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Citation de le_Bison


Elle s'appelait Julie.
Il avait déjà payer ses vingt-cinq dollars à la grosse Mme M. qui fumait comme un pompier (pas de réduction pour jeunes débutants), et comme Terry avait lourdement et crûment claironné que la bite de Ferguson n'avait jamais connu la chatte, ce n'était pas la peine de faire semblant d'avoir déjà pris cette route, la route en l’occurrence étant un étroit couloir qui menait à une petite chambre sans fenêtre meublée d'un lit, d'un lavabo et d'une chaise, et tandis que Ferguson empruntait ce couloir en suivant l'admirable derrière ondulant de la jeune Julie, la bosse de son pantalon ne cessait de grossir à tel point qu'arrivés dans la chambre, quand Julie lui demanda de se déshabiller elle regarda sa bite et lâcha : Ben dis donc tu bandes vite, petit, et cela plut énormément à Ferguson de savoir qu'il était assez viril pour avoir une érection plus rapide que la plupart de ses clients adultes, et tout à coup il se sentit heureux, plus du tout angoissé ni effrayé même s'il ne maîtrisait pas parfaitement les règles de base de la rencontre comme lorsqu'il essaya de l'embrasser sur la bouche et qu'elle rejeta la tête en arrière en disant, pas de ça, chéri, garde ce truc pour ta petite amie mais elle le laissa poser ses mains sur ses seins menus et l'embrasser sur l'épaule, et comme c'était bon quand elle lui lava la bite au lavabo avec du savon et de l'eau chaude et c'était encore meilleur quand il accepta ce qu'elle appelait un moitié-moitié sans savoir ce que c'était (fellation + copulation) et ils s'allongèrent sur le lit et la première moitié du moitié-moitié fut tellement agréable qu'il eut peur de ne pas tenir le coup jusqu'à la deuxième moitié, mails il y arriva malgré tout et ce fut la meilleur partie de toute l'aventure, celle qu'il espérait depuis si longtemps, dont il rêvait depuis si longtemps, la pénétration si longtemps différée dans le corps d'une autre personne, l'acte d'accouplement, et les sensations d'être à l'intérieur d'elle furent si puissantes que Ferguson ne put se retenir et qu'il jouit presque immédiatement, si vite qu'il regretta de ne pas s'être mieux contrôlé, de ne pas avoir été capable de différer l'orgasme au moins de quelques secondes.
On peut recommencer ? demanda-t-il.
Julie éclata de rire, un gigantesque accès d'hilarité qui rebondit sur les murs de la minuscule chambrette. Puis elle dit : Tu jouis, t'es fini, petit rigolo, à moins que tu n'aies vingt-cinq dollars de plus.
J'ai à peine vingt-cinq cents, dit Ferguson.
Julie se remet à rire. Je t'aime bien, Archie, dit-elle. Tu es beau garçon et tu as une belle queue.
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