Quand elle entendit la porte se refermer, elle ne ressentit rien. Ni soulagement, ni colère. Ses mains étaient gelées, ses pieds violacés. Son corps noué attendait qu'on lui dise quoi faire. Ce sentiment de fin de vie, elle le connaissait déjà. [...] Adossée contre le mur chaulé, elle regarda défiler sa vie, de rares moments de bonheur, de longues années de labeur. Désormais, il faudrait admettre que le fardeau devint encore plus lourd. (p.76)