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3.22/5 (sur 219 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ossun , le 05/03/1910
Mort(e) à : Ville-d'Avray , le 29/10/1997
Biographie :

Paul Guth, né le 5 mars 1910 à Ossun, mort le 29 octobre 1997 à Ville-d'Avray, est un humoriste, journaliste et écrivain français.

Paul Guth est né dans une famille modeste, son père Joseph Guth était mécanicien. Paul Guth commence ses études à Villeneuve-sur-Lot. Il poursuit des études littéraires à Paris au lycée Louis-le-Grand avec comme condisciple Thierry Maulnier. Paul Guth l'appelle la « Khâgne des Années folles », qui réunissait Robert Brasillach, Maurice Bardèche, Étiemble, Paul Guth lui-même, Robert Merle, Henri Queffelec, Roger Vailland, Georges Pompidou, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Louis Achille et le Vietnamien Pham Duy Khiem. Puis il fait des études supérieures à la Faculté de Lettres de Paris (Sorbonne) et deviendra agrégé des lettres en 1933. À cette date, il commence une carrière universitaire classique qui sera interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Il sera professeur de lettres pendant dix ans aux lycées de Dijon, de Rouen et Janson-de-Sailly, à Paris.
Après la guerre, il se consacre d'abord à la littérature puis au journalisme et à la radio. Il obtient même en 1946 le Prix du Théâtre pour Fugues.
En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile.
Ses "Naîfs" se passent entre Villeneuve s/Lot et Paris, succulente écriture d'une époque révolue.

L'œuvre de Paul Guth comprend aussi une série romanesque de quatre volumes sur Jeanne la Mince qu'il publia entre 1960 et 1969 . Dans cette série, il retrace la vie d'une jeune femme, Jeanne la Mince, qui part à la découverte du monde.
Pris depuis douze ans par de grands travaux d'Histoire, Paul Guth revient au roman en 1977 avec Le chat Beauté, La même année, Paul Guth toujours aussi narquois et réactionnaire publie Notre drôle d'époque comme si vous y étiez
En 1976, les Lettres à votre fils qui en a ras le bol sont un cri d'amour pour les jeunes et d'espoir en leur bonheur et leur courage. Il évoque également sans détour la plupart des problèmes de la jeunesse . Trois ans plus tard, dans Lettre ouverte aux futurs illettrés, il s'adresse à nouveau à la jeunesse.
Paul Guth a également participé à la rédaction de livres pour enfants. Parmi eux, il publie Les Passagers de la Grande Ourse en 1944 en compagnie de Paul Grimault. Le livre raconte les mésaventures de Gô
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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Quand je vis, du dehors, la maison qui m'attendait, j'eu peur. Elle penchait si fort qu'elle ne pouvait, me semblait-il, que tomber. Mon collègue qui était du pays m'affirma qu'il connaissait dans la ville une centaine de maisons qui penchaient davantage. C'était le charme du Moyen Âge, que venaient photographier les touristes. Ma propriétaire aussi penchait. C'était une vieille dame, veuve d'un général. Elle se propulsait en avant par un déboîtement qui, à chaque pas, inclinait son corps selon un angle dangereux. Les lois de la pesanteur exigeaient qu'elle tombât. Par un miracle dont elle ne semblait pas étonnée, elle restait debout.
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Le téléphone à tué une des formes les plus exquises de l'esprit français : l'art épistolaire.
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Dans ma naïveté des débuts, j'ai cru qu'on faisait le professorat pour poursuivre, en enseignant, une aventure artistique. Il me semblait inadmissible qu'on enseignât le dessin ou la musique sans faire de la peinture ou de la musique. Or, parmi mes camarades d'études du professorat de dessin, deux seulement ont continué à peindre.
Mon enseignement est vécu. Il sera d'autant plus riche que mes élèves se rendront compte que leur professeur ne se borne pas à les endoctriner de haut, mais qu'il vit avec eux la même aventure.
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J'avais fini mon service militaire. J'attendais ma nomination de professeur.
" Ah ! soupirait mon père, si tu t"étais contenté de la licence, tu aurais pu rester ici !..."
Mon agrégation lui causait des soucis. D'une part il s'en montrait fier. J'étais le seul intellectuel de la famille et il trouvait très beau qu'en République le fils d'un mécanicien pût, à coups de bourses, être agrégé.
" Les agrégés, expliquait-il à ses amis, deviennent ministres, écrivains, ou présidents du Conseil..."
Il avait lu un article de la Petite Gironde qui citait Jules Romains, Daladier, Herriot...Il s'imaginait peut-être que le président de la République et l'Académie consultaient chaque année les listes d'agrégation et distribuaient les portefeuilles et les fauteuils suivant le classement.
Mais il restait une tristesse, que mon père gardait pour lui. Ou qu'il partageait avec ma mère, dans ces conversations secrètes qu'un fils ne connaît jamais tout à fait. Cette agrégation allait peut-être "me rendre fier".
(incipit)
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L’école n’a pas à endoctriner, elle n’a pas d’avantage à se poser en rivale de la famille.
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Autrefois, les illettrés étaient ceux qui n'allaient pas à l'école .Aujourd'hui, ce sont ceux qui y vont .
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Je découvris avec tristesse que ma chaire ne comportait pas une caisse en bois pleine. Le prestige ordonne de cacher les jambes. L'Eglise et la Justice le savent. Elles enveloppent de robes leurs prêtres et leurs juges. Un cardinal et un président de la Cour de Cassation dont on verrait les mollets ne représenteraient plus ni Dieu ni Thémis.
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Les mots -bouche- et -cuisse m'avaient toujours ému. -Cuisse- à cause de ses deux s, qui reproduisent le glissement, l'une contre l'autre, des cuisses satinées des femmes. -Bouche- à cause de la chaleur du ou, suivi du ch, qui reproduit la moiteur des lèvres qui se mêlent.
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On a comparé jadis les Français à des coqs. De Gaulle les verra en veaux. Moi en taupes. La taupe est un petit mammifère aux yeux minuscules qui n'y voit goutte. Elle vit sous terre en creusant des galeries.
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Un jeudi matin j'allais sonner à la porte du docteur Fachot. L'ascenseur était détraqué. Je gravis les trois étages à pied. J'arrivai essoufflé. Une bonne m'introduisit dans un salon orné de quelques toiles abstraites. L'une représentait des espèces d’œufs brouillés au fromage, qui étaient peut-être un portrait d'aïeule. Une autre, deux tire-bouchons chevauchant un clou.
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