[Eric Holder ]
Nous aimions beaucoup ses livres, leur ton nous était si proche. Il était nourri d'une suite de vies précaires, d'histoires courtes ou d'amours échevelées, pleines d'ouvriers disqualifiés, d'intérimaires largués, d'institutrices rêveuses, d'animatrices locales, de forains démerdards et de marchands à la tire. Il excellait à rendre vivant l'ordinaire, puis poétique la galère et ses à peu près. (p. 184)