Oui, on a fusillé Mata Hari, la danseuse et la cocotte, pur emblème des mythes de la Belle Époque. Comme si ces soudards qui ont tant prisé les danseuses se vengeaient et se lavaient maintenant de l'envoûtement sexuel qu'ils ont cherché auprès d'elle. La guerre fut un long crime auquel ne manquait pas le viol mais le sacrifice d'une femme libertine. Les matrones bourgeoises applaudirent comme à la guillotine. Tout rentrait dans l'ordre, si ces messieurs faisaient fusiller leurs maîtresses .