On ne sait trop si on admire ces hommes, Brazza ou Savimbi, Stanley ou Guevara. On les envie un peu, oui. D'avoir cru qu'il était possible de contraindre l'Histoire en marchant droit devant soi au milieu de la forêt. On éprouve moins de respect à l'égard des sédentaires. On a tort sans doute. La sagesse doit être de cultiver son jardin. De classer sa bibliothèque. On aimerait pouvoir les détester, ces fauteurs de troubles brûlés d'inquiétude. On n'y parvient pas vraiment.