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3.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris 10e , le 07/02/1875
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 19/06/1964
Biographie :

Paul-André Lesmoine, est un bibliothécaire et historien de l'art français, membre de l'Institut et directeur du Cabinet des estampes.
Travaillant au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale dès sa sortie de l'École, il seconde notamment son maître Henri Bouchot pour l'exposition de mai 1904 sur les primitifs français au Pavillon de Marsan. Il y est ensuite nommé stagiaire et entre dès 1907 au Comité de l'art français.
Il fréquente les salons où se rencontrent les artistes. C'est chez Henri Rouart qu'il rencontre sa future épouse, Suzanne, petite-fille de Paul Gavarni.
Il est conservateur en chef du Cabinet de 1925 à 1939.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Mais si M. Degas adopte déjà pour ses pastels une facture plus heurtée, il garde cependant dans ses peintures son faire lisse et harmonieux de la belle époque, sa manière délicate de marier les tons. Il est d’ailleurs servi en cela par un œil étonnant, un œil qui, bien avant la photographie instantanée, avait saisi au vol les mouvements du pursang, décomposé son galop, et rendu celles de ses attitudes curieuses et souvent bizarres, dont on s’aperçoit à peine tant elles sont brèves, et qui, exagérées et vulgarisées par la photographie instantanée donnent parfois aux chevaux de courses de certains artistes contemporains l’air de joujoux mécaniques subitement cassés, leur ôtant souvent toute impression de mouvement... quand elles ne semblent même les faire reculer. Mais M. Degas, bien qu’ayant saisi un des premiers cette décomposition des allures du cheval, n’en a pas abusé, et a, au contraire, généralement choisi avec adresse celles d’entre elles qui exprimaient le mieux la vie et le mouvement.
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Ses contemporains, et d’autres, depuis, l'ont comparé à Hogarth, à Goya, à Watteau, à La Bruyère, à La Rochefoucauld ; on a oublié Chamfort, auquel il s'apparente cependant comme esprit. Mais Gavarni est avant tout Gavarni, et c'est là sa véritable gloire : il a créé le genre qui l’a rendu célèbre, caractérisé par une alliance étroite entre l’art et l'esprit, et il en est resté le maître incontesté.
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Edgar Degas avait retrouvé à Rome un de ses camarades de l’atelier de Lamothe, Elie Delaunay, qui avait eu le prix de peinture en 1856 et avait, l'année précédente, exécuté les peintures décoratives de la chapelle de la Visitation Sainte -Marie, à Nantes. Il y retrouva également les sculpteurs Paul Dubois et Chapu, Bizet, le futur auteur de Carmen , pensionnaires eux aussi de la Villa Médicis, et se lia surtout avec Léon Bonnat qui y avait été envoyé en 1857. C’est enfin à Rome que M. Degas fit la connaissance de Gustave Moreau, un peu plus âgé que tous ces jeunes gens qui avaient pour lui une profonde admiration, et dont il fit alors un curieux portrait, actuellement au musée Gustave Moreau, qui atteste des relations qu’entretinrent les deux artistes.
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Le groupe des Indépendants était alors un groupe très hétéroclite qui, à part quelques idées communes, avait réuni les tempéraments les plus divers, et avec lesquels M. Degas n’eut que peu de points de contact. Il s’en rapproche seulement en ce qu’il est, lui aussi, révolté contre l’art officiel (ne suggérera-t-il pas plus tard à un député de demander le « rattachement du ministère des Beaux-Arts à l’Assistance Publique I »), puis en ce qu’il affecte de mépriser les anciennes règles de la composition et qu’il emprunte tous ses sujets à la vie contemporaine. Mais le grand principe nouveau apporté par les Impressionnistes, la peinture en plein air, directement d’après la nature, M. Degas ne l’adopta jamais.
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« Les lettrés expliquent les arts sans les comprendre»... cette boutade de M. Degas résume fort bien son profond dédain de la critique d'art, en même temps que son mépris de toute publicité. Elle est, en tout cas, peu encourageante pour ceux qui veulent audacieusement tenter d'exprimer toute leur admiration, non seulement pour cet art si personnel et si passionnément intéressant, mais aussi pour le caractère de M. Degas, pour la dignité, rare à notre époque de réclame à outrance, de cette vie d'artiste, si discuté, si célèbre, et, en même temps... si mal connu !
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En effet, cette modestie... nous allions presque dire cette sauvagerie, d'artiste a cela d'étonnant qu'elle ne cesse pas avec la célébrité, et que, lorsque le maître si âprement combattu jadis voit son magnifique talent enfin reconnu et apprécié, il garde aussi jalousement qu'autrefois le mystère de son travail, l'intimité de son intérieur, n'accueillant que quelques vieux amis ou de jeunes artistes qu'il sent vraiment épris de leur art.
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Car, bien qu'il ait un rare sens du comique, qui a pu faire dire à Banville qu'il était «notre plus grand auteur comique après La Fontaine et Molière », Gavarni a horreur de toute exagération et répugne à déformer des traits. Il n’est donc pas un caricaturiste, mais un ironiste merveilleux. Il souligne et ridiculise, certes, les travers et les vices, mais par leur vérité seule et par leur ressemblance.
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Les tendances de M. Degas, son caractère et son tempérament combatifs l’attiraient évidemment vers ce groupe d’artistes ; mais il est à remarquer que s’il devint un lutteur acharné et passionné, ses différents changements de manière se firent, cependant, toujours assez lentement, comme après mûre réflexion, témoignant par cela même de la force de sa personnalité.
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