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Critiques de Paul Watson (35)
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

« Ce livre ne tourne pas autour du pot. Il a l’intérêt de présenter un bilan et une analyse lucides de la situation et de proposer des solutions, sans faux-semblants. Ça ne plaira donc sans doute pas à tout le monde, mais là n’a jamais été l’ambition de Paul. Pour faire des choses importantes, il faut commencer par renoncer à faire l’unanimité. » prévient Lamya Essemlali, co-fondatrice et présidente de Sea Shepherd France, dans sa préface.

Dans ce manifeste coup de poing, écrit et distribué aux gouvernements en amont de la Cop21, Paul Watson va effectivement droit au but : aimons-nous suffisamment nos enfants pour leur épargner une catastrophe ou sommes-nous trop attachés « au confort que nous procurent la pollution, la surexploitation et le consumérisme » ?

(...)

Malgré quelques réserves, ce livre apporte des informations de façon extrêmement synthétique, faute de solutions nouvelles. Sa conclusion est très habile puisqu’elle retourne l’argumentation de ses contradicteurs : « Les climats-sceptiques nous traitent de Cassandres alarmistes et pessimistes. Mais ils oublient que Cassandre avait raison ! Si elle était maudite, c’est parce que personne ne la croyait. »



Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Earthforce : Manuel de l'éco-guerrier

Le titre est sans ambiguïté, le bandeau arborant « stratégies pour défendre la planète » annonce la couleur : nous avons bien entre les mains un véritable manuel de lutte à destination des militants écologistes et autres défenseurs des animaux.

Le capitaine Watson, fidèle à son image de pirate moderne, ancien de Greenpeace qu’il quitte en 1977 pour créer Sea Shepherd, ne laisse place à aucun compromis. S’inspirant et citant généreusement Sun Tzu (« L’Art de la guerre »), Miyamoto Musashi (« Gorin no sho »), Marshall McLuhan mais aussi Napoléon, Churchill ou encore Jules César, Watson donne les clefs pour lutter efficacement et concrètement contre l’anthropocentrisme au profit d’un biocentrisme qui replace l’humain comme partie intégrante de la nature et non comme un être séparé et dominant
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Paul Watson fondateur de Sea Shepherd et aujourd'hui de la Fondation Paul Watson a toujours défendu les mers et les océans de manière active et sans rester derrière un bureau. Il a su armer des bateaux et former une équipe internationale pour défendre la vie des océans sur tout le globe.



Dans ce livre de 47 pages écrit très rapidement et sous forme de fiches devait servir à sensibiliser les participants de la COP 21. Il a ensuite été rendu accessible au public pour sensibiliser les populations au risque que nous faisons courir à notre survie en détruisant le monde marin.



Ce livre est ne rentre pas dans les détails mais il invite à découvrir les actions de l'auteur, leur but et les fondements d'une écologie. F"une vraie écologie et pas le terme détourné par les politiques.



A lire !
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Entretien avec un pirate

Ce livre est est un échange, une discussion entre Paul Watson, capitaine engagé, activiste fondateur de la Sea Shepherd Society et Lamya Essemlali, fondatrice de Sea Shepherd France.

A travers de courts chapitres, de nombreuses questions écologiques sont abordées avec, au coeur de tout cela la question de la protection des Océans et de tous les êtres vivants qui les peuplent.

Le Capitaine Paul Watson est un héros des temps modernes qui préfére l'action aux grands discours. Il est souvent critiqué pour son activisme et taxé d'écoterroriste. Mais, comme il ne cesse de le clamer, il respecte les lois ou tout du moins ne s'en prend qu'à ceux qui bafouent les lois internationales que ce soit le Japon avec la chasse à la baleine, ou encore l'Islande, sans porter atteinte aux hommes, sans les blesser.

Grâce aux campagnes de Sea Shepherd, de nombreux cétacés ont pu être sauvés.

Ce livre se lit très rapidement. 0n trouve quelques coquilles mais ce qui compte, c'est le témoignage de Paul Watson qui retrace ses 40 ans d'activisme.
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Allez, on ne présente plus Paul Watson, pirate écolo, fondateur et président de l’ONG Sea Shepherd, dont chaque combat médiatisé permet d’attirer un peu l’attention sur un écosystème fragile, que nous malmenons : l’océan.



Ce tout petit livre a été publié dans un contexte particulier : Paul Watson l’a en effet distribué à tous les gouvernants présents à la COP 21 de Paris. Il espérait que ce livre-choc permettrait de réveiller un peu tous ces politiciens. On connait la suite hélas…



L’écologiste martèle son message à l’aide de phrases simples et percutantes, histoire de rappeler quelques faits scientifiques : la santé des écosystèmes est liée à la nôtre et nous avons besoin des autres espèces pour vivre et survivre.



Paul Watson étant ce qu’il est, il ne se prive pas de quelques formules qui paraitront choquantes aux yeux de certains, qui le qualifieront de misanthrope, mais flûte, si la planète se meurt, ce n’est pas à cause des vers de terre, mais bien à cause de nous !



Un ouvrage à prêter, diffuser pour réveiller les consciences endormies, uniquement préoccupées par les deux credo de notre triste époque : profiter et consommer.



PS : il existe une antenne française, si vous voulez la soutenir….
Lien : https://labibliothequedefolf..
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Moi, Capitaine Paul Watson, pirate des océans

Depuis plusieurs années, j'ai changé mon regard sur le monde. Je ne peux plus fermer les yeux. Je sais qu'il se passe des choses horribles par la faute de l'Homme (en général). J'ai à coeur la protection des mers et océans et j'ai eu un énorme choc lorsque j'ai découvert ce contre quoi se battait l'organisation Sea Shepherd.



Sea Shepherd est une organisation que j'admire énormément car elle oeuvre vraiment et est très souvent sur le terrain pour lutter contre toutes les atrocités, les malheurs provoqués par l'Homme. Ils ont eu des démêlés avec la justice, se sont mis en danger mais bravo! Ce qu'ils font est important et nécessaire. C'est grâce à la série Les Justiciers des Mers que je les ai découvert il y a quelques années, où ils luttaient contre les baleiniers japonais en Antarctique qui violaient la Commission baleinière internationale ainsi que la réserve protégée. Bref, je suis assidûment toutes leurs campagnes, j'essaie de me tenir informer et de contribuer à ma manière.



Paul Watson est le fondateur de Sea Shepherd. C'est un homme incroyable, qui force le respect, qui a dédié toute sa vie à la protection et sauvegarde des mers et océans. Il ne lâche absolument rien et ne recule devant aucun obstacle. J'avais donc envie de connaître un peu plus son parcours et je me suis donc procurée cet ouvrage.



Cet ouvrage est un témoignage, son autobiographie où il nous raconte son histoire qui est découpée en plusieurs événements importants dans le temps d'une ou deux pages. Il y a plein d'anecdotes très sympas à savoir. Il m'a fait ouvrir les yeux et j'ai appris qu'il n'a pas oeuvré que pour les océans, c'est la sauvegarde de la Nature en général, de notre planète qui lui tient à coeur. C'est en 1975 qu'il a vraiment pris la décision de consacrer sa vie à à la protection des créatures marines mais pas que!, à devenir un berger des océans (sea shepherd). J'avais oublié qu'il avait fait parti de l'association GreenPeace qu'il aurait quitté suite à des désaccords pour créer sa propre organisation activiste car selon lui, GP n'avait pas assez d'impact, n'allait pas au coeur des choses, n'agissait pas assez. Il s'agit d'un débat, beaucoup dénigrent Paul Watson mais il a raison, il faut agir! Aux grands mots, les grands moyens, même les plus extrêmes! Toutes les victoires comptent, même les plus petites. le combat est long et difficile mais il faut continuer à se battre pour Mère Nature.



Il y a des illustrations qui accompagnent chaque chapitre, vraiment superbes. J'aime beaucoup les effets apportés, le style de la dessinatrice. C'est très réaliste et certains plans m'ont fait beaucoup de mal car ils étaient durs.



Son témoignage prend aux tripes, c'est éprouvant tellement les descriptions sont crues. J'en avais mal au coeur, j'avais les larmes aux yeux mais c'est un mal nécessaire. Je suis admirative de son courage, de son culot, de sa volonté de fer. En bref, ce fut une lecture intéressante, enrichissante et importante.
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Entretien avec un pirate

Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, rend hommage à l'un des grands hommes de notre temps, le capitaine Paul Watson, personnage controversé uniquement pour ceux qui le connaissent mal ou qui ne lui veulent pas que du bien. Lamya Essemlali nous dresse le portrait complet et intelligent, intime et parfois méconnu, du président de la Sea Shepherd Conservation Society, l'ONG de préservation de la vie marine la plus combative et la plus efficace à ce jour. Activiste intrépide dès son plus jeune âge, capitaine au long cours téméraire et redouté de ses ennemis, Paul Watson est connu pour avoir livré, sur toutes les mers du monde, un combat sans merci aux braconniers. Il est aujourd'hui assigné à résidence en Allemagne et sera demain peut-être, extradé vers le Costa Rica où l'attend un procès injuste.

Si l'ouvrage retrace près de quarante ans d'activisme écologique, il nous livre également la vision globale et radicale que Paul Watson a du monde actuel. Au-delà de l'activiste, c'est le penseur qui se révèle. Dévoilant aussi bien les catastrophes écologiques majeures que les scandales politiques ou les affaires de corruption liés à l'environnement, Paul Waston et Lamya Essemlali reprennent un à un les enjeux fondamentaux auxquels nous sommes confrontés, aujourd'hui plus que jamais. A l'image de leur ONG, ils sont directs, sans concession et d'une efficacité peu commune. En quelques centaines de pages extrêmement riches et documentées, un bilan de l'état de nos océans est dressé : il est désastreux, voire désespéré. Rien ne leur échappe : la surexploitation des populations marines, la disparition des espèces, le braconnage systématique en toute impunité, la corruption des autorités et l'indifférence généralisée. La force du capitaine Watson est de n'avoir jamais baissé les bras face à l'adversité, l'avidité et l'injustice. Inspirant par son exemple, il incarne la résistance d'un petit groupe d'individus décidés et prêts à donner leur vie pour la cause qu'ils défendent, face à la puissance de nations s'étant abandonnées à la course sans scrupules, immorale et absurde, de la maximisation des profits.

Ce livre est une interrogation pour chacun quant à notre propre degré d'engagement en même temps qu'une invitation à prendre conscience de l'urgence absolue d'une situation dans laquelle nous nous trouvons tous.
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Je suis vraiment admirative du travail qu'accomplissent Paul Watson et tous les bénévoles, de Sea Shepherd en général et je suis vraiment de tout cœur avec eux. C'est grâce à eux, à leurs combats perpétuels pour préserver la vie marine que j'ai pu comprendre la réelle importance de celle-ci et c'est aussi grâce à eux si j'ai pu ouvrir les yeux sur les atrocités, les horreurs que l'homme peut faire, dont j'étais loin de m'imaginer.



Mon but n'est pas de me lancer dans un débat, ni de critiquer ce qui est (au début) une critique de la société, du monde. Pour moi, c'est plus un cri du cœur, un état de fait, une mise au point. Ce petit livre a été fait pour interpeller les gens et les gouvernements à l'aube de la Cop21 sur ce qu'il se passe réellement dans le monde. Un cri d'alarme des écologistes pour l'océan. Et donc Sea Shepherd n'a pas peur de dire les choses, l'organisation utilise des mots forts parce qu'il le faut, il faut dire la vérité et interpeller le plus grand monde. Sea Shepherd insiste sur le fait que ce n'est pas que l'océan dont il est question, c'est la Nature toute entière, la Terre qu'il faut à tout prix protéger et donc on nous démontre l'importance de chaque espèce, de la biodiversité, des végétaux, des animaux, du microorganisme jusqu'à la baleine.



On y retrouve des chiffres, des données scientifiques, des faits réels, des explications, plein d'expressions imagées pour nous faire réaliser et comprendre.

On nous livre des solutions, tout ce qui est souhaitable, beau, magnifique, qui serait parfait mais... c'est un bien grand rêve, surtout à l'heure actuelle (certaines choses voulues sont un peu extrêmes à mon sens) mais c'est bon de les poser, de les émettre.



Ce n'est pas une lecture indispensable sans compter que chacun peut avoir son propre avis sur la question mais elle a le don de nous faire prendre conscience de l'importance des océans.



Je terminerais par ceci. On dit que les forêts sont les poumons de la Terre. C'est vrai. Mais ce sont les océans qui fournissent la plus grande majorité de l'oxygène. Alors imaginez un peu un monde sans océans... (indice: tout est dans le titre!)
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

J’avoue avoir une certaine sensibilité écologique et je me réjouissais de découvrir ce livre. Ma première déception vint lorsque j’ai découvert le format. Il s’agit ni plus ni moins qu’un carnet de par ses dimensions et son épaisseur, composé par quarante-sept pages. Un parcours rapide visuel et je constate qu’il est constitué par endroits de seulement quelques lignes.



Le Capitaine Paul Watson est un homme engagé. J’admire ce courage et ce combat qu’il livre contre les braconniers. Ses actions contre les baleinières l’ont contraint de trouver refuge en France. Il est recherché par Interpole et les autorités japonaises.



Passons au contenu. Si on excepte un préambule de Lamya Essemlali relativement intéressant, le reste très scolaire. Paul Watson nous a écrit un exposé sur l’évolution – ou plutôt l'impact – de l’homme sur l’environnement en s'appuyant sur des chiffres. Tout cela ne se focalise pas que sur les océans – comme pourrait suggérer le titre – mais il étale sa thèse avec la disparition des abeilles et sur un plan large de l’écosystème.

Je peux comprendre son cri de colère, mais tout cela reste bien peu développé. Il s’agit davantage de décharger son impuissance face aux puissances mondiales par des phrases laconiques. Il s'insurge par exemple contre la culture du quinoa (Chenopodium quinoa) devenu un produit réservé aux « bobos (Bourgeois-bohèmes)» soucieux de leur santé, alors que cette céréale est devenue une denrée de luxe pour ceux qui la cultivent.

Les pages se tournent rapidement et je constate ma deuxième déception. J’ai l’impression d’être pris pour un pigeon car au final, on a peu d’éléments et de solutions. Sa suggestion pour éviter ce pillage océanique est de devenir végétalien et de boire de l’eau du robinet (ou mieux, d'un puits), car le plastique reste un véritable fléau.



Je suis frustré de ne pas avoir une analyse plus approfondie, que ce soit sur l’impact de l’être humain sur la Terre, mais aussi sur les solutions. J’aurais bien aimé en savoir plus sur ces étendues d’eau qui constituent notre planète. Ces contrées abyssales restent un mystère pour moi. Je suis un peu déçu. Toutefois, je remercie Babelio et la maison d’édition Glénat pour la masse critique.
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Ce titre, plutôt alarmiste, a du moins le mérite d'être tout à fait clair! "Pas l'temps d'niaiser!", pour le célèbre militant écologiste, qui livre ses statistiques choquantes sans ménagement et propose des solutions radicales aux changements climatiques. 

 

Davantage un outil de propagande qu'un essai, ce petit pamphlet contient plusieurs idées, mais assez peu d'explication! Probablement trop intense pour les néophytes, pas assez approfondi pour les initiés, trop radical pour les modérés... J'ai l'impression que le texte vise large, mais n'atteint aucune cible!



Par contre, il a le mérite d'aborder un sujet important et difficile à traiter de façon claire et simple. L'information, succincte et facile à comprendre, est présentée dans une mise en page aérée et colorée. C'est une lecture éclairante — et paniquante! — pour qui cherche un survol tranchant des problématiques environnementales... et des angoisses nocturnes sur la fin du monde!
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Il en faut du courage à ce marin que l'on a condamné à rester à terre pour empêcher son combat contre les truands des mers. Du courage pour défendre les animaux marins dont nul ne se soucie. Faut-il que ce soit l'homme qui soit en péril pour que nous fassions quelque chose pour la planète? Pensez vous, l'argent et le pouvoir ont toujours le dernier mots, élémentaire mon cher Watson. N'abaissez pas votre fourche et votre crochet vengeurs!
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Comme l'activiste est engagé dans la protection des océans et du système halieutique, il évoque la pêche industrielle. "Les poissons ne peuvent survivre aux assauts incessants des supers chalutiers, des palangriers, des filets dérivants et maillants, des senneurs et des prélèvements pour les aquariums." Un discours que nous avons également entendu de la part de l'association Bloom. Elle s'est longtemps battu contre la pêche électrique. On retrouve son parcours dans la bd "Fraude qui peut ! La BD qui retrace le combat de BLOOM contre les industriels de la pêche électrique". Il donne des chiffres. "Depuis 1950, entre 40 et 50% du phytoplancton des océans a disparu". Comment ne pas être interpellé par ça sachant le rôle important que cela joue. Toutefois, d'où vient ce chiffre? Il sort d'un chapeau? C'est dommage qu'il n'y a aucune source citée ni dans le document ni même en dossier connexe. Il aborde aussi le souci de l'industrie de la viande. Elle est responsable de la très haute consommation d'eau, de la pollution de la nappe phréatique, de l'essor des zones mortes dans les océans, de la déforestation dans le monde, extrait de la biomasse des océans et des soucis sanitaires. En effet, une nouvelle fois, c'est assez effrayant. Néanmoins il n'y a aucune explication. Juste des coups de gueule. C'est dommage. On entend le mécontentement, la colère. C'est tout. Peut-être c'était une façon de pousser un cri avec de l'espoir puisque c'était fait en parallèle de la COP21. Maintenant on sait que comme le reste, cela n'a servi à rien.
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Entretien avec un pirate

Je ne conseille pas ce livre, plutôt conçu pour des ados en manque de repères... Les propos sont caricaturaux, grossiers, moyennement bien écrits. L'auteur est d’ailleurs plus un interviewer et un traducteur qu'un réel auteur... Le livre est d'ailleurs très cher pour ce que c'est, une pollution de plus à éviter...
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Urgence ! Il faut sauver les océans

Sans être pessimiste, le Capitaine Paul Watson livre, dans ce court ouvrage, un état des lieux saisissant de la lutte contre le réchauffement climatique. Il parle de sa prise de conscience qui l'a mené à lutter contre les dérives de l'espèce humaine et son impact sur l'environnement, plus précisément dans les eaux du mondes.

Dans ce livre, il ne parle pas qu'au nom des océans et des mers, mais au nom de la biodiversité en général et de la nécessité à changer nos modes vies pour limiter nos impacts néfastes, car quoi qu'il advienne, le réchauffement et la sixième extinction de masse ne s'arrêteront pas du jour au lendemain.

C'est un ouvrage que j'ai apprécié en tout points. Il questionne véritablement sur le comportement anthropocentré de nous, humain, vis à vis du reste du vivant.

Je recommande à chacune et chacun de prendre du temps pour lire ce livre.
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Ocean Warrior : La genèse de Sea Shepherd

J’ai voulu lire Paul Watson pour me faire ma propre idée du personnage, on ne peut plus controversé, entre héroïsme et piraterie.

Que l’on soit ou non en accord avec ses idées, il reste très cohérent dans ses paroles et ses actes: il a choisi un chemin, il ne fera aucun compromis et campera sur ses positions, pas de démocratie sur son bateau.

Genèse intéressante pour la connaissance d’un groupe avec une idéologie contemporaine.

Néanmoins rapidement mon attention est moins soutenue, les bénévoles sont nombreux, le turnover rapide et j’ai du mal à passer d’une campagne à une autre.

Je ne regrette pas ma’ lecture mais c’est sans déchirement qu’il va voguer vers d’autres lecteurs.
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Earthforce : Manuel de l'éco-guerrier

Stratégies pour défendre la planète, manuel de l’éco-guerrier, voilà tout est dit en peu de mots. Un livre avalé d’une traite où j’ai apprécié le style lapidaire, parfois un peu trop martial, mais au moins, c’est clair. Je me suis reconnue dans certaines stratégies dévoilées, j’ai admiré l’énergie de ce capitaine qui commande des troupes de militants depuis longtemps et va droit au but. Il assume totalement la guerre déclarée contre les tueurs des océans et s’en donne les moyens. Ça sort complètement de tous ces débats ou empoignades entre écolos qui ne débouchent sur rien, où beaucoup, débordés par leur ego, prennent la parole et le pouvoir pour des motifs psychologiques personnels, ce qui nuit à la cause essentielle, le combat contre la destruction anthropocentrique. Paul Watson s’appuie sur des auteurs de traités stratégiques antiques, tels que Sun Tzu et Miyamoto Musachi. Ses propos et ses actions reposent sur les principes du Tao. Ce qui est amusant puisque la majeure partie de ses combats l’opposent précisément à des Japonais et Chinois, coupables de chasses illégales à la baleine. Mais je pense que pour des jeunes ne connaissant pas déjà l’art du combat, ce n’est pas facile à gober, à comprendre, car je me suis surprise plusieurs fois à reconnaître dans ces conseils, presque des ordres, des postures que j’ai découvert moi-même au fil du temps, au fur et à mesure de mes propres combats. Ces injonctions sont le fruit de l’expérience de quelqu’un qui fait confiance à son intuition, et l’intuition, ça se travaille par l'expérience. Il n’est pas un pédagogue mais un chef, et donne donc des instructions sans explications, ce qui finalement est plutôt reposant, vu qu’ainsi on passe directement à l’action, fini les discussions infinies et les décisions molles du consensus. Ce livre arrive à point nommé au moment crucial de mon combat contre une grosse société de bailleurs sociaux que j’attaque dans les médias et les tribunaux en ce moment même. Évidement, ce n’est pas la même échelle, je suis une toute petite guerillera isolée qui ferraille dans son territoire limité, lançant des attaques imprévisibles pour défendre des gueux ou des arbres, mais je reconnais les mêmes méthodes de base, la même intuition et la même ténacité que celle de ce capitaine de flotte militante.

A lire donc pour se renforcer.
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Sea Shepherd, le combat d'une vie

Les océans sont en danger est personne ne s'en préoccupe parce que c'est loin et ce sont des poissons ! Oui mais voilà si l'océan meurt nous mourrons, il est temps que le monde prenne conscience de la gravité de la situation c'est la qu'intervient Paul Watson et Sea Sherpherd. Un témoignage touchant qui force le respect. Ecrit comme une conversation entre amis le lecteur entre dans ce cercle intime et est pris comme témoin !
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Moi, Capitaine Paul Watson, pirate des océans

A priori, ce livre est plutôt destiné à la jeunesse et aux adolescents. En tout cas, je l'ai trouvé au rayon enfant de ma bibliothèque. Il contient du texte mais également de belles planches d'images. Pourtant, à la lecture, le texte est plein, complet et raconte la vie de Paul Watson, de tous ses combats pour les baleines et les dauphins. Il contient de nombres missions, pas si pacifistes que cela et montre toute une vie à suivre une cause, passant devant tout le reste. Ce livre est donc intéressant pour adolescents comme pour adultes. Il permet de mieux comprendre le mouvement GreenPeace et le mouvement Sea Shepherd.
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Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons

Un petit opuscule que je recommande aux novices qui se préoccupent de la condition environnementale. Pour ceux qui s'intéresse déjà au sujet, vous n'apprendrez pas grand chose. En ce qui me concerne ce livre n'a pas répondu à mes attentes, je pensais lire un reportage coup de poing, il est destiné aux gouvernants de la COP21 et je n'y ai vu qu'un très bon support pour un exposé en SVT. Dommage !
Lien : http://wp.me/p5dQA9-zM
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Entretien avec un pirate

Paul Watson est l’un des fondateurs de Green Peace, mais aussi après son éviction de la direction de cette organisation, de Sea Sheperd, une organisation qui prend les problèmes de manière plus directe. Son travail au quotidien est de défendre la mer, par laquelle la vie est arrivée et qui est le coeur et le poumon de la terre, de l’homme et de toute vie.

Le livre est présenté sous la forme d’un interview par Lamya Essemlali, cofondatrice de Sea Sheperd France.

On pourrait penser que l’entretien manque d’objectivité et certainement qu’il en manque un peu, mais dans l’ensemble, les informations réelles suffisent à convaincre et c’est avec une grande facilité que le lien avec Benson et son Livre de la paix se fait, même si le registre n’est pas le même, la finalité le sera si nous ne faisons rien.



Bien que Paul Watson beaucoup d’espoir finalement, il me semble pour ma part que nous vivons les derniers vrais instants de la nature, de la terre, de l’homme comme nous les connaissons actuellement avec de magnifiques moments à vivre auprès des animaux et de la nature en général. Dans moins de cinquante ans, le climat aura profondément changé, modifiant le système écologique de la petite planète bleue et changeant profondément la vie de l’homme.



Cet entretien présente le personnage, sa cause, et parfois c’est un peu ennuyeux, mais dans l’ensemble, il arrive à convaincre les réticents et nous faire voir d’un nouvel angle l’environnement, l’écologie.



Arrêtons de nous voiler la face. Agissons !
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