[...]Elle m'ouvrit les yeux perdus, l'air hagard, elle tremblait. Je la couvrit d'un drap et la raccompagnait jusqu'à notre chambre comme une pauvresse que j'aurais secourue après un attentat. Elle se pelotonna contre moi pour se réchauffer et m'expliqua qu'elle avait eu une crise d'angoisse. Pourquoi ne m'avait-elle pas réveillé pour m'en parler ? Quelle angoisse ? N'avait-elle pas eu plutôt l'envie de dormir seule, ou de me fuir ? Je ne le sus jamais. Ce que je savais, c'est que je l'aimais.[...]