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Note moyenne 4.06 /5 (sur 171 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Burgos , le 11-09-1970
Biographie :

Philosophe et écrivain, Paul B. Preciado a traversé beaucoup de frontières dans sa vie. D'abord celle terrestre, de l'Espagne à la France, qui le plonge quotidiennement dans un univers multilingue. Ensuite celle du genre, de femme à homme.
Après l'école, grâce à une bourse, Preciado quitte Burgos pour Madrid, puis New York et les études de philosophie aux côtés de Jacques Derrida à la New School, puis Princeton pour un doctorat de théorie de l’architecture. Après une thèse aux Etats-Unis, il commence à prendre de la testostérone pendant plusieurs années accédant ainsi à une expression de genre plus fluide (gender fluid). Il documentera ce processus et ses injections "pirates" dans son ouvrage "Testo Junkie" (2008).
C'est grâce à son poste d’enseignant à l’Université Paris VIII, qu'à lieu sa rencontre avec l’écrivaine Virginie Despentes. Elle sera sa compagne pendant dix ans.
En novembre 2019, il est invité aux Journées internationales de l’École de la Cause Freudienne, une des plus importantes institutions de psychanalystes lacaniens de France. Son intervention déclenche un tel débat entre les experts qu'il décide de publier son texte dans son intégralité en 2020 chez Grasset : "Je suis un monstre qui vous parle".
Depuis 2013 il rédige une chronique régulière sur le genre, la sexualité, l'amour et le bio-politique pour Libération. La compilation de ces chroniques a mené à la parution du recueil : "Un appartement sur Uranus" en 2019.
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Source : https://www.letemps.ch/societe/paul-b-preciado-pardela-bien-male
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Paul B. Preciado est philosophe, écrivain et commissaire d'exposition, auteur de "Dysphoria Mundi". Michel Agier est anthropologue et ethnologue, auteur de "La peur des autres". Tous deux livrent leurs plaidoyers pour un futur désirable. Ils sont les invités du Book club. #litterature #queer #bookclubculture ___________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4UoUgqvApxm5Vrqv ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
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Citations et extraits (131) Voir plus Ajouter une citation
J'hésite entre me suicider, devenir serial killer, consacrer ma vie au développement transmoral de l'humanité comme espèce, sa mutation intentionnelle, ou fonder une force armée transféministe qui aurait pour mission de buter tout ce qui s'oppose à elle, sans distinction.
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"Le modèle panoptique a l'avantage de réunir ce que l'on tient souvent pour distinct : le contrôle social le plus intrusif, le libre marché et la démocratie la plus poussée."
[Christian Laval]
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La révolution ne commence pas par une marche au soleil, mais par un hiatus, une pause, un déplacement minuscule, une déviation dans le jeu des improvisations et des apparences.
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Ni à l'époque, ni aujourd'hui, je n'ai demandé qu'on me "donne" la liberté. Les puissants ne cessent de promettre la liberté, mais comment pourraient-ils donner aux subalternes quelque chose qu'ils ne connaissent pas eux-mêmes ? Paradoxe : celui qui attache est aussi emprisonné que celui dont les mouvements sont entravés par les cordes nouées.
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C'est l'histoire de la fin des démocraties dans l'Occident. Comment la finance a découvert qu'elle s'accommodait très bien des régimes autoritaires – et même qu'elle préférait les régimes autoritaires car on consomme encore mieux les poings liés.

Préface de Virginie Despentes
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Ce qu’il faut, comme le dit Franco Berardi Bifo, c’est érotiser la vie quotidienne, c’est déplacer le désir capturé par le capital, la nation ou la guerre, pour le redistribuer dans le temps et l’espace, qu’il traverse tout et qu’il nous traverse tous.
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Ce que le discours scientifique et technique occidental considère comme les organes sexuels emblématiques de la masculinité et de la féminité, le pénis et le vagin, n'est pas plus réel que le Rwanda ou le Nigeria, que l'Espagne ou l'Italie. Il y a une différence entre une colline verte qui pousse de l'autre côté d'un fleuve et un désert qui s'étend du côté balayé par le vent. Il y a le paysage érotique d'un corps. Il n'y a pas d'organes sexuels mais des enclaves coloniales de pouvoir.
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La pose de Hefner en architecte n’avait rien d’un canular, elle dévoilait les ambitions architecturales de ce qui, à première vue, semblait n’être qu’un simple projet de presse à contenu érotique. Playboy était bien plus que du papier et des filles nues. De 1950 à 1960, le magazine était parvenu à créer un ensemble d’espace qui, à travers une diffusion médiatique imparable, avaient réussi à incarner une nouvelle utopie érotique de masse. Le magazine avait popularisé les dessins de « L’appartement-terrasse Playboy » (Playboy penthouse apartment), de la « cuisine sans cuisine » (kitchenless kitchen) et du « lit tournant » (rotating bed) qui seront réalisés à l’intérieur du Manoir Playboy en 1959.
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Les commémorations les plus belles sont celles que célèbres les révolutions invisibles, les transformations sans date de commencement ni de caducité. Qui célèbre l’herbe quand elle pousse?

Le ciel changeant de couleur? Qui célèbre la lecture d’un livre? L’apprentissage d’un nouveau geste? Qui célèbre le dernier instant de bonheur avant une mort subite? Il faut oublier les anniversaire. Il. Faut oublier les repères et laisser tomber les reliques. Pour célèbre toutes nos autres naissances possibles.
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La misère ça t'écrase comme un camion renversé sur toi – elle te saisit et elle te broie. Et tu ne l'oublies pas.

Préface de Virginie Despentes
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"Ciel, Amour, Liberté : quel rêve, ô pauvre Folle !

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