Citations de Patrick Robinson (27)
La gratitude, c’est comme la beauté. Elle n’est que dans l’oeil de celui qui la regarde.
Ils ne vieilliront pas, comme nous à qui on a permis de vieillir,
L’âge ne leur pèsera pas, les années ne les marqueront pas,
Et quand viendra le crépuscule, et quand le jour se lèvera,
Nous nous souviendrons d’eux.
Lawrence Binyon
La bureaucratie anglaise est pire que la notre. Si j’appelle le premier Lord de l’Amirauté, il passera la balle au ministre de la défense, qui en parlera au premier ministre, qui mettra les choses au point avec le roi, lequel, je suppose, en parlera à l’archevêque de Canterbury, qui en parlera à Dieu, dont chacun sait qu’il est britannique. Et avant que tu aies eu le temps de comprendre, tout Londres bruissera de commérages et tout le monde essaiera de savoir ce que nous faisons.
En matière militaire, comme sur un ring de boxe, la règle est « défends-toi tout le temps ».
En règle générale, les SEALS se croient immortels. Selon les termes du général Patton, ils se débrouillent pour que ce soit « le pauvre con d’en face » qui meure à leur place.
Invincibles à toute aérienne ou navale, virtuellement insubmersibles, à l’abri de toute arme sous-marine conventionnelle, entourés d’une muraille de missiles et d’espions électroniques, protégés jour et nuit par un champ de radars informatisés, balayant tout autour d’eux, abritant leurs propres forces d’attaque aérienne supersonique…
Aucun mot ne peut décrire avec assez de précision l’invincibilité des porte-avions de la marine américaine. Sauf un. Imprenable.
Ou presque.
Rappelez-vous que nous ne sommes pas ici pour attaquer, sauf en cas d’agression délibérée contre nous… du style « eux ou nous ». Parce qu’il n’y a toujours qu’une seule réponse à cela : « Pas nous ».
Selon les règles toujours respectées d’un sous-marin en état d’alerte, personne ne parle jamais. Sauf pour dire quelque chose d’essentiel comme : « Feu ! ».
Les officiers en charge savaient bien qu’ils avaient affaire au problème permanent d’un gros coup – ils allaient appliquer 80 % de leur effort sur 33 % du problème.
Il y a un adage par les hommes de loi occidentaux. Ils disent : « Ne plaidez jamais pour obtenir vengeance mais seulement pour de l’argent. » Cet adage s’applique aussi aux actes de guerre : n’attaquez jamais quelque chose ou quelqu’un pour vous venger. Seulement pour l’argent ou le contrôle.
Vingt-quatre membres des forces spéciales, les soldats d’élite les plus impitoyables des États-Unis, contre la volonté collective d’un milliard trois cents millions de citoyens chinois et la détermination de leur marine forte de trois cent mille hommes. Les chances selon tous les standards en vigueur, n’étaient pas favorables.
Aux Chinois, bien sûr.
(…) on n’avait pas encore inventé le sinistre voyeurisme de la télévision de la fin du XXe siècle, avec son appétit vorace pour les souffrances, le chagrin et le désastre, qu’elle utilise désormais si volontiers dans sa quête sans fin et infantile du spectaculaire et de l’action.
La masse, multipliée par la vitesse au carré, égale un paquet d’inertie… Et sept mille tonnes multipliées ne serait-ce que par dix nœuds, ça suffit à te réduire en bouillie…
La solution politique habituelle – ne rien faire. La position cynique et apathique de tout homme d’État qui se respecte : ne vous lancez jamais dans une bataille que vous risquez de perdre...
Vous voulez dire que vous les laisseriez nous couler ?
Non, Andy. Si on en arrivait à un simple « eux ou nous », eh bien, il ne pourrait y avoir qu’une réponse à ce dilemme.
Pas nous. Correct, monsieur ?
Pas nous. Correct, Andy. Mais, officiellement, nous n’y sommes pas autorisés. Nos ordres sont d’éviter d’être repérés.
Je n’ai pas peur de mourir.
Nous non plus, intervient Shakira Rashood. Mais s’il y a une chance de remettre ça à plus tard, je pense qu’on devrait essayer de faire de notre mieux.
Les Anglais ont l’air stupides, comme ça, mais c’est juste une impression qu’ils donnent. Ça fait partie de leur éducation bizarre. En réalité, ils en savent toujours bien plus que ce qu’on s’imagine.
Bon sang, et pourquoi tout le monde est-il branché sur nos satellites ? Répliqua le président ?
Parce que votre estimé trou du cul libéral de prédécesseur a décidé qu’il serait disponible pour tout le monde, à sa façon habituelle des merdeux de gauche, vicieux, malhonnêtes et ne connaissant rien à rien.
Une des maximes des Seals lui revint soudain à l’esprit : « Dans la vie, il y a très peu de problèmes impossible à résoudre avec un explosif brisant.
Vous pensez être capable de nous égaler pour le matériel et la technologie militaires, mais vous n’y parviendrez jamais. De même que nous ne saurons jamais préparer comme vous les nouilles frites au poulet.