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Critiques de Paul Vacca (171)
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La petite cloche au son grêle

Ou comment Marcel Proust peut changer la vie d'un jeune garçon de treize ans, de sa mère, de son père, et de tout un petit village du Nord de la France...



On ne peut parler de ce roman qu'avec une infinie tendresse... La majeure partie de l'intrigue se déroule dans un café de province. Se côtoient des parents d'origine italienne, cafetiers de profession, une cloche qui ponctue les entrées de chacun, un adolescent amoureux de Proust, d'Eglantine, et de Garance aussi, un professeur de français revêche, Pierre Arditi (si si), des personnages hauts en couleur, le parfum des fleurs, la maladie, une pièce de théâtre...

Plonger dans cet univers doux a été pour moi un bien agréable moment de lecture, printanier. J'en ai aimé la saveur. Moi qui ne suis pas toujours friande de bons sentiments en littérature, je me suis laissée embarquer sans soucis dans cette histoire qui mêle amour des livres et amour maternel.

Un roman qui nous rendrait presque un peu meilleur, ce n'est pas à négliger.




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Le monde de Tom l'Éclair (ou) Comment Thomas..

Voici, dans la France de la fin des années 60, l'histoire d'un petit garçon, Thomas, dont on va dire pudiquement qu'il est différent. Thomas qui, à la suite de la lecture d'un comic book, va s'imaginer dans la peau d'un super-héros...



L'atmosphère des premières pages m'a irrésistiblement fait penser à Jean-Pierre Jeunet, je ne sais pas pourquoi... ce roman est en tout cas une chronique douce-amère avec un petit homme assez attachant pour (super) héros, qui permet d'aborder plusieurs sujets graves (le deuil, l'érosion du couple,...). C'est aussi un regard tendre sur une société en pleine évolution, où les femmes, telle la mère de Thomas, veulent aussi pouvoir travailler... bref, une sympathique petite découverte !
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La petite cloche au son grêle

C'est un roman que j'ai dévoré. La petite cloche au son grêle est un roman dont on ne sort pas indemne. C'est un livre touchant, bouleversant, émouvant et tendre.



L'auteur, Paul Vacca nous propose de suivre un jeune homme de treize ans qui va découvrir la plume de Marcel Proust grâce aux lectures de sa mère. le narrateur, le jeune homme, va nous compter son histoire notamment sa vie dans le café « Chez nous » de ses parents qui est rythmée par la petite cloche à l'entrée située dans le nord de la France . On va découvrir qu'il a des difficultés au collège et que sa professeur est loin d'être tendre avec lui. On va suivre ses premiers émois : aidé par son ami il va essayer de conquérir le cœur d'une jeune fille et on va assister impuissant à un drame.



L'enfant a fait une promesse à sa mère, va-t-il réussir à la tenir ?



Avec toujours comme fil conducteur: Marcel Proust, qui va nous donner non seulement envie d'écrire, de lire, mais aussi de vivre tout simplement. Lors de cette lecture j'entendais ce son de la petite cloche, mais pas seulement je me suis laissée embarquer dans cet univers où l'humanité et la solidarité sont présentes. Ce livre m'a également donné envie de plonger dans le nouveau roman de l'auteur. Et pour finir merci au libraire Gérard Collard qui m'a permis de découvrir ce roman.



Pour résumé : La petite cloche au son grêle est une petite merveille.
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La petite cloche au son grêle

C'est bien de tenir ses promesses. Même s'il faut du temps pour y parvenir.

Comme quoi.. le temps n'est jamais totalement perdu.

Merci à vous, Monsieur Vacca, de l'avoir pris.

Vous nous livrez une magnifique histoire d'amours. De toutes les formes d'amour. Avec pudeur, poésie, délicatesse et légèreté.

Vous m'avez même donné envie d'aller voir du côté de chez Proust, tiens !
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La petite cloche au son grêle

Dans ce premier roman, Paul Vacca nous emmène à la rencontre de Paolo, un garçon de 13 ans qui vit avec ses parents cafetiers dans un village du Nord de la France. Un peu par hasard, Paolo, va découvrir l'oeuvre de Proust qui va transformer sa vie, celle de sa famille et celle du village; Mais au-delà de l'insouciance, dans le même moment, une tragédie se prépare...



Les sentiments entre une mère et son fils, le temps qui passe, Proust, la découverte de l'amour autant de sujets qui sont abordés avec émotion et pudeur dans ce magnifique livre.



Une réussite.
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La petite cloche au son grêle

Ce 1er roman est une réussite, il mêle souvenirs d'enfance, hommage à Proust tout en réalisant de rêve de sa mère, qu'il devienne écrivain.

Au départ, j'ai moyennement adhéré au "tu" de la narration et vu la similitude avec Proust lorsqu'il raconte ses promenades olfactives et fleurales Avé sa mère, ponctuées de cachette pour apercevoir sa belle. Puis, on se rend compte que c'est un hommage à cet écrivain qui a bouleversé ces quelques mois de sa vie.

Très vite on comprends pourquoi il s'adresse à sa mère dans ce roman comme un texte funéraire.

Cette mère est formidable de courage, d'amour pour son fils, elle tient un peu de la mère de Gary mais avec moins d'empressement tout de même.

Ce n'est pas la promesse de l'aube mais c'est tout de même. Un bel hommage à l'amour d'une mère qui aura cru au talent de son fils bien plus qu'une prof de français absolument détestable.

Il ne faut pas oublier le papa qui mettra tout en œuvre pour faire vivre les derniers instants de sa femme des moments inoubliables.

Curieuse de voir un 2eme roman de cet écrivain.
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Délivrez-vous !

Toi qui fais volontiers la promotion du livre numérique, qui as lu ce livre comme tu le fais de plus en plus sur l'écran de ton téléphone, tu l'achèves en te disant qu'il y du vrai dans ce vibrant — et fort bien argumenté — plaidoyer pour le papier. Mais vas-tu pour autant changer tes habitudes ?

 

Et puis tu te souviens.

 

De la lecture des quatre volumes du Comte de Monte Cristo trouvés l'année dernière dans une maison de vacances. D'autres maisons trop calmes où t'attendaient providentiellement la collection complète des Fred Vargas, Les Rois maudits, Les Hauts de Hurlevent, Rebecca, Jane Eyre, ces petits Mauriac méchamment jouissifs…

 

De l'étonnant Enterrement de la sardine, déniché dans la bibliothèque parentale, qu'il semblait prudent de ne lire qu'en cachette.

De Tropique du Cancer, de la Nausée, de L'Imprécateur, et d'autres… puisés au même endroit.

 

De Cent ans de solitude qu'il fallait poser à regret au coucher du soleil lors de ce séjour spartiate en camping au Danemark.

 

De The Human Stain trouvé au hasard d'une promenade solitaire sur les falaises de Douvres, dans une très inattendue vente de livres d'occasion, au moment précis où tu te disais que tu lirais bien un livre de Philippe Roth allongée dans l'herbe.

 

De ce touriste allemand qui a acheté Im Westen Nichts Neues sur tes conseils enflammés juste avant la fermeture de la boutique de l'Ossuaire de Douaumont.

De ce jeune homme croisé dans un café, avec son Spinoza, que tu aurais bien écouté toute la nuit en parler.

De ce livre de Coetzee, ton préféré, que tu as donné à Patrick B qui s'en souvient peut-être.

 

De l'Américain Bruce Machart invité par la petite librairie Lune et L'autre de Saint-Étienne, que tu as découvert ce soir là et tellement aimé.

 

De ce livre pour adolescents de Louis Sachar, conseillé par une libraire, dont ta fille te parle encore si longtemps après.

De ce roman d'Anne-Marie Garat, découvert dans la vitrine de la même librairie, que ton autre fille t'a rendu tout abîmé mais qu'importe, et qui continue à faire le tour de la famille.

 

Et tu dois bien reconnaître que Paul Vacca a mille fois raison de condamner “l'insoutenable égoïsme du e-book” et de faire “l'éloge de la prescription buissonnière”.
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La petite cloche au son grêle

Ma critique sera courte car je n'aurai rien de plus à rajouter par rapport à toutes les critiques déjà exprimées, excepté mon propre ressenti.

J'ai adoré cet hymne à l'amour dédié tout entier à la mère de l'auteur. Sa vie a été toute dévouée à son fils excepté lors de sa maladie qui l'a tenue un peu éloigné d'elle.

Une perle pour moi.

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La petite cloche au son grêle

Quel magnifique petit roman. Voilà un texte initiatique ou un récit d'apprentissage qui fait sourire, qui fait du bien, qui rend compte de la découverte du monde littéraire à travers une relation étroite entre un jeune et sa mère. La petite cloche, c'est celle de la porte d'entrée du café tenu par ses parents. Entre l'école et ce café, le jeune narrateur croisera l'amour, le plaisir de lire, l'amitié et puis, ce qu'il faut pour lui donner la force d'affronter l'impensable perte de sa mère.



La petite cloche au son grêle présente autant de tendresse que son titre peut supposer. Écrit avec une magnifique plume, ce roman nous transporte dans le monde étrange et plein de bouleversements qu'on a tous connu, celui de la sortie de l'enfance. C'est dans cet état de transition que le jeune homme de 13 ans va croiser l'écriture de Marcel Proust et cela viendra le transformer tout autant que sa communauté. Si le titre est annonciateur de l'humanité et de l'émotion contenues dans ce roman, le sous-titre, Maman, Marcel Proust et moi, en dresse le territoire. J'ai adoré cette lecture et cela me rappelle que je prendrais plaisir à poursuivre ma découverte de La Recherche...
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La petite cloche au son grêle

La maman de Paul s'inquiète de la scolarité de son fils de 13 ans alors quand elle découvre par hasard un roman de Marcel Proust dans la chambre de son fils, elle est au comble du bonheur. Son fils lit, quelle surprise époustouflante. Elle déplacera des montagnes, une complicité plus forte se fera et le village trouvera un élan dans le café de ce couple avec « Du côté de chez Swann ».

Il est question de transmission, de littérature, d'amour, d'humour, d'insouciance, de vie mais pas que.



Voici un p'tit roman (163 pages) plein de douceur, de tendresse malgré la dureté de la vie. Il est aussi un bouleversant hommage d'un petit garçon devenu homme à sa mère. C'est plus qu'attendrissant, la gorge serrée je n'ai pu retenir mes larmes.

Quel livre ! N'ayez pas peur de vibrer, d'avoir des larmes, faites confiance à l'auteur Paul Vacca.

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Au jour le jour

Voilà un livre léger, drôle et plein d'humour !

En effet, pour parler d'Eugène Sue, grand feuilletoniste du 19è siècle, Paul Vacca a choisi d'adopter le même ton.



La vie d'Eugène, dandy qui refuse de suivre son père dans la carrière médicale, est un véritable roman.

Il croque la vie sans se soucier du lendemain, il faut dire qu'il démarre plutôt bien dans la vie, sans soucis financiers.

Mais quand il doit gagner sa vie, c'est en écrivant qu'il débute : des pièces de théâtre, puis des feuilletons qui relancent l'intérêt pour les journaux.

Et là il s'amuse comme un fou et le public en redemande. Ecrits au jour le jour, ils font la part belle aux aventures lointaines, aux amours exotiques, aux combats épiques.



Mais un jour il rencontre quelqu'un qui lui parle du peuple, des petites gens, et ça le fait réfléchir.

Pour mieux les comprendre, il entreprend de se déguiser chaque soir et de rejoindre les tavernes dans les rues mal famées de Paris.

Là ses rencontres avec la pauvreté et le crime vont se transformer en feuilletons qui formeront les fameux « Mystères de Paris » qui le rendront célèbre.

Bien sûr il rencontrera aussi l'amour et sa vie continuera à être un véritable roman !



Le livre est plein de références littéraires sur les contemporains d'Eugène Sue, on y croise Dumas bien sûr, on y vit au rythme enlevé de la vie politique et artistique.

Cette biographie romancée est un véritable plaisir de lecture !

Je connaissais un Paul Vacca plus mélancolique dans « le petite cloche au son grêle » ou plus philosophique dans « Nueva Könisgberg ».

Ici c'est clair qu'il s'amuse et on en redemande !

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Délivrez-vous !

Paul Vacca sait mettre les mots sur nos idées, impressions, en matière de lecture, numérique ou papier ?

Si je peux lire aussi bien l'un que l’autre je suis malgré tout une inconditionnelle de ce moyen d'évasion extraordinaire qu'est le livre papier, qui fonctionne partout, sans électricité ni chargeur, qui m'emporte au loin me fait rêver, imaginer, pleurer ou rire, réfléchir et aimer...

Rien ne remplace le bonheur d'un livre entre les mains !
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Au jour le jour

Il me faut d'abord dire un grand merci à Paul Vacca. Merci pour m'avoir redonné le sourire, pour m'avoir embarquée ailleurs, divertie et enthousiasmée. Je me suis lancée dans la lecture de ce roman avec un certain appétit pour son sujet, comme lorsqu'on s'attable dans un grand restaurant après avoir salivé devant la carte, et je me suis laissée porter par le charme de la découverte au fur et à mesure que l'intrigue déroulait ses péripéties. Du salé, du sucré, de l'épicé, des associations parfois détonantes... et souvent l'envie d'applaudir.



Pour concocter son menu, l'auteur s'inspire - très librement - de la vie et de l'oeuvre d'Eugène Sue, écrivain de la première moitié du 19ème siècle, connu pour Les Mystères de Paris qui fut adapté en feuilleton télévisé à la fin du 20ème siècle. Juste retour des choses puisqu'à l'époque de sa création ce roman fut d'abord publié sous forme de feuilleton dans un quotidien. Ces feuilletons étaient des moyens sacrément efficaces pour garantir les ventes de journaux assez ennuyeux (pas de couleur ni de photos, des pages de textes... vous imaginez bien qu'il fallait trouver quelque chose pour faire vendre...) et de nombreux auteurs s'employaient à "pisser de la copie" afin de livrer chaque jour leur nouvel épisode chargé de tenir en haleine le maximum de lecteurs (avec cette célèbre coupe : "La suite à demain !"). Eugène Sue avait si bien compris le principe qu'il devint l'un des plus prolixes et recherchés en la matière. De nos jours on l'aurait certainement enrôlé dans une équipe de scénaristes dédiés à une série à succès.



C'est donc lui qui devient ici héros de roman, dans une savoureuse mise en abyme orchestrée avec humour et intelligence par Paul Vacca qui n'hésite pas à plonger Eugène dans des péripéties qu'il n'aurait peut-être pas osé inventer lui-même. Il faut dire que le personnage peut sembler tout droit sorti d'un roman. Jeune dandy insouciant qui abandonne des études de médecine pour se consacrer "à vivre" (quelle idée !), se découvre un talent inné pour conter les histoires les plus rocambolesques (il avait la technique pour faire pleurer Margot et capter la ménagère de moins de 50 ans), s'invente une identité pour explorer les quartiers populaires de la capitale (des escapades qui inspireront les Mystères de Paris) et découvre le socialisme.



On retrouve avec ce roman le charme virevoltant des Trois Mousquetaires de Dumas ou du Bossu de Paul Feval. On sent que l'auteur a pris un vrai plaisir à l'écrire, à s'approprier les codes des feuilletonistes, à truffer son récit d'expressions ou de références anachroniques qui confèrent à son héros une incroyable modernité. On est sans arrêt surpris par une scène (ah ces retrouvailles quotidiennes de feuilletonistes dans le bistrot du même nom, leur joutes savoureuses...), une mélodie (oui, oui...), un retournement.



Bref, vous l'aurez compris, on passe un excellent moment. Et puis tout ça donne envie de se replonger dans Les Mystères de Paris sur les traces de Rodolphe, Fleur de Marie et du Chourineur. Du divertissement intelligent et un très bel hommage à la littérature et à ce qu'elle permet lorsque l'imaginaire se met au service du portrait social.



Vraiment, il ne faut pas passer à côté de cette réjouissante parenthèse romanesque.
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La petite cloche au son grêle

Écrit par un amoureux de Marcel Proust et du beau langage, ce petit roman (petit par sa longueur seulement) se lit avec un réel plaisir. Telle la fameuse madeleine du narrateur de "À la recherche du temps perdu", la sonnette du bar tenu par ses parents dans le village de Montigny, au bord de la Solène (un lieu imaginaire), fait resurgir mille et une sensations vécues dans le passé pas si éloigné de l'enfance. Grâce à la découverte, au cours d'une promenade, d'un livre vite dérobé à la belle Sandra Maréchal, chanteuse lyrique de son état, la lecture va faire éclore ses fleurs dans ce petit village où la culture n'avait guère droit de cité. La "proustmania" va embraser Montigny, et du même coup parfaire l'éducation sentimentale de notre jeune héros, qui collait un peu trop aux basques de sa chère et fragile maman. Humour et tragique se côtoient dans cette belle histoire d'amour, amour des femmes mais aussi de la littérature et, tout simplement, de la langue française. N'y cherchez pas cependant le célèbre style "à tiroirs" de notre Marcel national, l'écriture ici est simple et coule sans méandres. Un premier roman fort réussi...
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La petite cloche au son grêle

un premier roman réussi, tendre, émouvant, retraçant une tranche de vie d'une famille cafetier, une famille très soudée, la vie qui s'écoule normalement quand surgit ce livre dans la vie du garçon et là tout bascule, sa mère étant persuadée depuis toujours que son fils deviendra écrivain se bataille avec la prof de français qui ne cesse de rabaisser son fils voire de l'humilier devant toute la classe honte à elle ( !!!???) les premiers amours d'adolescent, et ce Proust qui va battre au coeur du village, puis le drame survient, mais jamais la famille n'a cessé de se soutenir et continuer toujours plus loin pour que chacun trouve son bonheur, la mère de savourer sa victoire, le fils de devenir ce dont sa mère désire le plus au monde, et le père de voir sa femme heureuse, malgré une fin tragique...
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La petite cloche au son grêle

Le narrateur a 11 ans et est tombé amoureux de la cantatrice Sandra Maréchal. Un jour qu'il se promène avec sa mère, Sandra oublie son livre et le jeune garçon le dérobe. Le soir, il découvre qu'il s'agit d'un livre de Proust, et il se prend de passion pour "La Recherche du Temps perdu". Sa mère, qui se désespérait de ne pas le voir lire, décide de plonger aussi dans le monde proustien.

Le père, gérant de débit de boisson, n'y comprend goute, mais se plit à la passion proustienne de la famille.

Cependant, la mère fait de fréquents voyages à Paris pour voir "une tante malade", et est de plus en plus fatiguée.

Mais l'été arrive, et mère et fils décide de monter "La Recherche" pour le village.



Mon avis :



Une petite cloche de café qui résonnera longtemps ; une écriture toute en retenue et une plongée dans un univers d'un auteur réputé difficile.

Un très beau livre.




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La petite cloche au son grêle

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Maman, Marcel Proust et moi ce bandeau résume en 3 mots tout le livre.

Le héros de ce livre a 13 ans quand il découvre Proust et la littérature, lui victime des moqueries de sa professeur des français. Entre ses parents, Aldo et Paola, dans ce café dont la cloche tinte à l’entrée de chaque client c’est une histoire à la douceur triste qui s’amorce. Tout le village sera entraîné dans l’aventure de Proust, Paola dans un combat plus âpre et Aldo essaiera de comprendre ce qui se passe en protégeant son fils.

Un beau roman sur la littérature, l’amour maternel et la vie.

Ouvrez ce livre pour entendre cette petit cloche qui risque de vous troubler profondément…
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La petite cloche au son grêle

Comme quelques autres livres, La petite cloche au son grêle révèle à travers ses pages toute la magie et le poids des mots, comment quelques paragraphes survolés dans un livre volé à une belle "inconnue" peuvent embarquer dans des univers où tout devient possible, même les projets les plus fous. Accessoirement, et c'est peut-être aussi l'un des talents de Paul Vacca, c'est que moi qui suis globalement réfractaire aux auteurs classiques, et qui suis traumatisée sans même l'avoir lu dans son intégralité des phrases à rallonge de Marcel Proust, je pourrai bien me laisser conquérir et découvrir, enfin, la saveur de cette madeleine... Bref, un roman-ode à la littérature et l'occasion de passer un joli moment plein d'émotions, que demande le peuple ?!
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Nueva Königsberg

Bien que très différent de La petite cloche au son grêle, son premier roman, Nueva Königsberg n’en est pas moins savoureux et confirme le talent de Paul Vacca.



L’histoire de ce roman nous entraîne à la suite de Jean-Baptiste Botul et de son élève Sébastien. Ils partent pour Nueva Königsberg au Paraguay. Cette communauté est vouée à Kant et à sa critique de la raison pure. Botul est attendu pour résoudre un problème métaphysique : Kant est resté chaste toute sa vie et si la communauté observe strictement ce principe, c’est dons sa mort. Quant au jeune Sébastien, il a bien du mal à vivre au rythme de celui du XVIII° siècle. Zazou dans l’âme, qui se destine à la réalisation cinématographique, il essaie tout d’abord à la provocation. Mais sa rencontre avec Sophia, jeune institutrice, va transformer sa vie définitivement.



Ce livre n’est pas qu’une fantaisie, puisque cet épisode de la vie de J-B Botul * a bien eu lieu. Ce philosophe a effectivement participé en 1946 à huit causeries sur « la vie sexuelle d’Emmanuel Kant » à Nueva Königsberg, communauté vivant comme à l’époque de Kant. Je vous rassure, je ne le savais pas mais Paul Vacca a eu la bonne idée de nous le notifier dans un avertissement au début de son livre. Pas besoin, non plus de connaître Kant pour s’embarquer dans cette fable philosophique légère et grave, où la causerie n’est jamais ennuyeuse. On plonge donc très facilement dans cette aventure où l’humour et l’amour sont de la partie.



A l’instar de La petite cloche au son grêle où Paul Vacca nous initiait à la lecture de Proust, l’auteur nous fait découvrir Kant et sa Philosophie : apprendre en se distrayant, n’est-il pas l’idéal pour s’instruire ? Et, c'est tout naturellement qu’une fois refermé, ce livre nous donne l'envie de le prolonger en nous aventurant là même où il nous a guidé, et c'est tout naturellement que l'on a envie de découvrir un peu mieux la pensée de Kant, du moins pour les néophytes comme moi…





Nueva Königsberg m'a enchanté. C'est drôle, enlevé, très bien écrit et le thème est original. Je l’ai lu d’une traite, en une soirée. N’hésitez pas une seconde à dévorer ces quelques 200 pages, c’est du pur bonheur !



* http://botul.free.fr/
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La petite cloche au son grêle

Comment ai-je pu attendre aussi longtemps pour lire ce premier roman de Paul Vacca. Comme souvent, j’ai commencé par la fin avec son essai sur Michel Houellebecq, puis celui relatif aux vertus de la bêtise et un roman, "Nueva Köenigsberg", tous aimés. Et "La petite cloche au son grêle" est une merveille de plus, un petit bijou de littérature.



Comment dire la profondeur, la force des sentiments qui m’ont envahie à la lecture de ce petit récit ? Comment dire les sourires et les serrements de gorge, les larmes qui affleurent, la gaieté, la tristesse ? Comment expliquer cette admiration, cette passion pour quelques pages découvertes quinze ans après leur sortie, qui m’ont poussée, le livre terminé, à reprendre des passages, à me replonger dans cette atmosphère à nulle autre pareille ?

Oui, elle est magnifique l’histoire de Paolo, treize ans, fils de "cafetiers" d’une petite ville du Nord de la France qui se prend de passion pour Marcel Proust parce qu’il a trouvé un livre abandonné sur l’herbe, un jour de pluie, par celle qu’il aime en secret. Proust, le début d’une déflagration qui va emporter un enfant, une famille et toute une ville vers des horizons qu’ils n’avaient pu imaginer.



L’écriture est belle et simple, poétique, imagée qui nous raconte ce dont la littérature est capable, qui nous dit si bien que la lecture… "Déconseiller ? Pourquoi déconseiller ? Au contraire. Qu’est-ce qui interdirait de lire Proust à treize, douze ou même sept ans ? Si votre fils ne comprend pas tout, quelle importance ? Est-ce que nous-mêmes, nous comprenons tout ce que nous lisons ? Je n’en suis pas persuadée…Lire, c’est aller vers l’inconnu…sans garantie de succès…on n’épuise jamais la totalité de son mystère. C’est même peut-être ce qui nous échappe qui est important…"



Ce roman contient tout, l’amour des mots, d’une mère, d’une femme, le rire et la douleur de la maladie. Il revisite l’œuvre de Proust, la met à la portée de tous. Il est émouvant, ponctué par le son grêle de cette petite cloche qui rythme le temps, poignant même et érudit.



Une découverte tardive, certes, mais d’une importance capitale.


Lien : https://memo-emoi.fr
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