« Les livres sont des rapaces qui survolent les siècles,
changent parfois en chemin de langue et de plumage et fondent
sur le crâne des enfants éblouis. Des années encore je lirais cette phrase
du Journal d'un lecteur d'Alberto Manguel : «Pour Machado de Assis,
de même que pour Diderot et Borges, la page-titre d'un livre devrait
comporter les deux noms de l'auteur et du lecteur, puisque tout deux
en partagent la paternité » ; j'aurais dû cosigner Les Travailleurs de la mer
avec Victor Hugo. »