour ce style "d'histoirettes" mises l'une derrière l'autre.. j'avoue ne pas déjà être grand fan des recueils donc ceci explique peut être cela...
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Voilà un livre que j’ai dégusté à petite dose, double page après double page, jour après jour. Un délice.
Ce magnifique livre combine la géographie, la géologie et la photographie, pour présenter des lieux d’exception, où la nature a fait son œuvre et créé des paysages exceptionnels. La tectonique des plaques, les projections volcaniques, les coulées de lave figées, l’accumulation des sédiments, l’érosion, ont fait surgir après des millénaires, ou des dizaines de milliers d’années, des geysers, des falaises, des caldeiras, dont les formes et les couleurs sont inattendues. La plupart des endroits cités sont peu ou pas connus. On peut encore faire des découvertes au XXI éme siècle.
Les superbes photos donnent l’impression d’être sur une autre planète, pourtant ces sites sont répartis sur toute notre terre. Ils sont d’ailleurs si dépaysants, que nombre d’entre eux ont été utilisés pour des tournages de films fantastiques ou de science fiction.
Chaque site est présenté sur deux pages. Une page décrit le site, son environnement, avec à chaque fois un paragraphe plus technique sur le mode de constitution de l’endroit ; soit une présentation grand public, doublée de données géologiques. L’autre page attire l’œil : de magnifiques photos, aux couleurs exceptionnelles. Chacune de ces photos mériterait d’être reprise en poster.
Mille mercis à la personne qui a eu l’idée de ce présent pour Noël. J’ai depuis le 25 décembre voyagé autour du globe en m’en mettant plein les yeux.
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Si vous trouvez que le monde qui nous entoure est une source d'étonnement et d'émerveillement, vous connaissez sans doute Axolot, le blog ou la chaîne youtube. Si j'apprécie lire les articles ou voir les vidéos d'Axolot, j'étais quelque peu dubitative quant à une adaptation en B.D. La lecture de ce 1er tome a balayé mes doutes, j'ai passé un moment délicieux.
Dans ce 1er tome, une seule déception pour moi, "ils dansent" d'Erwann Surcouf. Cette B.D s'inspire d'un point de départ intriguant et Erwann Surcouf a un trait agréable mais j'ai trouvé que c'était trop fictionné. Certes, le fait d'accentuer le côté fictif permet à cette histoire de sortir du lot mais pour moi ça n'a pas été dans le bon sens.
Mise à part cette petite déception, j'ai aimé toutes les autres B.D, tout particulièrement "le faiseur de chimères et le vrai Frankenstein" de Pena et Lejeune (le genre d'histoire qui fait dire que la réalité dépasse la fiction), "la chose dans le noir" de Camille Moog (petit bijou sombre et poétique), "les 3 christs d'Yspsilanti" de Geoffroy Monde (récit à la fois drôle et triste de la rencontre organisée par un psychiatre de 3 types qui pensent être Jésus), "10 façons dont votre esprit vous manipule" d'Adrien Ménielle (ça remet les idées en place et aiguise l'esprit critique). Mais j'ai eu un énorme coupe de cœur pour "Mike le poulet sans tête" de Libon. Cette histoire hallucinante d'un poulet ayant survécu plusieurs mois après avoir eu la tête coupée (si, si je vous jure) m'a fait exploser de rire.
Entre les histoires, on a droit à diverses rubriques, "cabinet de curiosités", "5 arbres hors du commun", "bestiaire extraordinaire" dans lesquelles on apprend des choses étonnantes et amusantes.
Ce 1er tome d'Axolot en B.D est dont une franche réussite qui donne envie de lire les autres volumes et de voir ou revoir les vidéos youtube pour profiter de belles images et de la belle voix de Patrick Baud (qui est un indéniable plus et qui manque ici).
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Cette série est composée d’articles, mêlant, bande dessinée, avec quelques textes en prose, en complément des BD ou sous forme de brèves. C’est réalisé sous la direction Patrick Baud, sans doute compilateur et parfois scénariste, la partie bande dessinée est collective, on passe d’un auteur à l’autre. Content d'y retrouver Pénélope Bagieu, Yohan Sacré, Fabien Toulmé et Eric Salch, et de découvrir Bill, entre autres. Le style de chacun s’accorde à l’histoire qu’il raconte, il y a du poétique, du burlesque, ce n’est pas du tout uniforme, mais chaque récit fonctionne totalement indépendant, l’uniformité se fait dans le style des sujets, leur loufoquerie malgré leur réalité.
C’est une suite d’histoires vraies, des rubriques scientifiques, médecine, biologie… des destins improbables et quelques faits divers étranges, souvent farfelus, du genre Incroyable mais vrai ou Les savoirs inutiles ou encore Tu te couchera moins bête (il y a d’ailleurs 2 rubriques biologiques sur le même sujet qu’on retrouve dans les ce livre).
C’est un plaisir de découvrir toutes ces histoires, on s’enrichit, se cultive, en s’amusant, avec étonnement sur les bizarreries de la nature et avec un petit vertige tant parfois la bêtise humaine arrive à se percher là où on ne l'imaginait pas (encore que je suis de moins en moins surpris par son potentiel).
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En cette période plutôt restrictive en ce qui concerne les expéditions au-delà de nos frontières, Patrick Baud nous invite à redécouvrir les merveilles de notre beau pays (soyons chauvins !).
A la simple contemplation des superbes photos, le voyage commence. Des lieux insolites, méconnus pour certains, d'origine naturelle ou érigés de la main de l'homme, il y a de quoi satisfaire toutes les envies d'évasion. Une courte histoire en retrace l'origine ou les légendes associées. Seul bémol, je n'en ai pas compris le classement, les présenter par région m'aurait semblé plus judicieux.
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Axolot c’est comme un ami qu’on visite lors de vacances annuelles et dont on se réjouit, par avance, des anecdotes qu’il va nous conter. Pareil pour ce tome 5 qui, lui, nous présente des faits extraordinaires du passé. On y trouve la dernière sorcière, le véritable Indiana Jones, la mère des lapins (l’être humain a vraiment d’étranges idées pour se faire remarquer !), le bordel chez les frères Collyer et.. Association d’une douzaine de bienfaiteurs-dessinateurs qui nous en offrent beaucoup. Ma préférée ? La fiancée du danger : Marie Marvingt, multi sportive, femme la plus décorée de l’histoire de France et si mal connue. Auteurs, qu’attendez-vous ?
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Ayant passé un très bon moment avec le 1er volume je me suis empressée d'enchaîner sur la lecture du 2ème.
Comme toujours avec ce genre d'ouvrage, le lecteur n'appréciera pas tout mais il y a de quoi trouver son bonheur.
Je n'évoquerai même pas les sujets et histoires qui ne m'ont pas plu, je préfère évoquer ce que j'ai aimé. "La maison Winchester" est une bonne histoire au sujet original qui bénéficie du sympathique dessin de Pochep. Pénélope Bagieu propose avec "l'inconnue de la Seine" une jolie histoire triste, romantique et poétique. La série "ces savants prêts à tout pour la science" ne m'a pas convaincue au niveau du dessin, un peu passe-partout, mais par contre m'a provoqué des éclats de rires. Les scientifiques évoqués dans ces B.D sont complètement barjos. Et que je me mets du vomi dans les yeux, et que je m’électrocute les parties génitales, etc... J'ai beaucoup aimé aussi "les fées de Cottingley" de Yohan Sacré (ou comment des gamines imaginatives ont mystifié toute la bonne société, y compris Conan Doyle lui-même), "le chat insubmersible" de Leslie Plée (un matou increvable qui a survécu à plusieurs naufrages), "le projet Stargate" d'Aseyn qui évoque le sujet toujours intéressant des recherches gouvernementales dans le domaine des pouvoirs psychiques, "le géant de Cardiff" de Rosalie Stroesser, une autre chouette histoire de mystification.
Mais dans ce 2ème volet ce que j'ai préféré c'est la série "les rites amoureux stupéfiants du règne animal" illustrée par Eric Salch qui m'a beaucoup fait rire, et l'histoire "en attendant Adrian" de Mara et Herik Hanna qui raconte le destin incroyable d'un homme vétéran de 3 ou 4 guerres, qui est revenu à chaque fois avec des morceaux en moins mais le moral intact.
Après ce nouveau bon moment, je vais m'attaquer au 3ème volume avec plaisir.
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Je ne sais pas si c'est parce que l'effet de surprise est passé ou bien parce que j'ai enchaîné trop rapidement la lecture des 3 tomes, en tout cas, j'ai été moins séduite par ce 3ème volet.
Même si j'ai trouvé ce tome moins réussi que les précédents, j'ai bien apprécié certaines histoires. "Le fantôme de Greenbrier" est une intéressante et bien mise en image par Boulet. J'ai adoré la trogne de "Jack l'aiguilleur", un singe qui était aiguilleur dans une gare, dont l'histoire est racontée de façon fort sympathique par Steve Baker. "Le bandit embaumé" est la surprenante histoire du cadavre d'un hors-la-loi raté qui a fait le tour des USA en étant présenté dans des foires. "Le fantôme d'heilbronn" de Gally montre les limites de la police scientifique. "La bible du diable" est une légende certes connue mais toujours efficace. Les séries "les damnés du village" et "messages codés" sont intéressantes.
Cela fait déjà pas mal d'histoires que j'ai aimé. Mais il y en a aussi pas mal que je n'ai pas aimé ou que j'ai trouvé inintéressantes : "la statue de Masakichi" (trop romancé, l'auteur brode trop autour de la réalité, pour moi Axolot c'est sensé être des histoires vraies), "éléphants sous acide" (je cherche encore l'intérêt de cette histoire), "l'incident du col de Dyatlov" (histoire intéressante mais pas très bien racontée à mon goût), "les plafonds de sang" (encore une fois un sujet intéressant pas très bien traité)...
Je suis donc plutôt mitigée sur ce 3ème volet mais Axolot reste une lecture facile et agréable. C'est le genre d'ouvrage dans lequel il est plaisant de picorer une histoire par ci par là.
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"Encore, encore ! ", c'est la seule chose qu'on a envie de dire à la fin du livre...
Trop court ce livre enchanteur. C'est en quelque sorte l'équivalent des haïkus en poésie mais ici pour les nouvelles : 3 ou 4 phrases seulement pour une histoire ...
Presque à tous les coups, Patrick Baud fait mouche, il fait preuve d'une telle inventivité. Il joue avec humour et légèreté, avec des styles littéraires différents et fait preuve d'une très grande imagination .. C'est drôle, émouvant , étrange, parfois effrayant, poétique mais toujours plein de fantaisie et de créativité. Son concept de nanofictions est innovant et rafraîchissant . Une très grande réussite. A quand la suite ?
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Je ne connaissais pas cette série adaptée de la chaîne Youtube de l'auteur mais c'est une chouette découverte, et je ne m'arrêterai pas à ce cinquième tome!
Le principe? Un répertoire de faits (divers ou non) insolites et bien réels, ici adapté en BD par plusieurs artistes. L'album se présente comme une succession, donc, d'histoires vraies illustrées en bd, d'intermèdes "cabinet de curiosités" sous forme de brèves et de "cinq projets qui ont défié le temps" mis en page par Erwann Surcouf (j'ai moins apprécié cette partie-là, au niveau de sa présentation sur double page difficile à suivre et de ses couleurs rouge et noire trop agressives).
Ca ne change pas la face du monde mais c'est captivant de connaitre ces petites histoires qui montrent à quel point l'âme humaine peut être imaginative, malade ou d'une volonté incroyable. Mes coups de coeur:
- l'oeuvre "as slow as possible" composé par John Cage qu'une conférence de musiciens a mis en oeuvre: la partition sera interprétée sur une période de... 639 ans!
- la maison new yorkaise des frères Collyer, atteints de syllogomanie (accumulation compulsive et maladive de tout et n'importe quoi), transformée en véritable labyrinthe piégé. Je ne vous dirai pas comment ça se termine!
-Marie Marvingt, née en 1875, qui a accompli des exploits aussi extraordinaires les uns que les autres sans avoir jamais été véritablement reconnu par la société machiste de l'époque.
D'autres sont simplement amusantes à lire, tout ne se vaut pas, mais c'est une mine d'idées pour tout écrivain en rade. To be continued
L
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Les « Axolot » de Patrick Baud.
Savez-vous qu’au large du village de Susami, au Japon, il y aune boîte aux lettres sous-marien. Elle se trouve à 10 m de profondeur, et le courrier y est relevé régulièrement ?
Savez-vous que dans les manuscrits du Moyen Age, on peut voir de nombreuses scènes de combats entre des chevaliers et des escargots ? Personne ne sait vraiment pourquoi…
Savez-vous que lors d’une mission d’exploration du Loch Ness en 2009, une équipe de chercheurs n’a trouvé aucun monstre, mais plus de 100 000 balles de golf ?
Ces albums sont ce que la bizarrerie est à Patrick Baud, un régal autant pour les yeux que pour l’esprit !
Pour chaque BD, l’auteur s’entoure d’illustrateurs de talent avec des histoires aussi rocambolesques les unes que les autres. Ces ouvrages sont donc richissimes tant au niveau illustratif qu’explicatif !
Entre humour, spectaculaire, étrange, fables, réel, et étonnement, j’ai été plus que séduite par l’univers envoutant et bizarre de Monsieur Baud et ses acolytes 😊
Ps : n’hésitez pas à aller faire un tour sur sa chaîne Youtube !
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Cette phrase attribuée à Ernest Hemingway « A vendre, Chaussures bébé, Jamais portées » serait à l’origine de cet ouvrage de Patrick Baud.
Conseillé par mon chéri (et oui, il commence à bien me connaître), ce livre fut lu en 2 en 3 mouvements. Son originalité réside dans le fait qu’il est truffé d’histoires courtes (pas plus de 280 caractères svp) mais toutes aussi insolites, intenses, effrayantes, justes, belles, humoristiques et absurdes les unes que les autres.
Cette ambivalence a touché à la fois mon côté Peter Pan de par ses histoires courtes et les illustrations de Yohan Sacré et mon côté adulte de par ses critiques sociétales pas si absurdes que ça.
Je suis du coup complètement tombée sous le charme de l’univers de Monsieur Baud. Je ne peux m’empêcher d’aller voir sa chaîne Youtube quotidiennement et j’ai très très envie de continuer à m’imprégner de cet univers avec la série Axolot.
Entre intelligence artificielle, fantômes, passé, monstres, culture, enquêtes et humanité, le voyage sera profond et improbable.
Vous me suivez ?
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J'ai moins été emballée sur ce volume 2 qu'avec le 1er. Peut-être parce que l'effet de surprise est passé ? A moins que le fil conducteur m'interpelle moins. Dans le 1er c'était sur les arbres. Dans celui-ci la vie sexuelle des animaux et les troubles mentaux. Le cabinet des curiosités est excellent.
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J'ai vraiment beaucoup apprécié ce livre de Patrick Baud. Il s'agit d'un petit livre avec des histoires ultra courtes en moins de 280 caractères (elles passent dans un tweet). J'ai découvert ces nanofictions sur twitter où l'auteur les diffuse, on trouvera dans ce livre des historiettes inédites.
On a toute l'essence, la quintessence, la substance concentrée d'une histoire, c'est un vrai défi qui nous percute. Les textes sont très courts mais intenses: qu'il s'agissent de réflexions philosophiques, d'humour, de palindromes ou d'autre chose.
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