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4.42/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Genève (Suisse) , le 12 mai 1898
Mort(e) à : Troinex (Suisse) , le 7 octobre 1986
Biographie :

Paul Tournier est un médecin suisse.
Son père, âgé de 70 ans, décède deux mois après sa naissance. En 1904, il perd également sa mère, qui n'est âgée que de 42 ans, et il est dès lors élevé par un oncle et une tante. Il obtient son doctorat de médecine en 1923 et ouvre un cabinet de médecine générale à Genève en 1925 après s'être marié avec Nelly Bouvier l'année d'avant; ils auront deux enfants, Jean-Louis et Gabriel, nés en 1925 et en 1928.

En 1932 il entre en contact avec les Groupes d'Oxford, ce qui marque un tournant dans sa vie et le conduit à réfléchir sur la superficialité de la relation habituelle entre le patient et le médecin. En 1937, il transforme son cabinet médical en cabinet-conseil à vocation psychologique et en 1938-1939, il rédige son premier livre "Médecine de la Personne" qui paraît en français puis en anglais sous le titre "The Healing of Persons". En 1946, il se détache du mouvement qui a pris la suite des Groupes d'Oxford, le Réarmement moral qui s'est détaché d'une stricte obédience chrétienne.

En 1947, il inaugure la première rencontre du groupe international "Médecine de La Personne" à Bossey, qui se réunit depuis lors une fois l'an et se diffuse dans d'autres pays (France, Allemagne, Angleterre, États-Unis). À partir de 1950, il écrit de nombreux livres, une vingtaine au total, traduits dans plus de 30 langues. Son épouse Nelly décède en 1974 ; il se remariera dix ans plus tard avec Corinne O'Rama. En 1982, il se réconcilie avec le Réarmement moral et se rend à Caux.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le souvenir terrifiant des disputes des parents est le facteur le plus constant que nous relevons dans les récits des nerveux renfermés qui viennent nous consulter.
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Pour l'enfant, le lieu par excellence, c'est la famille. ... Quand la famille est telle que l'enfant ne peut s'y intégrer vraiment, il v d'abord chercher partout d'autres lieux, mener une existence de vagabond incapable de se fixer nulle part. C'est ça le drame ! Il traîne avec lui cette inaptitude radicale à s'attacher vraiment. Il promène sans cesse sa nostalgie inassouvie qui s'exacerbe. Il se sent repoussé, exclu, ou ignoré ; il n'a que des relations conventionnelles et impersonnelles avec autrui.- 10-
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Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'était le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer.
L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes.
L'homme a construit un monde des choses, une machine perfectionnée, et la personne souffre, elle se sent manipulée elle-même comme une chose, pièce d'une machine impersonnelle.
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"En réalité, on reste dans la vieillesse, en général, ce qu'on était avant, mais avec des traits de caractère plus accusés. Qui était généreux le devient d'avantage, qui était volontaire devient un tyran, qui était déjà passif le devient encore plus."
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Oui, il y’a des renoncements, et des renoncements difficiles; oui, il y’a un dépouillement, des frustrations. Oui, il y’a dans la viellesse des diminutions, un « moins ». Mais cette limitation de la vie n’implique nullement une démission. Tous les renoncements qu’exige la viellesse sont de l’ordre de l’action, et non pas de l’ordre du cœur et de l’esprit; ils sont de l’ordre du « faire » et non de l’ordre de l’« être ».
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Le vieillard, affranchi de la concurrence professionnelle et sociale, peut s’ouvrir à de plus larges horizons. Ce passage de particulier à l’universel me paraît le grand avantage du passage de la vie active à la vieillesse, et c’est dans ce contraste que je trouve un sens à ma viellesse.
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Notre civilisation occidentale est masculine, toute ordonnée aux valeurs masculines : froide objectivité, raison, puissance, efficacité, rivalité. C'étais le choix de la Renaissance. Il impliquait le refoulement des autres valeurs, irrationnelles, subjectives, sentiments, émotions, relation personnelle. En même temps, et cela n'est pas un hasard, c'était le rejet de la femme hors de la vie publique et de la culture, dans l'intimité du foyer.
De là vient l'étonnant contraste entre le prodigieux essor des sciences et de la technologie et la dégradation de la qualité de la vie, qui est affaire subjective affective. L'homme s'intéresse davantage aux choses et à la mécanique, la femme aux personnes...
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… découvrir que notre vraie faute est d'avoir voulu nous diriger par nous-mêmes, avec de beaux principes, même tirés de la Bible, au lieu de nous laisser diriger par Dieu, au lieu d'ouvrir nos yeux et nos oreilles à son inspiration personnelle.
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Qu'on le lise ce bel ouvrage ! on y verra défiler une foule impressionnante de malades de tous les âges, sexes, milieux sociaux et formations religieuses.
On y verra à l'oeuvre dans le concret une médecine chrétienne foncièrement réaliste. on y percevra aussi le cri atroce qui se dégage de notre société contemporaine, parce qu'elle a perdu Dieu.
( Max Dominicé, dans la Vie protestante)
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LES SAISONS DE NOTRE VIE
Tel était le titre d'une conférence qu'on m'avait demandée, l'an dernier, en Allemagne.
Quand j'ai ainsi un sujet à préparer, j'en discute avec ma femme, avec des malades et des amis.
Car c'est dans le dialogue que s'élabore la pensée.
C'est rendre service aux hommes que les interroger sur les problèmes importants...
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