Citations de Patrick McSpare (191)
L'intérêt supérieur d'un royaume l'emporte sur la sauvegarde des individus, un bon agent secret en a conscience. Si tu refuses de l'accepter, peut-être au bout du compte ne mérites-tu pas ta victoire.
Des conseillers cramponnés aux faveurs des puissants, il y en a pléthore, mes bons amis, autant que de rats infestant un grenier à pain.
On va tous mourir, c'est juste une question de temps.
Premier principe : ressentir et percevoir. Second principe : ne pas oublier le premier principe.
Luka le savait désormais : même un minable pouvait redresser la tête. Il n'avait pas abdiqué en restant pleurnicher dans son coin. Et, s'il crevait de peur, c'était d'abord pour les deux êtres qu'il chérissait.
Cette fois, Modoin préféra se taire. S’il se référait souvent à Dieu, il connaissait mal les textes sacrés, d’où ses improvisations durant cette mise en terre. Ancien guerrier désargenté, il avait choisi de rejoindre l’Église parce que ses faits d’armes auprès du roi Pépin Ier d’Italie, fils de Charlemagne, lui garantissaient une charge d’évêque. Les avantages de sa position l’intéressaient bien plus que le goût du religieux, ce qui ne l’empêchait pas d’agir en loyal administrateur. Cependant, la loyauté n’irait jamais jusqu’à apprendre par cœur d’interminables prières.
— Pourquoi effleures-tu tant la serrure, Winigis ?
— Afin d’en mieux ressentir les éraflures. L’agresseur de la servante l’a crochetée. Cela signifie que la porte était fermée à clé avant l’intrusion.
— Et donc ?
— Cette fille a subi le rut d’un homme et non d’un démon, certifia le duc de Spolète en se redressant. Satan griffe les âmes, non les serrures. Pourquoi recourrait-il à de telles méthodes pour franchir un obstacle, alors qu’il sait passer au travers des murs ?
Tu le sais comme moi, on obéit mieux quand on aime obéir.
De nouveau, il était le dieu-ours, le destructeur d’empire. Il faillit céder à la tentation de rugir son défi à la face du monde mais se ravisa vite. Si près du fortin, cela pouvait provoquer l’arrivée d’une patrouille, en admettant que ces couards réunissent assez de courage pour grimper à cheval. Et Riquier ne voulait tuer qu’à des moments choisis, ceux où son secret ne risquait pas d’être découvert.
J'ai jadis risqué ma vie pour un homme, mais aucun homme ne risqua jamais sa vie pour moi.
Rien n'a de sens et aucune vie ne compte.
Il existe des hommes différents, même s’il sont rares.
La vie est trop courte pour se créer des contraintes.
- Un de mes compagnons a péri pendant l’assaut.
- Réjouis-toi. Vous aurez une part de moins à distribuer.
– Avez-vous essayé de la prendre, cette forteresse ? Ou , au moins, de vous y introduire ?
– Comment y parviendrions-nous, Tom ? Elle est protégée par des défenses mystiques fatales à tout humain hostile aux Fomoré.
– Si personne n'essaie jamais, c'est sûr qu'elle restera inviolable.
Le safran est le symbole inégalé de la sensualité.
Il ne faut jamais prendre au sérieux un satyre ivre.
Bien que pourvu d’une fort belle apparence, Apollon est souvent malheureux en amour.
Il fallait bien que les choses se paient. Et au prix le plus juste.
Les Fomoré encouragent l’individualisme, parce que l’union des foules leur nuirait. Trafiquants et criminels sont toujours impunis. Plus de prison, plus de peine capitale, sauf quand on défie les Maîtres ou leurs représentants. En cherchant à apprendre, par exemple. L’instruction est l’une des pires ennemies de la soumission…