Kate se réveilla en sursaut. Allongée à même le sol, sur des pierres rugueuses recouvertes de lichen, la jeune femme se redressa paniquée. Haletante, la respiration rapide, elle scruta la pénombre qui l’enveloppait. Un vent humide soufflait sur son visage moite et produisait un son strident en s’immisçant par les ouvertures qui lézardaient le vieux mur en pierres brutes.
Où suis-je ? se demanda-t-elle, terrifiée.
Elle était retenue prisonnière dans une pièce sombre, sans mobilier. Elle portait encore sa nuisette de la veille. Des clapotis résonnaient par intervalles réguliers et des relents d’eau stagnante lui remontaient dans les narines.
Kate toucha ses poignées.
Elle avait mal.
Des hématomes recouvraient ses avant-bras égratignés.
Qu’est-ce qu’on m’a fait ?
Au fil des heures, le temps devenait de plus en plus orageux. Des nuages recouvraient le ciel qui s’assombrissait. Le mistral soufflait fort et courbait la cime des arbres. ( ?) (Du Mistral et de la pluie en même temps ??)
-Vous avez une belle âme. Vous êtes à l’écoute des autres. Ce n’est pas le caractère. Votre problème, c’est plutôt que vous vous oubliez. Je suis persuadée que vous pensez aux autres avant de penser à vous. (Louise O’Brien à la capitaine Valentin)