Paul Marcel

Une histoire mâtinée de fantastique qui se révèle être seulement dans la moyenne des productions du genre. Le cadre est celui de la Vendée et de ses mystères. Or, le principal mystère sera à rechercher du côté de Sumatra ce qui va enlever un peu de charme à la série. J'avais bien aimé le début et un peu moins la suite. Trop d'invraisemblances et des pouvoirs de télékinésie qui seront assez peu employés.



Le second tome est graphiquement un peu différent du premier. Pourtant, le dessinateur et le coloriste sont les mêmes. Il y a eu des choix opérés qui ont changé la donne. Le premier tome était assez sombre au niveau des couleurs. Il y avait une ambiance un peu particulière qui s'est évaporé avec le second puis le troisième et dernier chapitre. Cela manque parfois de mouvement.



Au final, même si c'est classique, cela n'en demeure pas moins plaisant à lire grâce à une intrigue à rebondissement. Efficace mais peu surprenant...

Etrange que ce tome 3 qui s'articule autour des origines de la bête ainsi que sur l'histoire de la mère de Clément. Il est intéressant de connaître les événements qui ont amené la décision et le geste impardonnable de celle ci. Un long flashback nous en apprend plus sur la créature qui est loin d'être ce à quoi on s'attendait... et c'est plutôt décevant. Et ce n'est pas en nous faisant croire que celle ci est comme possédée par un mal insondable et inconnu que cela va relever le niveau. D'autant plus que dans la suite du tome, cette facette maléfique n'est pas du tout développée, encore moins utilisée à sa juste valeur. Il aurait été très intéressant d'exploiter ce pan là du récit. Mais le fantastique a quitté cette série au profit des enjeux familiaux. Et même là encore, c'est un peu décousu et incertain. On a l'impression que l'auteur avait moult idées pour cette bd, qu'il est parti dans tous les sens, qu'il a exploré plein de voies possibles, mais sans jamais aboutir. Cela laisse une lourde impression d'inachevé et c'est dommage car il y avait de quoi rendre cette trilogie authentique. Ainsi les dons du garçon sont complètement ignorés et ne servent qu'un bref instant. Des incohérences dans le scénario finissent d'en alourdir la portée et le sens, et rendent tout ce qui précède inutile et sans intérêt. Sans trop en dire sur le final, je dirais que des facilités scénaristiques et des looping astucieusement placés pour absolument arriver à la fin que tout le monde attend, ne suffisent pas pour sauver l'ensemble, qui paraît dès lors convenu du début à la fin.

Je trouve vraiment dommage d'avoir mis l'eau à la bouche du lecteur avec des idées attirantes, pour finalement l'amener à une conclusion plus que banale.

Il n'en reste que tout cela est très bien écrit, que l'histoire est somptueusement servie par des graphismes hallucinants, à condition qu'on accroche au style si particulier de Paul Marcel. Je ne saurai que saluer la prouesse et son travail notamment sur les jeux d'ombres et de lumières, qui sont simplement magnifiques. Quelques planches superbes en atteste encore dans ce tome et font oublier les quelques visages ratés, les jeux d'ombres et de lumières étant parfois poussés trop loin...

Merci à babelio et aux éditions kiwi pour l'envoi de ce livre dans le cadre de " masse critique "

Je n'ai jamais eu envie d'être la chieuse de service au centre de mon cercle de copains mais après avoir lu cet ouvrage , c'est encore pire .Je ne pense pas qu'on puisse en arriver à ce point . Comment peut-on être aussi imbu de sa personne pour se croire le maitre du monde et critiquer tout et n'importe quoi ?

Rassurez moi , aucune femme ne peut passer sa vie à critiquer ses voisins , ses amis , les enfants , les voisins , ses collègues , le gouvernement ....

Je crois que finalement , je vais continuer à céder ma place dans le bus , à faire ma tarte à la rhubarbe et à prendre des nouvelles de ma voisine qui est âgée et seule .

Monsieur Paul Marcel , je suis désolé mais je n'ai pas du tout apprécié votre plaidoyer pour devenir une chieuse

Je remercie babelio pour m avoir fait parvenir cette ouvrage, dommage que mon retour soit si négatif.



Je m attendais à rire, à me retrouver dans certains conseils car tout mon entourage vous le dira, je suis une chieuse. Mon mari m a même dit, pourquoi lire un tel’lie, tu sais déjà tout ce qu il y a savoir. Et la, le drame. Ce livre aurait du s intituler comment devenir une grosse conne quand on est déjà une grosse connasse?



Premièrement, aucune femme ne peut se retrouver dans la description qui est faite ou alors présentez la loi svp. Non, toutes les femmes ne sont pas des trentenaires ou ne sont pas cadres sup bref déjà c est très ciblé.

Deuxièmement, toutes’les Femmes ne vivent pas en ville dans un appart. Scoop, bcp de femmes vivent dans des maisons à la campagne.



Bref, toute la première partie est dédiée aux conseils pour devenir une chieuse j y ai surtout vu la caricature extrême qu un homme peut faire face à une femme qui réussit et qui fait des choix de vie comme être célibataire ou ne pas vouloir d enfants. Tout ceci est bien sûr écrit de façon très detourne et très méchante.



On pourrait me dire, oui tu l as pris au pied de la lettre, tu n as pas vu l envers du livre le côté surjoue qui fait qu el’in doit comprendre le contraire, tout est dans la métaphore cachée.... non je n ai pas vu un autre sens à ce que j ai lu et je ne suis pas sure d être capable d en voir. Un chat c est un chat, pas un chien métaphorique. On pourrait le dire, allez c est de l’humour, desserre ton string, je vais juste répondre que l’on string est à la bonne taille et que quand ce n est pas drôle je ne vois pas pourquoi je me roulerai par terre. Désolée, j aîpas tjs de l humour mais là vraiment j ai essayé j ai pas pu.



Parlons un peu de la seconde partie, le test pour savoir si vous êtes déjà une chieuse (grosse conne) qui s’ignore. La encore, c est très surfait et quand en plus, dans les résultats, une énorme erreur n a pas été vu, là ça me tue. Ainsi la personne qui a coché moins de 10 cases est une chieuse ultime (le descriptif vous dira l’inverse ) mais la personne qui en a coche plus de 20 est la chieuse ultime.... y a rien qui vous gêne? Moi oui.



Enfin, j espérais que la conclusion de ce livre me permettrait de trouver du positif, genre une excuse de l’auteur, une explication a la métaphore de tout le bouquin qui n existe pas.... non rien de tout cela.



en clair, si vous avez lu la femme parfaite est une connasse et que comme moi vous n avez pas du tout aimé car vous ne vous y êtes pas retrouvé et que vous avez jugé ça comme du grand n importe quoi, ne lisez jamais celui ci. Pour les autres, faites comme vous voulez ça ne reste que mon avis.

Eric Corbeyran délaisse un peu le côté fantastique dans ce tome au profit du suspens, de l'enquête, qui avance, nous révélant quelques tenants et aboutissants de l'histoire. Son héros, Clément prend les choses en main et redouble d'efforts pour découvrir toute la vérité. Il nous emmène sur les traces d'une créature dont on ignore tout, et qui semble être la clé du mystérieux secret qui entoure la naissance de Clément. Il n'est donc pas étonnant que sa mère et son beau père en sachent plus long qu'ils ne veulent en dire.

Le récit suit son cours logiquement mais manque cruellement d'ambition dans ce tome. Je m'attendais à quelque chose de plus extraordinaire qu'une simple créature difforme. Les pouvoirs de Clément sont presque totalement mis de côté ainsi que l'aspect sorcellerie, excepté si l'on considère le retour du "sorcier" du premier tome.

Même au niveau graphique, on sent un moment de relâche, de flottement, les planches bien sombres et lugubres ne sont plus de mise. C'est fort dommage car je considérais celles ci comme partie intégrante de l'atmosphère si particulière de cette bd. Pourtant, quelque fois, il m'arrive de penser que je lis du Lovecraft, tant les descriptions me rappellent les siennes.

J'étais un peu trop enthousiaste à la lecture du premier tome, celui ci en prend un sacré coup à la lecture de celui ci qui n'apporte pas vraiment grand chose à l'histoire, et a même tendance à s'embourber dans des clichés du genre. Je me pencherais néanmoins sur le tome suivant, ne serait ce que parce qu'il s'agit d'une bd de Corbeyran...

Corbeyran retrouve une ambiance fantastique avec cet album et nous entraîne sur l'île de Noirmoutier, sur les traces d'un bien sombre complot qui lorgne entre fantastique et réalité sociale.

Ce premier tome peut surprendre et même rebuter avant par son graphisme. Un travail évident a été réalisé sur la profondeur de champ à tel point que cela peut donner le vertige ou faire penser à des erreurs de perspective. Certaines cases donnent vraiment l'impression d'être ratées et semblent disproportionnées ou déformées. Moi j'y vois un réel effort pour souligner l'ambiance malsaine et sombre qui règne tout au long du tome, et j'argue que c'est une belle réussite dans ce sens là. Ensuite les choix de couleurs et de teintes peuvent laisser perplexe. En effet la bd est sans cesse plongée dans l'obscurité. Un travail énorme a été fait sur les ombres et la lumière, ainsi que sur les différentes nuances. Et pourtant même les quelques séquences se déroulant sous un soleil éclatant, restent sombres, comme pour mieux nous montrer l'emprise d'une sorcellerie omniprésente. Les traits des personnages peuvent rebuter. On a vite une impression de lourdeur, d'étouffement; les décors, intérieurs comme extérieurs, sont chargés. Cela ne contribue t'il pas à l'ambiance générale.

Le scénario nous propose une histoire somme toute assez banale de sorcellerie, où des événements dits surnaturels, trouvent finalement leur explication pragmatique, relayé par une religion héritée du Moyen âge; la chasse aux sorcières, bien qu'elle soit en second plan, est extrêmement présente et officie dans l'ombre, tout en se revendiquant comme la seule justice.

Ce tome pose les bases de cette trilogie, présente les personnage ainsi que les enjeux dramatiques, parfois avec un peu trop de facilité et de "raccourcis". Certains éléments du scénario sont sont bâclés, attendus et entendus, mais je ne peux m'empêcher de penser que Corbeyran prépare son terrain, pour nous emmener là où il a décidé de nous emmener. Son propos n'est pas encore bien défini et porte là où on ne l'attend pas.

Fin de cette trilogie. On sait enfin ce qu'est la bête du puits et d'où elle vient. Clément a l'occasion d'exercer ses pouvoirs pour la lecture du carnet.

J'ai moins aimé ce dernier tome même s'il a le mérite de clore la série de façon cohérente bien qu'un peu rapide à mon goût.

Dans ce premier volume, nous suivons Clément qui découvre qu'il n'est pas celui qui croyait. Reconnu sorcier à sa naissance, il est mis au courant de ses origines à l'âge de 15 ans. La suite devrait donc nous dire ce qu'il fera de cette découverte. Cette histoire se déroule à la fin du 19ème siècle en Vendée. L'histoire est intrigante et donne envie de découvrir la suite. Le dessin est plutôt agréable même si l'ambiance générale est très sombre.

Livre sélectionné dans le cadre de la Masse Critique, j'avais accroché à sa couverture colorée et son résumé aguichant. Moi-aussi j'ai envie d'être un loser, si ça veut dire passer mes lundis sous la couette ou binge-watcher Game of Thrones !



J'étais très content de le recevoir (merci, d'ailleurs!) et j'avais hâte de m'y plonger pour un bon moment de détente et de rigolade. Malheureusement, j'ai rapidement déchanté.



Certes j'ai ri, un peu, souri parfois, mais j'ai aussi beaucoup grimacé. Les traits d'humours étaient parfois trop gros, trop lourds. Certains passages m'ont vraiment dérangé. J'ai eu le sentiment d'un jugement et shaming envers certaines personnes.

Alors que je m'attendais à une relativisation du terme loser, à être décomplexé de mes petits défauts, ce n'était principalement que lieux communs et caricature extrême.

Le livre a beau être court, j'ai eu du mal à le finir.



Mon conseil : feuilletez avant d'acheter ! Il vaut mieux être sûr que ce genre d'humour vous convient.

Un livre intéressant...



J'ai choisis ce livre pour son titre, impossible de savoir s'il s'agissait d'un livre sérieux ou humoristique cela m’intriguais et vous savez quoi, bonne nouvelle, vous pouvez lire ce livre sous différents angles !



Car oui, vous pouvez choisir de voir ces conseils au second degré et cela vous fera sourire, car c'est extrême, car c'est totalement décalé, car c'est drôle.



Mais vous pouvez aussi choisir de voir plus loin, de vous posez des questions sur l'écologie, le rythme de vie, les besoins, les attentes, les contraintes, bref, de lire entre les lignes afin de remettre en question votre propre vie, et vous savez quoi, c'est vraiment intéressant.



Petit plus:

1) Les illustrations drôles, et qui apportent une touche humoristique supplémentaire à ce récit.

2) Le test de fin de livre, qui vous révélera que parfois, nous sommes tous des losers !



Au delà de ça, la couverture est sympas, la mise en page aérienne et cette grosse demi heure de lecture m'a vraiment fait passé un bon moment !



Bonne lecture à tous.

Dans ce second tome Clément part à la découverte de son don alors que la nature autour de lui se déchaîne: mort de poissons, hécatombe de baleines... Et si l'origine de tout cela se cachait chez lui, dans le puits. Un tome qui se tourne résolument vers le fantastique et où l'ambiance s'éclaircit un peu.

Une BD de Corbeyran et Marcel prévue pour évoluer en plusieurs tomes. Très sombre car la plupart des scènes se passent la nuit, elle débute sur l’île de Noirmoutier. La Vendée et la magie plongent le lecteur dans une enquête un peu particulière, du surnaturel et des investigations. L’obscurité rend les visages un peu ressemblants. Le graphisme surprend mais l’histoire ne m’a pas accroché.

Début XXème, sur l'ile de Noirmoutier, une étrange cérémonie a lieu pour déterminer lequel des 4 nourissons présents a le don. Peu après on découvre assassinée une des jeunes mères présentes. L'instigateur de la cérémonie est déclaré coupable et enfermé.

15 ans plus tard, on suit Clément, jeune fils de famille bourgeoise, qui découvre ses étranges talents de magie. En conflit permanent avec son beau-père, il s'interroge sur ses parents et le secret de famille qui l'entoure.



Je dois dire que je n'ai pas du tout aimé cet album...

Même si le scénario un peu classique semble intéressant et tomber dans la veine fantastique et magique, il m'a semblé parfois un peu tiré par les cheveux. Clément, à la recherche de ses origines, tombe comme par hasard sur un des témoins de la nuit d'assassinat et retrouve avec bien trop de facilité le meurtrier emprisonné. Il déduit avec trop de facilité les ombres de son passé.

Quant au dessin, j'ai carrément détesté ! Même si je reconnais qu'un gros travail sur les ombres et la lumière a été effectué et que l'ambiance sombre correspond bien à l'univers du récit, le côté informatique ressort par trop et donne un dessin trop artificiel à mon goût.



Malgré de nombreuses critiques enthousiastes sur le dessin justement, ce style ne doit pas du tout correspondre à ce que j'aime et doit avoir joué sur mon aversion pour cet album.

Peut-être qu'un lecteur aimant ce graphisme particulier saura en apprécier toute la saveur...




Lien : http://legrenierdechoco.over..

Tout d’abord, merci à Babelio et aux éditions Kiwi pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Non Fiction.



Alors que je pensais pouvoir bénéficier de quelques cours de chiante-attitude grâce à ce livre, il n’en est rien.

Composé de 75 pages, cet ouvrage, à prendre au second degré, prodigue vingt conseils sur comment devenir chiante. Cependant, ils décrivent tous une chieuse parisienne, prenant le métro, trentenaire, célibataire, maman d’un chat avec plusieurs autres aspects décrits dans ce livre… et j’en suis loin moi, petite campagnarde casée. Ces conseils m’ont légèrement fait sourire mais jamais je n’ai pu m’identifier en disant « ah mais oui… mais c’est trop ça ! ». Et pourtant être chiante, ça je sais faire ;)

Chaque conseil était illustré d’un dessin de Camille Alliot mettant en scène le dit-conseil. J’ai vraiment aimé ces coups de crayons qui rajoutent un plus au livre.

Alors qu’en troisième partie un quizz est inclus, même sur un truc aussi simple, l’auteur a réussi à se planter. En effet avec un score inférieur à dix cases cochées ou à plus de vingts cases cochées, on reste une « chieuse ultime »… cherchez l’erreur !



En sommes, ce livre m’a fait passer un bon moment, m’a également fait sourire mais ce n’est pas un livre que je relirai.