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Critiques de Patrick Sbalchiero (6)
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Enquête sur les exorcismes

Livres d’érudition qui aborde ce sujet sulfureux sous tous les angles avec un passage passionnant autour de la folie et un constat de pérennité dans l’histoire depuis l’Antiquité sur les manifestations du démon et sur les « remèdes » imaginés par l’homme quelque soit son époque, son origine et sa religion.
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Histoire du Mont Saint-Michel

J’ai acheté ce livre quand j’ai lu La promesse de l’ange de Frédéric Lenoir et Violette Cabeso, je l’ai bien feuilleté à l’époque mais je ne l’ai jamais vraiment lu correctement, mais suite à une décision subite j’ai voulu le lire, et je ne comprends pas pourquoi je ne l’ai pas fait avant. Comme beaucoup je sais que l’abbaye du Mont Saint-Michel est un des lieu les plus visiter de France, qu’il a été sous la révolution une prison d’état, et qu’il a été construit suite à la demande de l’archange Saint-Michel à Saint Aubert évêque d’Avranches au 8ème siècle. Bon faudra quand même trois apparitions de l’archange à Saint Aubert pour qu’il se décide à commencer la construction sur le Mont-tombe.



Bref en somme et après la lecture de ce livre, je m'aperçois que je n'en savais presque rien. Cela dit on peut dire que j'ai rattrapé un peu de mon retard, par exemple le Mont-Saint Michel n'a pas attendu la révolution pour être une prison contrairement à ce que je pensais, avant cette date il y avait déjà eu des prisonniers, mais comme la prison du Mont et moins veille que l'abbaye elle-même on ne peut pas trop savoir le chiffre exact de ces derniers, mais apparemment il n'y en aurait pas eu des milles et des cents. Cela dit il valait quand même mieux être prisonnier au Mont que dans les geôles nationales, puisque la prison du Mont Saint Michel (en dehors de la période révolutionnaire et après révolutionnaire) était " plus agréable à vivre contrairement à ce qui a été dit au XIXème siècle. Petite anecdote, sachez que c'est Napoléon III qui décida de fermer la prison, bien que le conseille municipal fit savoir son désaccord.



Ensuite, je trouve qu’il a été intéressant de suivre l’avancée du Mont sous la politique et les divers aléas de l’histoire. Véritable place forte, détruite par les Bretons allié du roi de France quand le duc de Normandie rentra en guerre contre ce dernier, restée fidèle au roi de France pendant la guerre de 100 ans bien que très difficile à défendre, ayant connu pour son plus grand malheur le régime des abbés commendataires, pour finir d’être mise à sac par les révolutionnaires (c’est pour ça que je déteste les révolutions, même si ça fait avancer ou reculer les choses (comme en Chine) ça détruit toujours les témoins du passé), le Mont Saint-Michel a connu dans son histoire 1000 péripéties, que l’auteur nous fait ici découvrir. En plus, rajoutez à cela la douzaine d’incendies dus aux guerres ou à la foudre, cette merveille d’architecture très difficile à construire n’a jamais cessé de souffrir, au point d'en perdre l'attrait qui faisait sa réputation de merveille.



Pourtant le Mont a aussi connu des heures de gloire, véritable lieu de pèlerinage (même pendant la guerre de 100 ans), habitants privilégiés sur les impôts, dons de nombreuses reliques, cité des livres « Les chanoines n’avaient pourtant presque rien laissé en quittant le site, mis à part un obituaire et un évangéliaire en caractères onciaux. En quelques années, le Mont devient « cité des livres ». Par tradition, les moines bénédictins sont une des mémoires vivantes de l’histoire de l’Eglise catholique. Depuis l’époque mérovingienne, leurs monastères constituaient autant de centres privilégiés de la vie intellectuelle à travers l’Occident latin. Leur amour des livres leur avait permis de recevoir puis de transmettre une large part de l’héritage de la culture gréco-latine. Toutes les grandes abbayes médiévales possédaient une bibliothèque importante. La communauté montoise bénéficia de trois facteurs déterminants : la création d’un scriptorium après 965, l’intérêt d’abbés successifs pour les choses de l’esprit et le talent d’enlumineur de nombreux moines. » , ou encore aidé pour sa construction par les grands du royaume, le mont malgré ses déchéances n’a jamais cessé d’être admiré, ou à défaut de renaître constamment de ses cendres...



Enfin bref, il y aurait encore beaucoup à dire, mais même si ce livre date un peu et si vous cherchez des infos sur ce magnifique Mont, je vous en conseille la lecture sans problème, en plus à la fin il y a un récapitulatif chronologique, et ça c'est le genre de chose que j'adore !
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Mystérieuses reliques



Patrick Sbalchiero, historien, a notamment publié Les Phénomènes extraordinaires de la foi et Douze énigmes qui défient la science. Cet ouvrage intitulé Mystérieuses reliques et sous-titré le Suaire de Turin et autres énigmes présente différentes reliques chrétiennes, notamment celles du Christ et de la Vierge Marie. L’auteur retrace, quand c’est possible, leur cheminement parfois complexe et ponctué de zones d’ombre à travers les âges. Il questionne aussi leurs conséquences réelles ou supposées dans la vie quotidienne : miracles, pèlerinages, sainteté.







Pour commencer son ouvrage, l’auteur pose cette question : « Et si notre époque hypertechnologique, numérique et scientifique se passionnait sans se l’avouer pour les reliques religieuses ? » Cette interrogation se présente comme réellement pertinente, car chacun peut librement constater « l’impressionnante affluence des fidèles lors des ostensions du linceul de Turin ou d’autres grandes reliques ». Ces cortèges de fidèles, dont certains parcourent des milliers de kilomètres pour apercevoir quelques secondes une relique, ne peuvent que provoquer notre rationalité et surtout notre rapport à la foi. En abordant ce sujet complexe, n’oublions pas que nous vivons à une époque où les individus dépendent de plus en plus des nouvelles technologies.







L’auteur explique la signification du mot relique « qui vient du latin reliquia signifiant ce qui reste, vocable lui-même dérivé du verbe relinquere : abandonner, laisser derrière soi ». Il précise « qu’une relique, c’est ce qui demeure d’un saint après son trépas, mémoire matérielle et signe spirituel d’une participation à la sainteté de Dieu ». De même, il convient de savoir que « la présence de reliques est attestée dans plusieurs grandes religions. Outre le judaïsme et le christianisme, l’islam connaît un culte des reliques, certes moins prégnant que dans la tradition biblique, mais réel ».







Avant toute chose, prenons le soin d’écrire que ce culte des reliques peut amener son lot d’incompréhension, d’étrangetés voire même de bêtises. Il écrit donc : « Comme n’importe quel visiteur, j’ai observé avec intérêt les sandales du prophète au palais d’Istanbul. Les neuf épées de Mahomet constituent un trésor authentique aux yeux de maints musulmans ». Le christianisme n’est guère exempté de ce genre de curiosité : il existe aussi des sandales du Christ, deux de ses berceaux, et également son prépuce (au Moyen Âge, il y eut jusqu'à quatorze « saints prépuces » identifiés) …







Cependant, l’auteur énonce avec raison que « le Linceul de Turin est la relique la plus populaire, aucun objet de la Passion n’aura été davantage au cœur de la curiosité de générations de fidèles et de chercheurs ». C’est vrai qu’il s’agit d’un linge extraordinaire, quand on prend la peine de l’étudier sérieusement loin des passions, des sentiments et de l’idéologie. Peut-être même n’a-t-il pas encore livré tous ses secrets ? L’avenir le dira !







Ainsi, les enjeux soulevés par Sbalchiero sont clairement identifiés. Il veut répondre à différentes questions, nous en citerons quelques-unes : « A quoi servent les reliques pour les femmes et les hommes du passé et du présent ? Ont-elles une fonction religieuse ? Quel rapport avec les Evangiles ? Doit-on leur attribuer un pouvoir de guérison et lequel ? »







Pour apporter des éléments de réponse, il considère « qu’il paraît intéressant d’emprunter une autre voie, souvent négligée, au-delà d’une histoire matérielle, celle des liens privilégiés qui unissent des hommes aux reliques et qui se déclinent sous les modes les plus divers : culturel, politique, philosophique, juridique, théologique… »







Il faut maintenant être très clair : les reliques ne sont pas des totems, ni des fétiches encore moins des porte-bonheurs. Nous lisons avec intérêt ce qui suit : « Selon l’Eglise catholique, les reliques ne sont aucunement des objets magiques. En elles-mêmes, elles n’ont aucun pouvoir miraculeux. Elles tirent leur valeur du seul fait qu’elles furent la propriété de saints authentifiés, et qu’à ce titre, Dieu accorde à travers elles bienfaits et prodiges ».







Ce folklore autour certaines prétendues reliques ne doit pas occulter le fait qu’il en existe de vraies. Des études sérieuses leur furent consacrées. Sbalchiero remarque « qu’un simple coup d’œil jeté sur les rayonnages des bibliothèques aide à mesurer l’importance numérique des livres consacrés aux reliques vénérées depuis l’époque du Christ ». Il ajoute que « deux catégories de livres se détachent : des ouvrages de piété et ceux abordant la question des analyses scientifiques de ces objets. Les premiers nourrissent la foi des croyants tandis que les seconds se penchent avec détail sur la matérialité, la datation, la chronologie et les méthodes de fabrication de ces objets ou vêtements ».







Il estime malgré tout que « ces deux perspectives, importantes et quelquefois bien associées, n’épuisent ni l’importance ni la richesse du sujet ». Il a donc « cru bon de ne pas évoquer dans ce livre les reliques habituellement référencées par les spécialistes » pour se pencher « sur les restes qu’il a eu la chance de voir de ses propres yeux ». Toutefois, il explique n’accorder aucune place au Graal dans son étude car « nul ne l’a jamais possédé et conservé. Il n’a jamais été reconnu par aucune Eglise chrétienne ».







En définitive, cet ouvrage sympathique décrypte le phénomène des reliques, passionnant, fascinant et inquiétant à la fois, parce qu’il peut conduire à certaines dérives. Nonobstant ces dernières, nous pensons fortement que les reliques, comme celle du Linceul de Turin, renvoient à eux-mêmes les scientistes, les agnostiques et autres athées, car la science se montre en définitive incapable de les expliquer. En son temps, Jean-Paul II avait dit du Linceul qu’il est « une provocation à l’intelligence ». Nous donnons raison sur ce point…











Franck ABED
Lien : http://franckabed.unblog.fr/..
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Les lieux de hantise en France

Ce livre regroupe les lieux, pour les 3/4 en France, dans lesquels il s’est passé et se passent même encore parfois, des choses étranges et inexpliquées.

On y retrouve évidemment des cas de dames blanches mais aussi des apparitions et des choses beaucoup plus étranges encore.



Les faits sont classés par ville ainsi on peut chercher la nôtre dans le sommaire présent à la fin du livre.

Les auteurs ont recensé les cas les plus connus et ceux qui ont été vérifiés. C’est un bon ensemble de faits qui peut aussi permettre aux lecteurs d’en découvrir même s’il connaît les plus célèbres.

Personnellement j’en connaissais certains mais la plupart m’était totalement inconnue.



Ce qui aurait pu être encore plus intéressant c’est de retrouver les procès verbaux, interviews ou témoignages des personnes ayant vécu ces moments.

Ici les faits nous sont donnés un peu froidement et je trouve cela vraiment dommage… Avoir des témoignages rapportés auraient, selon moi, rajouté du poids aux différentes histoires et apporté un vrai plus au livre.

Les auteurs auraient pu aussi de temps en temps rajouter une photo ou un dessin des lieux où se déroulent les faits.

Certains lieux ne sont pas clairement indiqués et je doute pouvoir retrouver le lieu exact de chaque fait si j’avais envie d’y aller sur place pour me rendre compte…



En général l’idée de ce livre est une bonne idée mais cela aurait pu être encore mieux si les anecdotes avaient été approfondies.

Si vous appréciez les histoires de fantômes, de lieux hantés ou de situations inexpliquées ce livre vous plaira. Ensuite rien ne vous empêche de chercher dans d’autres livres d’autres informations sur les lieux ou situations plus précises.
Lien : https://fais-moi-peur.blogsp..
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Lumières de saint Padre Pio. Pensées et prières

Dans ce petit livret, Patrick Sbalchiero nous dépeint saint Padre Pio au travers d'anecdotes et de réflexions. Il évoque son rapport au mystère de la foi, ses relations avec l’Église, son obéissance.

En 16 courts chapitres, nous découvrons un homme simple et profondément religieux, pénétrer de l'amour de Dieu, et proche des hommes. Un véritable humaniste.
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Petite vie de Padre Pio

Bonjour,



Lorsque j'ai lu la petite vie de Padre Pio, j'avais été attiré par les phénomènes extraordinaires qui entouraient sa vie. Ensuite, j'ai lu une biographie plus complète, enfin, je me suis renseigné au sujet de Jean DEROBERT, un prêtre français qui fut son fils spirituel.



Ce qui m'a frappé dans ce personnage, c'est l'absence totale de concession au mal, la droiture qui éloigne les tordus. Quand on vient le voir, c'est pour se confesser, et pour communier.



De constitution un peu chétive, il intègre chez les franciscain, le tiers-ordre des capucins. Sans être issu d'une famille des plus pauvres -son père possède un lopin de terre, mais pour payer les études de son fils il doit partir travailler aux Etats Unis. Ce n'est pas un élève brillant, mais il est intime du Christ et sa vie apostolique se centre sur les trois missions essentielles du prêtre : le sacrement de réconciliation, la messe & la consécration de l'eucharistie, au cours de laquelle il revit la passion du Christ -sa messe dure 2h30, la prière (5 rosaires complets par jour ! = SUPER PADRE)



L'ouvrage passe brièvement sur les désagréments qu'il a subis à cause de clercs jaloux et à cause des religieux de son ordre qui épongent avec les dons qu'il reçoit, leurs erreurs de gestion. Mais la générosité des visiteurs est telle qu'elle lui permet de financer un hôpital, les miracles n'étant pas destinés à tout guérir !



Lisez l'ouvrage et complétez ses apports avec ceux d'internet
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