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4.1/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Suresnes , 1957
Biographie :

Né en 1957 à Suresnes, j’enseigne actuellement la philosophie à Poissy. J'ai publié à ce jour une trentaine de nouvelles dans des magazines spécialisés dans la fiction et le fantastique, notamment aux éditions Denoël (collection Présence du Fantastique, Territoires de l'inquiétude.), ou dans des quotidiens régionaux tels que “La Montagne“ ou l'Union“.

J’ai également publié de nombreux textes courts, poésies, aphorismes, ainsi que des essais sur des poètes contemporains, (Adonis, Yves Bonnefoy, Serges Brindeau, Max Alhau, etc.).

Premier prix du concours de la nouvelle organisée par « Infini » en 1994 avec « Mémoire du vent » et publication d'un court roman, « l'ultime songe de la cité » aux éditions Destination crépuscule.

Prix Georges Perros 1995 pour le recueil : « Second versant de la lumière ».

Plusieurs livres de poésie ont été édités, dont trois aux éditions l'Harmattan : « Paroles en ce pays muet », « Dans la brûlure des jours » et « Chemins naissants. », ouvrages que l’on peut se procurer à la Fnac où dans les bonnes librairies.

Par ailleurs, je suis intervenu plusieurs fois dans des lycées, (Mureaux, Verneuil sur Seine, lycée Français à Tunis), en tant que conférencier ou animateur d’atelier d’écriture.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Patrick Raveau
Moi /qui n’ai pas su trouver



Moi
qui n’ai pas su trouver
dans le buisson des voix anciennes
le poème et la main ouverte

et du faux infini qu’offre ce bleu
arrogant d’un ciel illimité    aveugle
ai cru cependant en l’amour infini
et porté mon songe
jusqu’en terre
l’immobile

et sous la pierre, la muette,
n’ai su comprendre
le murmure du temps
le grondement des mondes,
l’évidence la lumière que retient
le plumage de l’oiseau

moi qui ai rassemblé les fragments
d’une folie passagère
pour y coudre le visage de celle qui
muette chante encore
dans la pénombre
de l’universel émoi
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Patrick Raveau
J'habitais le silence…



Extrait 2

J'ai lu entre les doigts du vent
l'empreinte des terres que pétrissent nos mains,
la caresse dans le gel des feuilles, des longues nuits
d'hiver

où neiges couvrent le silence
cristallisent le souffle.

dans la brume glissante   la nuit
où dansent les mains  muettes

et j'ai cru lire dans ma propre mort
le silence de la terre que murmurent
les branches des forêts lointaines.
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Patrick Raveau
Tu cherches la source et le bleu…



Extrait 2

C’est ton regard pourtant
qui croît
derrière ces montagnes enneigées
et ce blanc silencieux    ton silence
qui rayonne
dans l’arc d’un feu intense
et brûle
au versant de tous monts
de toute mort

nulle source,
nul brasier ne couvrira ton enfance
de cendres
en tous points    elle croît
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Patrick Raveau
C’est là…



C’est là
dans le rougeoiement du soir
où l’esprit s’étend comme la lumière rase
sur la terre imbibée du sang
de l’été
comme un feu de lumières tardives
espoir et mort viennent réinventer
le silence

En ce pays où le ciel très proche nous invite
aux premières envolées de l’âme
et nous plonge dans l’argile
dans l’obscure demeure

l’humble costume séculaire nous abritant
qu’à peine ta voix chante par-dessus l’opéra
des silencieuses retombées de l’Être.

Au creusé des plus profondes rides
de la terre     il nous faut réapprendre
à croître  dans le point d’aube et vieillir
lentement
dans le feuillet
des couleurs
que la nuit viendra verser
sur nos corps

plus proches.
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Patrick Raveau
Secrètement …



Extrait 2

Effacé du décor, tu danses près de lui,
tes mains lourdes de la mémoire
tiennent le chevalet de cette peinture ancienne
et tu danses tout près de ce pays

Mais tu sculptes déjà la matière du passé
l’archet de tes musiques futures
le ballet au cœur duquel tu viendras mourir

Feuillages de mémoire, l’arbre viendra fixer
la mouvance et fleurir    l’immobile
en une longue danse
finale
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Patrick Raveau
Moi, l’aliéné le fou…



Moi, l’aliéné le fou
qui n’ai pas su aimer l’amour
comme j’aime la pierre muette
sous l’eau vive
La terre sous le gel
des saisons

Moi   l’illusoire    infini
L’ombre sans le soleil
la clarté vaine, aveuglante
sans même le vestige d’un bleu
que ton ciel printanier
a fait naître

Ce ciel en moi tout ce ciel vide
aujourd’hui cette démesure
privée de l’éclair de ton rire
du froissement de nos corps d’hier
et moi le froid le très froid
en moi    sans toi,
mes mains gelées qui cherchent le fruit
et l’or  sous la pierre
sous l’eau vive, ton visage tes lèvres

moi la terre qui pénètre la terre, qui entre
dans l’antre de mes jours
moi
sans
toi
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Patrick Raveau
Je me souviens de l’enfance…



Extrait 2

Nous étreignons nos chairs pour atteindre
l’envers de la matière
Éteindre le silence de nos mécaniques sans parole
et parfois s’ensoleille le monde
et nait un arc-en ciel

Mais pourquoi soudain, ce silence premier
Ce vide que nos bouches recrachent avides ?
La poésie est-elle muette, qui chancèle
aux lèvres des marionnettes humaines

et toujours cette pierre muette,
ce poème esseulé qui recouvre le bleu,
d’un blanc manteau d’oiseaux pâles
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Patrick Raveau
La clairière se fait rêveuse…



La clairière se fait rêveuse
de touches d’or en blé d’argent
nos yeux furent las d’attendre
que le feu brûle en son corps
de lumière    pâle
la rêveuse se fait murmure
femme dans le ruisseau du temps
qui la couche et l’emporte

Nue elle dort lumière fauve
sang furieux   rubis de feu sur la terre
notre mémoire
elle dort   iris blême
incendiaire lueur qui,
d’ici jusqu’aux nuits
que nos paumes couvent ensemble
Oisillon
fébrile de douleur vive
s’élève    éclair

et qui, là où soudain océan et soleil s’enfantent
rondeur rousse qui clôt le vide universel,
s’entrouvre un chant fragile

La clairière s’est faite chant du soir
rougeur sombre et cendres
de nos paroles vives
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Patrick Raveau
Friables…



Extrait 2

Qui es-tu
dans l’infini de nos visages
qui es-tu
lorsque nos chants s’éloignent ?

voleur de soleils que j’ai portés en toi,
je m’immobilise

au versant de mon ombre,
l’impossible lueur
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Patrick Raveau
Tu as cru en la rugosité…



Extrait 3

et tu as su mourir en chaque nuit
en chaque souffle pour qu’expirent les mots
et qu’inspirent les morts
et ce désert illimité
que tu franchis à chaque pas
en toi, hors de toi,
funambule sur l’équilibre fragile

Il t’a fallu mourir pour naître
à l’étonnement d’un jour d’automne,
noyé dans l’illusion du temps
il te faut écouter à présent
le souffle paisible
des braises et le crépitement
d’un feu qui brûle ailleurs
dans l’âtre d’une maisonnée enfouie
dans le temps
une vieille femme y contemple la flamme

où tendrement bleuit la nuit
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