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Critiques de Patrick Morel (12)
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Double meurtre à Rouen

C’est Alice, une amie (et collègue) qui m’a prêté ce livre. Double meurtre à Rouen est le livre de son oncle - Patrick Morel - et elle souhaitait que je le lise pour en donner un avis sincère et détaillé.

Je lis de plus en plus de polars (pour une fois que je tiens une de mes résolutions) notamment des français, et il faut croire que j’y prends goût ! Et ce qui est amusant, c’est que le dernier en date - Nostalgie, quand tu nous tues de Rodolphe Fontaine - se déroulait également à Rouen ! La ville est si glauque et si mal fréquentée que ça ?



La quatrième de couverture annonce deux meurtres dans Rouen et ses alentours (celui d’une vieille prostituée et celui d’un jeune écrivain venant de sortir un best-seller). Les policiers et les gendarmes du coin sont en compétition pour résoudre ces deux affaires mais on suit uniquement l’équipe de la police, divisée en deux pour l’occasion.

Ce qui m’a surprise voire désappointée, c’est que j’ai attendu pendant toute ma lecture ou presque, que les affaires soient réunies ou aient au moins un rapport l’une avec l’autre. Mais en fait non, elles n’ont absolument rien à voir. Je cherchais, réfléchissais, tournais ça dans tous les sens pour découvrir quel pouvait être le point commun entre les deux et, s’il s’agissait du même meurtrier, ce qui pouvait le relier aux deux victimes… Je n’ai pas été déçue mais véritablement surprise de comprendre, sur la fin (oui, je suis un peu longue à la détente !) qu’il s’agissait de deux enquêtes différentes, sans aucun lien. Je vous préviens, au cas où !



Deux enquêtes pour le prix d’une, donc ! J’ai largement préféré le cas de l’écrivain et j’ai bien aimé le tour que prenait l’enquête et sa résolution dans les dernières pages. L’affaire de la prostituée m’a moins passionnée et m’a paru un peu plus « tarabiscotée », un peu moins « abordable » (les affaires d’argent, c’est toujours compliqué), mais l’ensemble reste sympathique à suivre.

En revanche, que ce soit pour l’une ou l’autre, j’aurais un peu le même reproche à formuler : le rythme est un peu lent, notamment au début. Je pense qu’il est bon, surtout lorsqu’il s’agit d’un polar, de lancer l’intrigue et la réflexion assez rapidement pour que le lecteur soit vite happé, vite dans le feu de l’action. Comme un diesel, c’est un peu lent à démarrer mais ça s’améliore par la suite !



Deux victimes, deux affaires, deux équipes d’enquêteurs, deux groupes de témoins et suspects… ce qui fait beaucoup de monde à assimiler ! Je m’y perdais un peu au début (je peinais à faire la différence entre les policiers) mais c’est juste le temps d’adaptation, c’est beaucoup plus clair par la suite.

Finalement, je reconnais à Double meurtre à Rouen, beaucoup de personnages mais tout autant (ou presque) de personnalités travaillées et « complexes » ; c’est un des points forts du titre.

On s’attache à certains (Kamel Dridi), on en déteste d’autres (Céline Cauchy), on est intrigué par un ou deux autres (Lucien Povert en tête)… tous ces personnages sont assez marquants, loin d’être fades. C’est agréable de les suivre pendant la résolution des enquêtes car, finalement, plus qu’un roman policier c’est surtout un texte qui s’attarde sur ses héros…



Patrick Morel a choisi d’alterner les points de vue à chaque nouveau chapitre. On passe donc d’une équipe/enquête à l’autre dès qu’on change de chapitre. Cela dit, ceux-ci sont très courts (quelques pages à peine à chaque fois), on ne part donc jamais bien loin de l’affaire qu’on a laissée deux pages avant. Ce choix offre un rythme assez soutenu qui permet au lecteur d’avancer rapidement dans sa lecture. En revanche, il accentue également la confusion : les chapitres sont tellement imbriqués qu’on peut croire que les enquêtes sont liées et qu’elles vont forcément se rejoindre à un moment ou à un autre.

Dans l’ensemble, c’est agréable à lire. On décèle un certain style, c’est plutôt recherché et travaillé. De ce fait, il vaut mieux être un minimum concentré pour ne pas perdre le fil d’un dialogue, par exemple.





Les deux enquêtes ne sont pas extraordinairement originales mais sont assez bien menées (surtout celle concernant l’écrivain) par contre, attention, elles n’ont aucun rapport l’une avec l’autre ! Le suspense et le rythme mettent un peu de temps à se mettre en place mais la suite est plus « mouvementée ». Les personnalités sont marquées et marquantes et offrent à ce polar un aspect « psychologique » agréable
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Les bras en croix

Pas évident à résumer, mais pas grave la quatrième est là pour le faire à ma place. Si tu l'as parcourue, tu auras compris qu'il y a de quoi se mettre sous la dent. Des diamants de sang, des mutilations en mode “les bras m'en tombent”, une vieille affaire de suicide qui décide de refaire surface et de s'offrir un lifting, voilà pour les trois grandes lignes narratives.

J'avoue avoir été dubitatif (en un seul mot) la première fois qu'on m'a parlé de ce roman. Je craignais le fourre-tout bordélique, l'histoire imbitable à force de s'éparpiller dans trop de directions, l'auteur qui ne manque pas d'idées mais ne sait pas les trier.

Bon ben finalement c'était très bien.





Le mélange tient de la salade annoncée en quatrième, une vraie recette, pas une bouillie immonde et indigeste.

Si Morel flirte çà et là avec le too much de péripéties, il garde la maîtrise du bousin et sait s'arrêter dans l'escalade. Ok, il se passe énormément de choses, il y a du rocambolesque, du coup de théâtre, de la révélation fracassante à foison, mais on reste dans le cadre acceptable de la fiction. Pas de quoi tomber à bras raccourcis sur l'auteur en l'accusant d'avoir eu la main lourde, on se situe encore très loin des Ailes de l'enfer (le parangon cinématographique du nawak où chaque minute repousse le délire citius, altius, fortius).

Touffu, oui, chargé, oui. Mais clair. Si comme moi tu n'as pas lu "Double meurtre à Rouen", où apparaissent déjà certains protagonistes, tu ne te sentiras pas largué pour autant, quelques rappels permettent de capter les grandes lignes de ce qui s'est passé. Quant aux trois fils narratifs dont je causais plus haut, on ne s'emmêlera pas les pieds dedans. Séparément ou dans leurs noeuds quand elles viennent à se croiser via un personnage ou un événement, les intrigues slash enquêtes slash situations demeurent intelligibles pour toute personne qui a passé l'âge de lire Oui-Oui. Abandonne ici non pas toute espérance mais cailloux, miettes de pain et enclumes, ce n'est pas aujourd'hui que tu auras l'occasion de petit-pouceter. Suffit de suivre le sentier tracé par l'auteur.





Du bon boulot ET du beau boulot. Pour habiller son histoire, Morel n'est pas resté les bras croisés à attendre que les pages se remplissent de formules bateau. Rien à redire sur la forme, il déploie une langue riche et élégante. le sens de la formule, du dialogue, de la description, sans en faire des caisses ni te pourrir de scories à la “déclara-t-il soudainement en se passant sa main dans ses cheveux”.





Très bon roman, du bon, du beau, du beau nez, pour citer Cléopâtre.
Lien : https://unkapart.fr/les-bras..
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Double meurtre à Rouen

Réédité chez S-Active éditions en décembre 2020.

Comme son titre l'indique l'action de ce polar se déroule à Rouen et sa région. Lucien Povert est un vieux policier, fatigué et surtout désabusé. Il est assisté par les lieutenants Sanglard et Didri. Un jeune romancer est retrouvé mort près d'un hangar isolé, pratiquement au même moment le corps d'une prostitué est retrouvé à Rouen. Elle a été étranglée. Les deux meurtres ont-ils un lien?

C'est une enquête méticuleuse que nous propose Patrick Morel, rien n'est laissé au hasard, chaque détail va contribué à arriver au dénouement final.

les personnages sont bien croqués, parfois surprenants.

L'intrigue, mêlée à un meurtre perpétré 20 ans auparavant, se complexifie à souhait. Une écriture dynamique, un vocabulaire riche et des dialogues percutants, une histoire suffisamment bien ficelée pour nous tenir en haleine, un suspense palpitant, le tout nous entraîne et nous interroge. Je recommande.

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Double meurtre à Rouen

Il est des livres, comme ça, dont on n’attend rien et par lesquels on ne peut, du coup, être déçu. C’est un peu l’histoire de ma rencontre avec « Double meurtre à Rouen » de Patrick Morel.



Patrick Morel, je ne connaissais pas et « Double meurtre à Rouen » ne m’évoquait rien, si ce n’est qu’il devait parler de deux meurtres qui se déroulaient sur Rouen ou ses alentours.



Banjo ! (comme dirait Bullit, ou Ripper, je les confonds toujours), le roman s’axe bien autour de deux meurtres et se déroule dans les alentours de Rouen.



Mais, blague mise à part, ce roman est une rencontre du hasard et de la fainéantise.



Je suis assez fainéant et, dans mon cas, le mot « assez » est un doux euphémisme, comme dirait l’autre (mais, ne me demandez pas qui, j’ai oublié son nom, c’est dire si le type m’a marqué et, là encore, c’est un doux euphémisme, comme dirait le voisin de l’autre). Donc, comme vous l’avez compris, je suis économe de mes gestes (mais pas de mes pensées, puisqu’il m’arrive très souvent de penser sans bouger, alors que je bouge rarement sans penser, du moins, pensai-je à éviter de bouger tant que faire ce peut).



Si j’arrive à m’arrêter de m’interrompre avec des pensées inertes, je pourrais reprendre le fil de ma pensée et vous expliquer en quoi, le fait que je sois fainéant est pour beaucoup dans ma rencontre avec le roman « Double meurtre à Rouen », parce que, c’est tout d’abord une chronique sur un livre que je tente d’écrire et non une pastille humoristique ou une chronique de la vie quotidienne.



Moi = fainéant, donc, pour faire concis et tenter de rattraper le temps fou que je perds à soliloquer comme un loufoque. Et, comme je suis flemmard (vous ai-je déjà dit que j’étais fainéant), il m’arrive, parfois, quand je n’ai plus rien à lire, d’avoir la flemme de chercher quel ouvrage je vais dévorer. Oui, car, sinon, d’habitude (quand je ne suis pas fainéant, mais, comme la fainéantise, chez moi, est une constante, elle devrait être considérée comme une habitude, mais, pour trouver ma prochaine lecture je me fais violence et, la plupart du temps, je cherche, je creuse, je fouille, je farfouille et c’est dire si cela me prend du temps et de l’énergie). C’est bon ? Ai-je fini de m’interrompre avec mes considérations sidérantes ? Car, ce n’est pas tout ça, mais ma chronique m’attend !



Je cherche, donc, je fouille, je farfouille, des critiques, des chroniques, des articles, sur des romans policiers, afin de déterminer celui qui passera quelques heures entre mes mains.



Mais bon, là, j’avais chassé le naturel, mais il était revenu en métro (le galop n’étant pas assez rapide et parce qu’il faut bien vivre avec son temps).



Comme je redevenais naturel, la chasse, pas celle du naturel, mais celle du livre à dévorer, car, comme tout papivore, il faut trouver la proie pour que je dévore (même si je lis beaucoup sur liseuse, mais il n’existe pas vraiment de mot pour définir ceux qui dévore des romans sur ce média), la chasse, donc, me fatiguait. Et qu’il y a-t-il de plus éreintant, pour un fainéant, qu’un acte fatiguant ?



Mais là ! Pouf ! Pas envie. Oublié Babelio et ses millions de critiques, les listes des meilleurs romans policiers (que je trouve bien souvent mauvais), celle des meilleures ventes de polars (dont je trouve encore plus mauvais les livres qui la compose), et toutes les listes possibles et imaginables, car, lire une liste, ça me fatigue.



Aussi, du coup, j’ai décidé de faire de ma faiblesse une force et de ma fainéantise une occasion de découvrir, par hasard, sans préméditation, un roman policier et mon choix s’est posé sur...



... Bah ! sur « Double meurtre à Rouen », puisque c’est l’objet de cette chronique même si mes divagations pourraient donner du vague à l’âme à tout amateur de romans policiers.



Hé bien, je peux vous dire que, parfois, il est bon d’être fainéant.



Car, oui, autant le dire tout de suite, j’ai apprécié cette découverte bien plus que de nombreux romans policiers plus réputés qui me sont tombés des mains faute à un manque de style, à des personnages creux et à une intrigue tarabiscotée.



En effet, Patrick Morel fait l’effort, contrairement à nombre de ses confrères, de nous proposer, d’entrée de jeu, un personnage qui se démarque, bien qu’il ne soit pas le héros du livre, un style qui, sans être d’une originalité folle, propose tout de même une certaine fraîcheur par rapport à ses contemporains plus huppés, et une intrigue qui, sans rivaliser avec les plus grands livres à suspens, tient relativement bien la route.



En clair, si aucun des points du roman n’excelle par sa grandeur et son originalité, chaque ingrédient est suffisamment épicé pour éviter que le mélange ne devienne, au mieux, insipide, au pire, indigeste.



Car, si je reproche, bien souvent, l’utilisation d’un flic dépressif, cabossé par la vie, Patrick Morel n’a pas écouté mes doléances, mais, pour autant, bien que son personnage de flic, Lucien Povert, ait certaines caractéristiques que je dénonce, il n’en demeure pas moins un personnage fort et intéressant. Surtout qu’il est secondé par un policier à son opposé et qu’un troisième flic, aux antipodes des deux autres, va participer à l’enquête.



Pire... ou mieux... je ne saurais dire, même la petite stagiaire qui se veut un contre-pied d’un personnage usuel tout en en devenant un autre (oui, c’est compliqué, mais... la vie est compliquée) et qui m’a excédé au possible (c’est bien simple, j’avais envie d’être dans le roman pour lui foutre une tarte dans la gueule) de par cette réaction épidermique qu’elle m’a provoquée, renforce l’intérêt du livre (oui, car, d’un côté tu t’attaches à un personnage, de l’autre tu en détestes un autre qui n’est pas le méchant et te voilà pris entre deux feux, du coup, c’est plutôt bien joué.).



C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai suivi cette double enquête, ces trois ou quatre flics (oui, parce qu’ils sont deux, puis trois, puis trois et demi, puis quatre et demi, puis trois et demi... il faut avoir lu le livre pour comprendre) dont certaines particularités sont à peine énoncées alors que d’autres sont étalées...



Une certaine gouaille émaille ce roman, notamment grâce, dès le début, au personnage de Ruben, mais aussi une certaine patte qui offre une plus-value au roman.



Là où certains romanciers à succès mettent le curseur sur « Medium » au niveau des personnages, de la narration et de la plume, pour le pousser au maximum sur une intrigue tarabiscotée, Patrick Morel a le bon goût d’élever chaque ingrédient à un niveau supérieur à la moyenne sans, pour autant, sombrer dans des excès et c’est de cet équilibre déséquilibré que se nourrit le plaisir de lecture.



Bref, inutile dans dire plus, j’en ai déjà trop dit.



Au final, une bonne surprise, un bon roman qui, sans se hisser à des hauteurs stratosphériques, apporte un bon moment de lecture et c’est avant tout ce que l’on demande à un bon bouquin, non ?
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Double meurtre à Rouen

« Quand partent ceux qui gênent, ça fait de l’oxygène. » vieux proverbe russe !!! Un début de polar qui met tout de suite dans l’ambiance !!

Deux énigmes … deux enquêtes !! Du rythme !! Des rebondissements !!

Le meurtre d’un écrivain ou l’on découvre Des choses étranges dans le milieu de l’écriture et de l’édition !

Le meurtre d’une prostituée Rouennaise … un autre milieu !!

Une écriture dynamique avec des dialogues « bien soutenus » !!! Des chapitres courts qui permettent de bien suivre les deux intrigues en parallèle !!

Deux histoires captivantes ou l’auteur nous présentent des personnages torturés, complexes et psychologiques « atteints » !! Le plus de ce polar !!

Un polar qui nous promène dans les rues de Rouen et de sa banlieue …

A découvrir au risque d’être « subjugué » !!
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Double meurtre à Rouen

Double meurtre à Rouen, un polar percutant dont l’intrigue commence par le meurtre d’un jeune romancier qui connaît à peine le succès, ainsi qu’en parallèle le brutal assassinat d’une prostituée à Rouen. Ces deux enquêtes rythmées et pleines de mystère sont menées par plusieurs policiers aux caractères bien trempés : Lucien Povert, assisté par les lieutenants Sanglard et Dridi. Des personnages complexes, surprenants et intéressants, ainsi qu’une intrigue passionnante et impossible à lâcher, font de ce polar un délicieux moment d’angoisse et de peur !
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Sordides parkings

Patrick Morel est un habitué des romans policiers. Il n'en est pas à son premier essai. Je découvre avec Sordides parkings le capitaine Block. Un policier, intègre, pugnace qui ne s'en laisse pas compter. Il a beau être dessaisi de l'enquête sur la mort d'un SDF. Cela n'empêche pas notre enquêteur de poursuivre son chemin en tentant de retrouver une jeune étudiante à la vie apparemment bien rangée. Bien entendu, des liens vont se créer entre des histoires différentes et des liens différents. On est même parfois un peu perdus entre tous ces fils qui s'entrecroisent, mais c'est sans compter sur la perspicacité du capitaine et de ses deux coéquipiers. Sordides Parkings n'est pas un gentil polar, et les personnages ne font pas dans l'humanitaire. Le langage est cru, les situations violentes. Malgré les tergiversations du récit, De main de maître, Patrick Morel nous emmène jusqu'à la résolution de l'énigme. Bravo à lui. Je recommande cette lecture.
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Tempête à l'île Milliau

C’est par le plus grand des hasards que j’ai découvert ce thriller bretonnant. D’abord j’ai vu la couverture, que je trouve magnifique, et surtout le titre « l’Île Milliau » car j’y ai passé toute ma jeunesse dans cette belle région de Bretagne. A l’époque on disait les Côtes du Nord mais qu’importe. J’ai contacté l’auteur car ce livre est malheureusement en rupture et il a eu la gentillesse de m’envoyer un exemplaire. Je ne le connaissais pas non plus ce monsieur MOREL et « comme dirait l’autre » je l’attendais au tournant ce normand. Et quelle belle découverte. C'est agréable à lire. Je lui trouve un style plein de force, par un récit noir à certains moments non sans parfois une pointe d’humour. Il se passe énormément de choses, de coups de théâtre en révélations fracassantes, étonnantes et historiques. On ne s’ennuie jamais, c'est très recherché et travaillé. L’enquête est originale et rondement menée, les chapitres sont courts, le rythme soutenu ce qui permet au lecteur d'avancer rapidement dans le déroulement du récit. Les deux personnages principaux sont atypiques, poignants et offrent à ce roman un aspect non conventionnel. De Trébeurden à l’Île grande en passant par Lannion et Perros-Guirec, quel beau voyage ! Les lieux sont superbement décrits, imagés. En bref, une très belle intrigue qui se déguste et se savoure, autant pour ses paysages que pour la plume de l’auteur. Lisez le résumé et vous ne pourrez plus vous empêcher de le découvrir.
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Double meurtre à Rouen

Je ne connaissais pas découvert Mr morel au salon du livre de bolbec comme je fais collection de la collection polars en nord j ai pris ses deux livres ainsi que son dernier je viens de finir double meurtre à Rouen histoire niquel hâte de lire les suivants
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Les bras en croix

Un polar ... Une balade angoissante entre Notre dame de Boscherville ... Rouen ... Mont Saint Aignan ... Saint Étienne du Rouvray ... Isneauville ...

Des découvertes macabres ...des avants bras retrouvés plantés en terre ... puis un suicide, mais peut être pas ??

Deux affaires qui s'imbriquent ...

Des "histoires" de passion ... de vengeance ... d'argent ... de cupidité ... de jalousie ... de rancunes ...

Et si le passé refaisait surface ???

Une belle plume, posée ... ciselée et efficace !!

Une intrigue bien ficelée ... hypnotisante ... surprenante ...

Une intrigue à la "Patrick Morel" tortueuse mais efficace ...telle un labyrinthe fléché !!

On est embarqué ... hypnotisé par tant de folie et de machiavélisme !!

Des personnages forts, des enquêteurs tourmentés !!

Et cette petite histoire de fourmi ... Une note d'espoir ? D'espérance ?

Un polar sombre ... noir de la folie des hommes ... une analyse froide et pragmatique !!

"Celui qui s'applique à la vengeance garde fraiches ses blessures." Francis Bacon, extrait des Essais.

Un "joli" coup de cœur ... un beau moment de polar !!! Bravo !!


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Sordides parkings

Je viens de terminer Sordides parkings; comme pour le autres polars de Patrick Morel, je n'ai pas été déçue, l'intrigue bien ficelée, les personnages ,hauts en couleur ,tout m'a plu.

Il m'a captivée dès les premières pages et j'ai hâte de lire la suite.
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Tempête à l'île Milliau

La découverte du nord de la Bretagne sur fond de polar !

Une balade angoissante sur l’ile Milliau !

Qui a tué Soizic Goem ? Y aurait il un lien avec le passé ?

L’enquête est lancée et deux protagonistes rentrent en scène, un journaliste et une serveuse de restaurant.

On y découvre alors des personnages forts, atypiques et charismatiques qui feraient presque passer l’intrigue en second plan !

Une écriture précise, ciselée et efficace. Un rythme envoûtant et tenace, des rebondissements surprenants ! Un style recherché et structuré !

J’ai été captivée par ce polar et surtout par tous ses personnages. Le point fort de ce roman !

Une écrivaine disait que l’action devait venir des personnages et non l’inverse. Ce qui est le cas dans ce polar, les personnages ne subissent pas mais décident et font l’action.

Conquise !
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