En sondant à la tarière les dunes de sables soufflés, puis en creusant à la pelle des fosses pédologiques, là ou les carottes de sondage m'avaient indiqué la présence de traces d'humus en profondeur, je mis au jour des paléosols, témoignages d'épisodes de stabilisation, puis d'érosion éolienne.
Je confesse avoir ressenti une véritable émotion de chercheur - que j'ai ensuite retrouvée, comme apprenti archéologue, sur le mont Palatin, à Rome - à mettre en évidence la trace d'événements passés, des paléo-environnements, comme disent les savants.