Patrick Caujolle

Malgré son titre dévalorisant, à mon humble avis, j'ai beaucoup apprécié "Haine noire" de Patrick Caujolle, un livre d'une rare qualité d'impression, rédigé par un policier doté d'une belle plume, qui nous emmène dans une double enquête et nous fait découvrir les arcanes du satanisme, de l'occultisme canal "aube dorée" et du terrorisme islamique. Cette plongée dans le fond de cuve (expression de l'auteur) de notre société et les zones de non droit révèle les fissures de la situation que nous vivons chaque jour où les forces de l'ordre sont désarmées à partir du moment où la définition même de l'ordre n'est plus ni partagée par les citoyens ni comprise par nos élus.



Les pages consacrées à un juge qui met sur le même plan l'agresseur et l'agressé m'ont révolté car elles illustrent qu'aujourd'hui en France, certains magistrats refusent le droit à l'autodéfense et laissent ainsi le pouvoir à la racaille.



Patrick Caujolle montre que c'est ainsi que la magistrature pousse certains jeunes vers la violence et ce roman n'est pas seulement un excellent polar, c'est une étude sociologique et politique.



Merci à l'éditeur d'avoir participé à Masse Critique et bravo au romancier !

Merci à Babelio pour cette masse critique ainsi qu'aux Éditions Cairn qui m'ont permis de découvrir ce livre.

Suite au meurtre d'un ex commissaire toulousain à la retraite, l'équipe de Gérard, PJ. de Toulouse, est chargé de l'enquête. Puis, l'assassinat d'un haut magistrat va mettre la P.J. sur les dents. La police scientifique dirigée par Capucine va enquêter également. Quel point commun peut-il y avoir entre ces meurtres ?

Une enquête classique, mais avec une pointe d’originalité si l'on peut dire. Un moment de lecture agréable.

Je remercie tout d’abord Babélio et les Editions La Bouinotte de m’avoir permis de découvrir cet auteur lors d’une opération Masse critique.

L’action se déroule pendant la guerre des Chouans en Vendée en 1793. Je ne connais pas bien cette guerre civile qui opposa Républicains et royalistes mais l’évocation faite par l’auteur permet d’en saisir la violence voire la sauvagerie, les premières pages sont sanglantes ! Le personnage principal de cette histoire s’appelle Etienne Fièvre, c’est un breton, apprenti chirurgien et il se retrouve entraîné dans des affrontements perdus d’avance. Au soir d’un massacre particulièrement éprouvant, il remarque des Bleus (les Républicains) qui ramassent tous les corps des combattants -amis et ennemis- les jettent dans des charrettes et les emmènent vers des destinations mystérieuses. Il n’est pas le seul à avoir remarqué cette étrange besogne, un officier chouan mourant lui donne comme mission de trouver où on emmène les corps et ce qu’on fait d’eux. Cette mission le lance dans une succession d’événements qui va l’amener à faire connaissance avec une farouche guerrière bretonne, un prêtre, une prostituée, un enfant malade et une lingère. Il manque de se faire tuer plusieurs fois mais il n’arrête pas tant qu’il n’a pas découvert une horrible vérité.



Le contexte historique m’a bien plu, l’idée de départ aussi (que deviennent les corps ?) mais l’auteur se détourne un moment de son intrigue principale pour lancer Etienne Fièvre à la rescousse du jeune Louis XVII enfermé à la prison du Temple, un épisode qui ne m’a pas convaincue et qui, du coup, nous fait perdre le fil. Et quand on le retrouve, c’est pour nous donner une résolution rapide et un peu décevante sur la destination et l’utilisation des corps ramassés sur les champs de bataille. Je me demande aussi si le personnage d’Etienne Fièvre sera amené à suivre d’autres aventures ou si tout s’arrête là pour lui. Ce serait dommage.



Challenge Multi-défis 2021

Tout d'abord, un tout grand merci à Babelio et aux éditions « La Bouinotte » pour ce roman historique qui met en lumière une réalité souvent oblitérée des livres d'Histoire.



Nous voilà donc en Vendée, en 1793, le massacre peut commencer… Ce n'est pas alors l'armée révolutionnaire qui s'oppose à une armée vendéenne organisée mais bien une armée classique contre une population qui n'a pas demandé cette Liberté imposée, qui veut garder sa religion et ses prêtres et surtout qui refuse de donner ses fils bien utiles dans ses terres ingrates à une République qui combat ses ennemis aux confins du pays.



Un trait de plume qui ne manque pas d'intérêt mais qui souvent est plus que pompeux pour parler horreurs et débauches humaines, des personnages vrais qui sont présents pour le témoignage historique et des personnages de fiction qui manquent clairement de consistance, une mission qui sert de fil à l'histoire et qui n'est guère étoffée, un mystère qui n'en est pas vraiment un et pour finir deux histoires d'amour surfaites pour mettre un peu de rose sur le fond rouge et noir de l'ensemble du roman. Un ensemble qui parfois ne tient pas la route, comme cet avant-bras déchiqueté par un molosse au début du récit et qui manifestement n'a aucun impact sur la suite du parcours… Néanmoins, un récit qui interpelle sur ce crime monstrueux qu'a été la réaction républicaine à la révolte des Vendéens.



A vouloir être au plus près de la réalité, l'auteur est sensiblement tombé dans la répétition de l'horreur et, du coup, ça rend le récit lourd et moins crédible et c'est triste car le sujet mérite clairement d'être développé.

Etant une Gersoise, j'ai eu envie de découvrir ce livre. Certaines histoires m'ont amusé mais l'écriture de l'auteur ne m'a pas transporté plus que ça et j'ai trouvé cela parfois ennuyant... Dommage!

Ce ne sont pas moins de 60 histoires insolites que l’auteur régional Patrick Caujolle propose à notre curiosité de lecteur. Ces histoires prennent toute leur saveur lorsque, comme moi, vous habitez la région.

Le livre est composé de 5 parties : affaires criminelles. Histoires insolites. La religion. L’histoire. Les destinées

Certaines sont très connues, comme l’affaire Calas dans laquelle voltaire a pris part ou encore la tragique bataille de Muret qu’on évoque encore de nos jours.

On y croise des personnages cocasses comme ce Monsieur de Montespan qui exhibait de magnifiques bois de cerf pour souligner son infortune conjugale. Son château se dresse toujours fièrement à saint Elix.

D’autres sont moins connues comme l’histoire de ce vinaigre censé protéger de la maladie et appelé « vinaigre des quatre voleurs » ou bien celle de l’avion mystérieux de Palaminy.

Bien sûr, la partie consacrée aux portraits ne pouvait pas se clore sans évoquer le grand artiste et poète : Claude Nougaro.

Dans un style simple, ce livre est d’une lecture agréable

Pour qui habite la région, Haute-Garonne insolite est un ouvrage très agréable à lire, les lieux évoqués (Nailloux, Revel, Caraman, Muret, Toulouse, Saint-Elix le château....) rendent les anecdotes plus vivantes encore.



Patrick Caujolle a tissé un véritable patchwork d'histoires insolites : affaires criminelles, patrimoine, faits divers, religion, faits historique, portraits... D'une écriture agréable et légère, dans des chapitres courts et rythmés, il nous livre ces récits, certains déjà bien connus (l'affaire Callas, Monsieur de Montespan...), d'autres plus confidentiels, plus singuliers. Il met un focus sur les petites histoires qui témoignent de la grande et témoigne d'une culture régionale. J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ces petits morceaux de mémoire territoriale, à les découvrir ou les redécouvrir...



Une lecture qui se lit comme un recueil de nouvelles diverses et très variées à la saveur particulière en cette période estivale propice aux balades.



Une grand merci à Babelio et aux Editions De Borée.


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Paris, 1er mai, le lieutenant Victor Rey reçoit l'appel d'un archéologue lui signalant une effraction sur un chantier de fouilles avec vol d'un squelette mort de la peste et saccage d'ossements avec un pieu enfoncé dans l'orbite gauche.



9 mai, le commandant de la crim' Céline Verger est appelé pour une tête retrouvé avec elle aussi un pieu dans l'orbite gauche d'un petit pieu et le reste de son corps est quant a lui retrouvé dans la Seine.



C'est le départ de deux enquêtes en parallèle mais menant sur des chemins divers.

Qu'est ce que l'on peut bien faire d'un squelette ? Qui a bien pu tuer une mamie octogénaire et lui couper la tête ?



Un policier assez prenant mais qui va un peu dans tout les sens surtout dans les motivations des criminels. Je l'ai lu avec plaisir mais il me manque un petit je ne sais quoi.

j’ai eu bien du mal à lire cet ouvrage envoyé dans le cadre de Masse Critique. Merci cependant aux éditions Du Noir au Sud et à Babelio.

C’est le deal !



Problème de style tout d’abord, trop emphatique, trop bavard, trop « poétique », trop classique aussi pour un polar. Trop quoi !


D’où la méfiance…

Problème de cohérence aussi, l’auteur s’est-il relu lorsqu’il nous décrit la découverte d’un cadavre pour nous préciser que le corps sur le parquet git « sans vie » un peu plus loin ! Ou bien qu’une prostituée roumaine porte plainte pour tentative de vol de son sac !! Ou encore qu’à Toulouse, la scientifique repère un cil étranger sur le front d’un cadavre et démarre l’enquête là-dessus !!



On passe… on continue… C'est un "pays", on est plus indulgent.



On se laisse prendre par le métier de l’auteur, ex-flic toulousain et, toulousain aussi, on apprécie de rentrer un peu dans la maison poulagat pour en découvrir ses méthodes. Quoique ce soit pas mal du vu et relu.

On s’étonne encore que le dit auteur et ex-flic ne mentionne pas dans la série des grands tueurs en série le toulousain Alègre. Il faut dire que la PJ du coin n’a pas brillé par sa sagacité dans cette sordide affaire pas plus que dans celle du prof Viguier.

Et doucettement, on en arrive à la soluce de l’énigme.

Et là, c’est la franche rigolage, on bascule dans la guignolade totale.

Ne voulant pas gâcher le plaisir d’autres lecteurs putatifs, je ne peux rien développer mais côté cohérence psychologique de l’assassin, il y aurait beaucoup à redire.

Dommage donc parce qu'on sent du potentiel mais qui gagnerait à être épuré, simplifié, et surtout critiqué avant édition en terme de cohérence générale.

Un recueil de 24 nouvelles noires se déroulant dans le Sud-Ouest de la France, qui fête le centième numéro de la collection.

Un repas bien innocent - Patrick Caujolle

Sangria Rouge - Maxbarteam

Con sans gains - Jean-Luc Cochet

Du sang partout - Jérémy Bouquin

Faux semblant - Philippe Charrac

Le sang de la terre - G.D Noguès

Cent ans de négritude - Yves Carchon

Sang d’encre - Patrick Nieto

Cent remords - Régis Tomas

Sans toi - Éric Dupuis

Sang dessus dessous - Michel Brome-Tonne

Coup de sang - Pierre Willi

Sans papiers - Guy Rechenamann

Le sang des pauvres - Serge Nicolo

Rendez-vous à Sang Sebastian - Philippe Lauga

La sentence du sanctuaire - Pierre Olhagarray

Santini & Mister Lincoln - Rose Penn

Blood lapse ou intervalle de Sang - Ludovic Bouquin

Décroissant - Poms

Sang blanc - Antoine Léger

Sang d'ancre - Simone Gélin

690 grammes - Jacques Lavergne

Sang équivoque - Philippe Lescarret

Pas sans peur mais sans reproche - Bruno Jacquin

Du Noir au Sud est une collection de polars qui nous transporte dans le Sud, ses villes, ses villages, à la découverte des habitants, de leurs traditions, leurs secrets.

Son ambition : dessiner, au fil des ouvrages, un portrait d’ensemble de la région, noirci à coups de plumes tantôt historiques, ou humanistes, parfois teintées d’humour, mais où crimes et intrigues ont toujours le rôle principal.
Lien : https://collectifpolar.com/

merci à Babelio et aux éditions Cairn pour cette opération masse critique qui m'a permis de découvrir Patrick Caujolle et son roman policier "lettres ... et le néant".



Alors que plusieurs meurtres sont commis sur la région toulousaine, on suit Gérard et son équipe-Joel et Claire, dans la recherche du coupable.

alors que les meurtres présentent une symbolique forte, le choix des victimes est à lui seul un acte fort du tueur pour "narguer" la police : un ex commissaire capé du 36, un avocat pénaliste et un greffier.

Malgré leur bonne volonté, le Groupe ne trouve rien qui rapproche ces 3 hommes dont la vie semble sans anicroche.

même Capucine, de la police scientifique, ne trouve rien jusqu'à ce cil du tueur.

problème ce dernier est décédé plusieurs semaines avant le début des meurtres.

de fil en aiguille, avec un peu de chance, Gérard va démêler avec son groupe cette affaire difficile.

jusqu'au dénouement... que j ai trouvé un peu facile.



la théorie qui germe vers la fin du roman, on la connaît, nous lecteurs habitués au roman policier. même le twist final n'est pas une révélation dès lors qu'on a des indices identifiables semés par l'auteur.



pour autant la lecture fut agréable (certes une relecture de plus du manuscrit aurait peut être permis d identifier un mot ou deux omis, quelques problèmes des concordances (le narrateur est souvent le personnage et alors que Gérard nous conte l histoire de façon inclusive tout d'un coup on a une phrase qui le place en spectateur (au lieu de "face à nous" on a un "face à eux" qui ne colle pas) mais c'est anecdotique).

j'ai aimé que ça semble difficile à ces flics (non ce ne sont pas des supers flics), qu'on découvre les parties chiantes et répétitives mais le désir de coffrer le meurtrier.

j'ai aimé le ton humoristique voir caustique de Gérard.

j'ai aimé que la solution soit présentée comme non satisfaisante.



un bon moment de lecture et merci à la maison d'éditions tant pour le mot d accompagnement, le marque page et le catalogue.



à vous de vous faire votre opinion maintenant.

Victor Rey jeune flic, est appelé par un archéologue pour une sombre affaire de saccage et de vol de corps datant de la dernière épidémie de peste à paris en 1348. Comme sa hiérarchie ne manifeste aucun intérêt à des squelettes datant de plusieurs siècles, Victor décide de s’investir plus avant et de suivre cette piste plutôt inhabituelle. Peu après le cadavre d’une femme décapitée qui est retrouvée flottant dans la Seine, alors que sa tête apparaît dans les poubelles d’un restaurant parisien. Céline Verger la quarantaine commandant à la crim’ est prend en charge le dossier. Deux pistes se dessinent et vont vraisemblablement se rejoindre au vue des nombreuses coïncidences notamment un pieu venant transpercer l’orbite gauche de tous les cadavres.

Je suis toujours preneuse lorsque l’auteur vient de la Police Judiciaire, c’est vraiment un plus en matière de réalisme tant dans les situations que dans les dialogues. Du coup cela fait vivre une expérience inédite aux lecteurs, c’est comme si on y était. Haine noire ne fait pas défaut et Patrick Caujolle nous livre ici, un polar enlevé, rythmé. En lisant la quatrième de couverture je pensais que nous allions partir du côté de l’archéologie et des réseaux satanismes, avec une petit côté paranormal, à la Sire Cédric mais non, rapidement nous sommes embarqués dans quelque chose de bien plus terre à terre et correspondant bien à notre époque que je vous laisse découvrir. Les deux personnages principaux sont attachants, Victor avec ses références à son paternel et Céline avec son billard qui remplace vie de famille, compagnons et amis.

J’ai apprécié le style de l’auteur, très professionnel et je n’ai eu aucune peine à imaginer la manière dont un policier se doit de rédiger ses rapports de police, c’est bref, concis sans fioriture. Même si j’ai trouvé des expressions qui sont peu communes pour le commun des mortels et que j’ai eu du mal à comprendre, une petite note en bas de page aurait été un plus. La façon dont Victor parle lors d’une course poursuite était jubilatoire. (Voir citation) et la solitude de Céline est fort bien rendue. Un roman surprenant et une quête vers la résolution de l’intrigue qui ne m’ont pas permis de lever le nez de mon livre. Bonne lecture.


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Paris. Boulevard Sébastopol. Fouilles dans le cadre de l'agrandissement d'une supérette. Chantier vandalisé. Quelques squelettes démembrés, répartis çà et là. Cadavre d'un jeune noble mort de la peste en 1348 a disparu de son sarcophage de plomb. Qui est l'auteur de ce saccage alors que seul le gérant du supermarché et les collègues de l'INRAP étaient au courant des fouilles menées par Guibaut? Victor Rey, jeune policier tout frais sorti de l'école de police, enquête, mais sa hiérarchie ne se préoccupe guère de cadavres datant de plusieurs siècles. Victor dispose d'une semaine pour boucler son enquête.

Dans le même temps, le cadavre d'une femme sans tête est repêché dans la Seine par la Fluv, tandis que sa tête est retrouvée dans la poubelle d'un restaurant du 1er arrondissement. Quel est le lien entre ces deux affaires en apparence complètement différentes, sinon que l'orbite gauche de chaque corps a été transpercée d'un petit pieu en bois?



Le +: ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman est le souci de réalisme, marque de fabrique de l'auteur dont on sent la volonté de s'appuyer sur une expérience professionnelle encore bien présente à son esprit. Le résultat: une intrigue bien ancrée dans la réalité; ça sent le vécu, comme qui dirait !!

Petit bémol: le vocabulaire et les expressions propres aux policiers pas toujours transparent; un petit index aurait été salutaire aux néophytes...

Patrick Caujolle propose ici un roman brut de décoffrage, une vision de notre société sans concession, écharpant au passage les politiciens et les grands pontes de la police, les paumés, les satanistes, les profiteurs de tout acabit, les escrocs et ceux qui courent après le fric. Une lumière dans ces ténèbres: la foi du flic, jeune ou vieux, qui croit en sa mission, pas le chevalier qui combat les monstres épée à la main, mais le professionnel opiniâtre, comme le jeune Victor, qui suit son instinct et ira jusqu'au bout de sa quête de vérité et de justice.



Chronique complète en cliquant sur le lien ci-dessous
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Après avoir découvert la Ville Rose en vacances, je découvre "Du noir à Toulouse" avec dix nouvelles surprenantes et efficaces. On y découvre les différentes facettes de la ville, avec ses monuments, ses quartiers, mais aussi différentes époques. Ce recueil m'a permis de faire un beau voyage littéraire, bien noir. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de nouvelles, et j'ai savouré ces histoires, un peu comme des interludes, entre mes autres lectures. Certaines intrigues sont très courtes, mais tous ces récits sont acérés, captivants, incisifs et bien construits. Bravo, un recueil très réussi.
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Pour un Toulousain (en l’occurrence votre serviteur) ce livre a certainement bien davantage de saveur que pour les autres. Ce n’est peut-être pas un grand polar, mais il se laisse lire facilement. L’enquêteur nous est décrit sous des traits plutôt sympathiques, et, pour une fois, n’est pas un gars complètement ravagé par son métier. Il y en aurait donc ?… Le récit est vivant, coloré, et décrit assez bien les états d’âme du capitaine dans sa difficulté à remettre ensemble les pièces du puzzle. La fin est tout de même un peu précipitée, comme si l’auteur avait un train à prendre. Un peu dommage pour la construction de l’intrigue.

Merci aux Editions La Bouinotte de m’avoir permis de découvrir cet auteur.



Patrick Caujolle signe avec cet ouvrage, un roman historique très plaisant à lire. Il évite en effet l’écueil d’une vision par trop manichéenne de cette époque. Ici, les salauds qu’ils soient blancs ou bleus, restent des salauds. Et cela repose de tous les redresseurs de torts universels qui réécrivent l’Histoire à l’aune de leurs propres turpitudes ou idéologies.



Le roman est fort bien mené et nous suivons les pas d’Etienne Fièvre dans une France déchirée et barbare. La vie et l’honneur n’y ont plus guère de prix et c’est probablement cela qui est terrifiant, les rejetons des Lumières sont devenus des enfants cruels et cupides. Le jeune chirurgien plonge dans un monde ambivalent où il ne peut plus compter sur aucune des solidarités qui faisaient son monde.



Quête de vérité, quête de sens, quête de fraternité… il y a un peu de tout cela dans ce personnage dépassé par son destin mais qui se dresse crânement pour y faire face.



On regrettera tout de même que l’auteur se soit attardé sur des scènes érotiques pas totalement nécessaires et qui font malheureusement réserver ce roman à un public majeur.

le petit avis de Kris

Hiver 2012. Le capitaine de police Gérard Escaude est chargé d'enquêter à Bugarach et Rennes-le-Château afin de tenter d'élucider plusieurs affaires de meurtre où des femmes ont été retrouvées mutilées.

Un polar dans les règles !! Normal son auteur est un ancien de la maison !! Une lecture délassante car servie par un humour caustique ! Derrière les mots on ressent quand même un certain désenchantement ! L’intrigue est bien montée et les 2 enquêteurs se complètent bien !!
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Un excellent recueil de 24 nouvelles , 24 auteurs ! L’ensemble est fort bien écrit et de qualité . Beaucoup sont vraiment surprenantes et c’est bien le but d’un nouvelle ! Originalité au rendez-nous donc objectif atteint . Alors laissez vous entraîner dans Sang pour cent dans le noir , vous ne serez pas déçus. Mes préférences , ce qui n’enlève rien aux autres , Sang blanc d’Antoine Léger , Blood Lapse de Ludovic Bouquin , Le sang de la terre de Gilbert-Djebel Nogues, Cent remords de Regis Thomas , Sans papiers de Guy Rechenmann, Cent ans de negritude de Yves Carchon , Un repas bien innocent de Patrick Caujolle ...

Tout d'abord je tiens à affectueusement remercier Eric Dupuis et les Editions Cairn de m'avoir envoyé ce SP - Ce recueil de 24 nouvelles dédié à célébrer le 100ème numéro de la Collection Du Noir au Sud.



J'ai découvert plein d'auteurs que je ne connaissais pas et j'ai donc également découvert différents styles d'écritures et j'ai passé de bons moments de lecture. Et je trouve que ce recueil est tout à fait original !!



Ces nouvelles sont de qualités inégales mais il y en a quelques unes qui sont vraiment très sympas et j'ai eu 4 coups de coeur : Celles d'Eric Dupuis et Rose Penn en tout premier lieu puis celles de Simone Gelin et Patrick Nieto ensuite.



Pour tous ceux qui aiment les petits formats - histoires courtes - je recommande sa lecture car ce recueil permet de passer d'intéressants moments de lectures avec différents ressentis : suspense, noir, humour ... il y a un peu de tout dans ces 24 nouvelles et de belles découvertes.

Nous sommes à Paris, sur le Boulevard Sébastopol, le 1er mai. Le jeune lieutenant Victor Rey reçoit l'appel d'un archéologue lui signalant une effraction sur un chantier de fouilles. C'est l'affaire parfaite pour que Victor montre enfin de quoi il est capable même si ce n'est pas l'affaire du siècle. Cette affaire pour le moins inhabituelle va se montrer plus difficile qu'elle n'y paraît. Entre une sépulture de pestiférés, d'un cadavre envolé, des ossements saccagés et l'orbite gauche de chaque crâne transpercé d'un pieu en bois... Est-ce l'oeuvre d'un sataniste ? Est-ce un rituel des plus malsain ? Pourquoi transpercer un crâne à l'aide d'un pieu en bois, à l'orbite gauche ? Pourquoi l'orbite gauche et pas le droit ? Que cela veut-il bien vouloir dire ?







Le 9 mai, le commandant de police de la crim' Céline Verger est appelé car on a retrouvé une tête transpercée à l'orbite gauche d'un petit pieu en bois sans corps dans une poubelle. [suite sur le blog]
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