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Présenté par Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire. « Dialogue entre un carnivore et un végétarien » de Michael Huemer (Avant-propos de Peter Singer), traduit de l'anglais (USA) par Paul Laborde aux Éditions Albin Michel, 184 pp., 15€


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
le retour de la pauvreté
  
  
  
  
le retour de la pauvreté
un mot tenu au bord de sa chute
répétée
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l'esprit pauvre
n'a rien
ne veut rien
ne sait rien

l'esprit pauvre
ne peut pas
tenir la pauvreté
ferme
ni même la
perdre

l'esprit pauvre est
un point de bascule
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Toi l'invisible -
toi l'habitant de l'invisible que j'attendais

toi qui n'apparais jamais au regard mais ne fuis pas
non plus -

je ne t'ai jamais vu car tu loges dans mon dos -
tu fais signe en déplaçant de l'air - mais c'est trop peu -

tu es là - je peux sentir ton souffle sur mes tempes -

j'attends que tu m'aveugles.
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Icare


Hommes prudents qui rirez de ma folie : je suis Icare,
le poète, le fou, le suicidaire. Hommes prudents qui,
même en me plaignant,
louerez la justice de mon châtiment : sachez qu’au- delà
des monts colossaux qui dorment
leur sommeil de titans ; au-delà des mers tumultueuses
qui tentent de s’élever jusqu’au ciel, se trouve l’infini
comme une lumière céleste sans forme ni limites.
Et jamais vous ne le verrez, hommes prudents.
Au-delà du feu flamboyant des astres, se trouve la beauté,
aussi ineffable que
la musique d’un envol d’oiseaux.
Mais vous ne le verrez jamais.
Plus loin que les rêves les plus visionnaires
il y a la liberté.
Mes lèvres moribondes emporteront son nom.
Mais vous
vous ne verrez rien.


//Montserrat Álvarez (1969 -)
/Traduit de l’espagnol
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Allons plus bas
extrait 3
  
  
  
  
Plus rien
façades criblées
  et renoncules
un coquelicot
  d’argent
brises sentant les
  feux
vergers de cuivre
cachant
  la tubéreuse
  noire
et les seuils.


Des champs où
furent laissés
une main qui
   tremble
un regard d’au-delà
   le monde
il m’entre il
   ne ment pas
   il
   brûle
dans le chaume
afin de retenir
veut nommer
   nomme
ne s’éteint pas.


//Esther Tellermann France (26/06/1947 -)
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Allons plus bas
extrait 2
  
  
  
  
     Et
j’attendrai
la déchirure
des lacs tièdes
et des nuits d’en
   dessous
   franchirai
   la mémoire
d’une porte qui
     s’ouvre
  je perdrai
à nouveau.


Les espaces
comme en toi
je creuse
cherche les calcites
éclats d’onyx
frontières
de ce côté du
monde
vents nous auraient
  couchés
puis rousseur
nous couvre
avec le cri
et les fosses.


//Esther Tellermann France (26/06/1947 -)
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Allons plus bas
extrait 1
  
  
    

   Vite
naviguons
   peignons
nos faces et
dispersons le sel
allons plus bas
là où la terre
oscille et se soumet
  en cendres
où tombent
   la fièvre
   et les dieux.


   Là
dans les résines
se sont figées
   les voix
   ô
forêts qui
vous effacent
gonflent
   le souvenir.


//Esther Tellermann France (26/06/1947 -)
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Allons plus bas
extrait 4
  
  
  
  
Raconte
le trop de nuits
et de senteurs
  là
de ce côté du monde
le trop de rouge
et de bouches
et les bruits de
  tessons
qui enflent
dans le glas
remugle d’infinis
et d’entrailles
  rien.


  Raconte
comme
l’attente est
  bourreau
et corde
  comme
il fallut taire
  l’appel
  gorgé
arracher
  l’humide.


//Esther Tellermann France (26/06/1947 -)
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Argos



Argos, chien d’Ulysse, ouvre tes yeux aveugles,
l’homme ne mérite ni ton amour ni ta pitié,
l’homme se regarde à minuit dans le miroir
et son visage épouvantable se brise en éclats de rire
L’homme est une créature que Satan a forgée
en pétrissant des monceaux de matières monstrueuses
et quand il trouve devant lui son propre visage infame
il montre du doigt un supposé démon
Argos, chien d’Ulysse, ne trompe plus ta noble
cécité qui ne comprend plus le Bien, piège du Mal,
ni non plus ce dernier, et qui n’a pas connu
l’indignation vertueuse de celui qui condamne et hait
Dieu t’as mis au monde pour être son Testament
Tu illumines la nuit de l’âme des hommes
En toi la vie veut vivre sans tâche sur la conscience
et dans tes entrailles il n’y a pas le signe de la Mort
Quand c’est la fin, le grand Être qui t’a fait
surgit de sa profondeur à sa surface
pour que tu coures un peu et t’ébattes parfois,
tu l’incorpores docile et en paix et sans rancœurs
À votre naissance vous êtes plusieurs, tes frères et toi,
comme s’il s’agissait de la pâte archaïque des choses
Des morceaux jumeaux et différents se dispersent
dans le brio et la joie des choses cosmiques,
tel une partie d’étoiles, et dans l’intervalle
d’une journée claire où il n’y a pas de péché,
vous bondissez sur la terre, l’emplissant de force.


//Montserrat Álvarez (1969 -)
/Traduit de l’espagnol
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Les jours obscurs


Extrait 6

*
des hirondelles

des hirondelles en nombre
perdues
peut-être l’océan

oui
comment peut-on imaginer
**



*
Derrière les cyprès
là où le jour tombe
sans hésiter
saute du pont

le danger est inutile
nos peurs sont inutiles
oublie tout çà

Regarde en bas
ce même vide chaque fois
**


//Prune Mateo (1978 -)
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