Le 30 janvier 2008, sur Itélé, Colombe Schneck consacrait sa rubrique média au mystère planant toujours autour de Patrick Le Bel, l'auteur mystère de "Madame Monsieur Bonsoir...". Par téléphone : Bertrand Lambert, auteur de l'enquête "Et si Patrick Le Bel n'existait pas ?" parue sur le site Rue89.
p. 37: "Il se passe toujours quelque chose au Club; ce n'est pas la brigade du rire, mais un spectacle à chaque fois inédit, une belle tranche de comédie humaine. L'invité qui vient d'arriver s'engouffre dans la salle de maquillage; si Bouygues est présent, on les laisse seuls. L'attachée de presse sentira d'elle-même s'il faut ou non fermer la porte, afin d'assurer un huis clos parfait. S'il n'est pas là, c'est Le Lay qui aura le privilège d'être seul avec l'invité, et ainsi de suite..."
p. 77: "Stratégie de défense anti-agression au-dehors, politique de verrouillage au-dedans, avec interdiction d'apparaître sur une autre chaîne, sous peine d'avertissement officieux. N'espérez pas pouvoir défendre votre travail lorsqu'il est mis en cause. Ni participer au décryptage de l'info en partageant l'expérience d'un procès fleuve, d'une campagne politique comme c'est l'usage."
p. 95: "J'ai appris beaucoup de choses, la tolérance et l'humilité. La tolérance devant les bassesses, tous les petits comportements, toutes les médiocrités. L'humilité de les accepter. En silence, comme dans toutes les entreprises. Ou peut-être pas, on ne choisit pas la télévision par hasard, c'est une certitude. Le besoin de reconnaissance -supérieur à la moyenne, un problème d'image, le besoin d'exister sous des millions de regards. La bataille d'ego est d'autant plus cruelle qu'elle touche ici à l'intime."
p. 17: "Car les rapporteurs n'ont pas fait dans la dentelle. Et balancent tout pêle-mêle; souffrance, colère, lassitude: "Infantilisation, caporalisme, cadences infernales, perte de sens", tout y passe... Peu à peu les journalistes se lèvent, prennent la parole sans l'avoir demandée, donnent chair aux accusations: "Impossible de faire comprendre en reportage que le sujet pour lequel on est parti ne tient plus..."