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Citation de adtraviata


« Le ciel était orangé et la mer lointaine.
La plage, comme absente, avait dû reculer trop fort, trop vite et le brise-lames semblait attendre son retour.
Sébastien marchait face au vent.
Il n’y avait pas de monde en mouvement.
Quasi personne.
Fin octobre tout se fige.
Ostende est orpheline de ses estivants ; le vent chargé de sel et de sable piquant fouette l’allure sou-tenue des encapuchonnés…
Il fit halte sur un banc quand une mouette, alourdie par le pain jeté de l’été, se posa, vociférante, près de lui.
Il pouvait sentir, à travers elle, le parfum salé de la mer.
– Auriez-vous l’heure, Monsieur ?
– Non, je n’ai pas de montre, désolé…
– Du feu, peut-être ?
– Je ne fume pas.
– Moi non plus, c’était pour parler…
Elle avait l’air contente d’elle.
La digue était trempée, accusant la toute fin d’une pluie sur son damier jaune rafistolé. » (p. 13)
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