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4.56/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Nijni Novgorod , le 06/11/1819
Mort(e) à : Nijni Novgorod , le 13/02/1883
Biographie :

Pavel Ivanovitch Melnikov (Павел Иванович Мельников) connu sous le pseudonyme d'Andreï Petcherski (Андрей Печерский) ou Melnikov-Petcherski est un écrivain russe du XIXe siècle.

Après avoir passé quelques années dans l'enseignement, Melnikov est chargé par le ministre de l'Intérieur d'étudier les vieux-croyants et de réprimer leurs activités, en 1850.

Fonctionnaire opportuniste, il est d'abord, sous Nicolas Ier, partisan de la manière forte, et il les persécute, mais, après 1859, il prône des mesures libérales et la tolérance. Rédacteur d'un journal local, il commence à écrire, se lie d'amitié avec l'historien slavophile Pogodine et l'écrivain ethnographe Dal.

Ce n'est toutefois qu'après sa retraite, en 1866, qu'il écrit sous le pseudonyme d'Andreï Petcherski le roman-fleuve "Dans les forêts" (V lesach, 1874), qui lui apporte la célébrité.

"Dans les montagnes" (Na Gorach, 1881) est la suite de son premier roman, mais le récit se situe, cette fois, sur la rive droite de la Volga.
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Bibliographie de Pavel Melnikov-Petcherski   (2)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Dans les vieilles villes de Russie, on a conservé jusqu'à nos jours de " montrer les fiancées".. Pour cela on revêt les filles en âge de leurs plus beaux atours, et on les conduit un jour à un endroit convenu. Les jeunes gens viennent à cette exposition des filles et y observent à la dérobée celle qui leur est destinée. Dans le nouveau Pétersbourg, ces entrevues ont lieu à la promenade dans le jardin d'été, dans les vieilles villes, aux processions. Ainsi faisait-on à Kazan.
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Tu as beau être pur comme le cristal et lumineux comme le soleil, si tu mets le pied au tribunal, mets aussi la main à ta bourse, les poches de la justice sont comme le jabot du canard qui accepte tous les aliments et ne connaît point de satiété... Encore faut-il s'estimer heureux si on s'en prend à ton argent, le vrai malheur, c'est quand le juge te voit d'un mauvais œil... Car il est semblable au charpentier : il abat tout ce qu'il a envie d'abattre et la loi dans ses mains est un timon qu'il oriente selon son gré !
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Mais dans le peuple russe, et particulièrement dans les régions reculées, à côté des dogmes chrétiens et des austères solennité de l'Église, on conserve avec amour et fidélité les rites des temps révolus, les débris des joyeuses divinités de la vieille Russie.
Le peuple croit que le Grand Tonnerre Tonitruant se lève chaque printemps de son long sommeil, monte sur ses cavales les nuées grises et fouette de ses guides d'or, la foudre ardente, Notre Mère la Terre Humide...
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Le jour de la Pentecôte, chez les jeunes gens, on fait des rondes, on tresse des couronnes, on les jette à l'eau pour interroger le destin... Les femmes posées et les vieilles ont aussi leur tâche en ce jour, elles vont au cimetière et " nettoient les yeux de leurs parents" avec les bouquets de fleurs qu'elles ont tenu à la main pendant les vêpres.
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Cette coutume des mariages "par rapt" existe outre-Volga de temps immémorial et si elle se maintient c'est surtout parce que, dans les moeurs paysannes de là-bas, le sort de la jeune fille qui vit chez ses parents n'est guère enviable. La fille dans sa famille est appréciée comme ouvrière bénévole et on ne la donne pas de bon gré en mariage "honorable". Une fille, dit-on, doit travailler pour dédommager ses parents de ce qu'ils ont dépensé pour la nourrir ; et quand elle les aura remboursés, elle ira où elle voudra. Mais le terme est long à échoir : Jusqu'à trente ans et plus, elle est tenue de vivre comme ouvrière chez ses parents
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Ecoute ce que disaient nos ancêtres ! Boire le premier verre, c'est se maintenir en bonne santé, le second, c'est se réjouir l'esprit, le troisième, c'est se mettre de l'ordre dans les idées, au quatrième, on devient maladroit, au cinquième, on est saoul, au sixième, la pensée change, au septième, on perd le sens, si on en ajoute un huitième, on ne peut plus bouger les bras, si on attaque le neuvième, on ne peut plus se lever, et si on en boit dix, on devient enragé.
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Les mères venues en visite et celles du couvent passèrent une nuit agitée et plein d'alarmes. A chaque instant, elles étaient réveillées par les rires bruyants, les cris joyeux et les toasts chantés des bienfaiteurs égayés par le vin.
Elles récitaient en se signant le troisième psaume du roi David : "Seigneur, pourquoi ceux qui me persécutent se sont-ils multipliés ?"
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