Tantzor - Paul-Loup Sulitzer - LTL # 185
Soudain une voix ferme s’éleva : « Monsieur le président de la République « , et un silence total se fit. Il apparut, souriant, dans un costume crème, précédé de quatre gardes en noir. Oriane se rappela les paroles de son père : depuis qu’on a coupé la tête aux aristos , on ne rêve que de rois et de particules.
- c'est comment Washington?
- on dirait Calcutta. sauf que les mendiants portent des costards a quinze mille dollars et ne disent pas merci.
Claude avait pour principe que chaque femme était plus belle que l’image qu’elle avait d’elle-même.
Kaï a lu un livre. De lui-même. ça lui a pris comme ça, encore un coup d'impulsivité (bien que sa décision ait été mûrie un certain temps - à peu près six mois). Enfin, il a commencé à en lire un. Même qu'il en a déjà lu presque trois pages.
Tu es naïf, Franz. Aider les pauvres n'est pas dans les habitudes d'un banquier. (...) Une banque fait des bénéfices sur le dos des autres, elle n'a rien à voir avec une entreprise de charité.
Les gens croient n'importe quoi, petit. Du moment que c'est écrit dans le journal et qu'ils ont envie de le croire.
Il lâche les guides et s'affaisse. Pas inconscient mais ralenti. "De Deux choses, l'une...de deux choses, l'une..." il ne se souvient plus de la suite.
...D'ailleurs, il a toujours eu envie de visiter la Sibérie. Et puisqu'on lui paye le voyage.
Il est condamné à vingt ans, plus la déportation à vie. Les avocats qu'elle a payé à prix d'or ont fait un travail du diable et réussi à empêcher qu'on le pende. Malgré le procureur (le même qui recherche en vain Taddeuz) qui a beaucoup insisté pour présenter le massacre comme une ecoeurante et sanglante querelle de souteneurs. Elle le regarde parir enchaîné et deux jours après, elle s'embarque pour l'Australie"
Nous ne recevons pas cette terre de nos parents, avait-il dit, nous l'empruntons à nos enfants.
ça pue le bouc mais à part cela, c'est vide comme une tête d'épargnant en pays communiste.
- Nous sommes de quel coté du mur ?
Mikki lui sourit à nouveau, tapota la tête de Bodo et caressa le visage de Gudrun.
- Autant vous le dire tout de suite, dit-il. Nous sommes le 17 novembre 1989 et il n'y a, pour ainsi dire, plus de mur.