L'ordre [des médecins] garde à sa disposition tout un arsenal d'articles pour tenir ses ouailles en laisse et s'en débarrasser à tout moment. Il ne juge pas utile de s'intéresser aux erreurs médicales. Braves gens, qui vous retrouvés amputés du mauvais bras, inutile de glisser la moindre plainte dans la "bocca di leone", aucune suite n'y serait donnée. Les membres de cette vénérable institution, qui, en général, ne brillent pas par leur savoir, seraient bien en peine d'apprécier une erreur technique qu'ils commettent eux-mêmes tous les jours. Le tout, à leurs yeux, est d'y mettre les formes.