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3.93/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 4/11/1933
Biographie :

Paul Louis Rossi, né le 4 novembre 1933 à Nantes (Loire-Atlantique), est un poète, romancier, essayiste, critique d'art, de cinéma et de jazz français.
Paul Louis Rossi est né d'une mère bretonne et d'un père italien.

Il est venu travailler très tôt à Paris et voulait devenir journaliste. Il écrivait des critiques de musique : dans Jazz Magazine et les Cahiers du Jazz, et des chroniques de cinéma.. Il collaborait aux Lettres Françaises et à la revue Change, dirigée par Jean-Pierre Faye. Ses premiers récits ont été publiés par Paul Otchakovsky-Laurens, puis par Christian Bourgois et Alain Veinstein chez Julliard.

Source : Wikipédia et http://www.m-e-l.fr
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Je pense à toi
au plus profond des îles du sommeil
comme à une clarté
dans le gris de ma détresse
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La brioche..


Une brioche
   coupée

en deux
      sur

un plat de
   faïence

bordé
      de bleu
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Une voix très douce…


Voix très douce dans la soirée. affaiblie. très
mélodieuse.

La voix d'un autre monde. déjà.

Souvenir du jardin. effacement.

Douleur. le matin.

la douleur intacte.

Il faut que le matin la douleur soit
intacte. limpide et dure. pierre
qui ne s'use pas.

Il le faut.
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QUAND ANNA MURMURAIT


Vous ne m’avez jamais trouvée
Dans vos escales
M’avez-vous bien cherchée

Ô mes matelots
C’est comme si vous étiez
Entièrement façonnés par la mer

Quand vous débarquez n’allez donc pas
Jeter vos pierres dans une eau dormante
Alors que la tempête habite mes rivages

Aucune folie ne m’est étrangère
Croyez-vous que je ne sache pas m’engloutir
Comme vous dans les sombres flots
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Coupe de porcelaine…



Une coupe
en porcelaine
       de Chine

rempli
      e
de pommes

et raisins u
      ne

figue

fraîche
ouv
      erte
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Et te fixent. ..


Et te fixent   des oiseaux de plomb gris   comme agrafés à l'
      azur par des clous brillants et pareils à
des épées des arbres argentés   auréolés   de cette lumière
      grise   éperdument    immobiles
Se dressent…       Ah tous les traits   de l'affliction   ces
      mains tendues   ces plaies   ces larmes
Les lauriers   les épines     ces visages     tant affligés
      tant affligés…    Il est dit ainsi     qu'
Il ne trouvera rien  de ce qu'il espérait        Non ego
      celari possum…        voici donc
Que te chante    celui dont tu fus séparé     et tout divisé
      lui-même te chante     et si disgracié
Celui   qui ne connaît pas ton chant  et que nul chant ne
      peut connaître
           oh terre altière…

                          oh…
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Casida de l’Amoureuse


Par le creux de l’oreille ouverte
rendez-moi sourde et que je pénètre
Dans votre bouche fermée afin de
saisir l’âcre salive de vos pensées
Rendez-moi aveugle pour que je voie
l’épaisseur de votre ombre penchée
Sur le bois de mon lit rendez-moi
muette et que la langue exaspérée
De mon désir nous conduise dans
le champ des blés coupés courts
Ah ! le goût ne peut me venir
A cet instant de vous haïr
Rendez-moi insensible et que j’éprouve
la douleur impuissante de votre regard
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Saint Georges et le Dragon


Il se penche sur l’encolure du cheval, étonné de découvrir le monstre qui tourne vers lui ses beaux yeux de crapaud, batracien saugrenu à peine issu du marécage glauque et de la forêt touffue de l’origine et de la création. Comme écrasés par l’exubérance de la sylve se contemplent l’un l’autre le cavalier en son armure harnaché avec sa longue épée dans la main et la pauvre bête étonnée avec sa langue qui rampe vers lui dans les herbes et qu’il va tuer. Qui semble se demander – pauvre monstre – lui, si faible en effet, encore désarmé sans carapace et nu, si bien intégré à l’élément humide vert où toutes les essences mêlées, les plantes les fougères les mousses conspirent et demeurent liées entre elles et respirent ensemble, pourquoi il devrait, lui – pauvre crapaud – périr.

Ainsi se déroule en ces temps un curieux combat de l’homme et de la bête. C’est une bien étrange histoire en effet que celle du chevalier errant et solitaire qui cherche une bête sans écailles au fond de la forêt pour la terrasser. Il faut que l’animal soit bien terrible pour qu’il parcoure ainsi les campagnes tout harnaché, pour que la bête soit ainsi traquée, pour qu’on la poursuivre dans ses repaires afin de l’assommer, pourfendre et saigner.
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LA BELLE ÉTOILE


Pour une fois encore
Je me suis laissé dériver
Dans le lacis des rues sombres

La barque a de nouveau quitté le port
Et j’ai oublié rames et boussole

Mystérieuses
Femmes ou statues
Façades de pierres ou visages de plâtre
Vous me prenez mes nuits
Vous mêlez malgré moi votre sang et le mien

Rien qui me hèle rien
Dans la solitude où j’erre
Aucune porte qui s’ouvre
Et cet envol de mouchoirs ne peut me retenir
Le courant est trop fort et le gouvernail est brisé

Laissez résignez-vous
Ne tendez pas la main au naufragé
Je vais rouler comme un caillou jusqu’à la mer
Et ne vous désolez pas sur mon sort
Il a son éternité de mémoire d’innocence et d’oubli

Dans l’austérité amère de la nuit
Les étoiles s’éteignent à force de regards
C’est entre deux flots que se termine le voyage
Les phares clignent des yeux sur la côte
Je m’illumine soudain comme une algue de phosphore

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Et voici que chante…


Et voici que chante   ta louange    celui venu s'agenouiller
        comme s'il devait mourir à tes pieds
Il chante ta louange    car il revoit ces collines   et l'ordre
        immuable des champs au feuillage bleu
Des arbres… Que l'élan brusquement   se brise j'étais venu
        et je m'ébats Nec taceat monumenta
Viae Oh douleur ! quand chaque statue se reflétant dans le
        ciel   sans visage   et le flanc déjà percé
Et démembrée quelquefois chaque statue reflète dans le
        ciel       imparfaite      mais intacte
La dédicace ultime   où chaque chose   frappée dans son
        éternité    se trouve posée là    fers
Dans les plaies   démantelée mais rigide    Oh paysage
        saturé de
                gestes nobles…

                      et de stigmates…
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