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Citations de Pearl Buck (665)


- Je sais que j'ai été créé non seulement par le ciel mais aussi par ma famille, dont les racines rejoignent la légende, et je ne veux pas vivre pour moi seul. Mon corps m'a été donné - il ne m'appartient pas. Une chose en moi, il est vrai, m'est personnelle - l'âme, si vous voulez - et cette âme étant ma propriété, je veux vous la donner, parce que je vous aime. Mais, si je vous donnais mon corps, qui n'est pas à moi, je frustrerais les générations.


- Vous vous trompez ! l'amour et le mariage peuvent être une seule et même chose.


- Oui quelques fois, mais seulement par quelque caprice du ciel. Parfois, même chez nous, il arrive qu'un homme, le soir des noces, levant le voile nuptial de sa femme inconnue, découvre celle qu'il aurait élue parmi toutes les autres, s'il avait été libre de le faire. Mais c'est un hasard céleste.


- Ici nous nous marions toujours par amour.


- Non, ce n'est pas vrai ! Vous vous mariez comme nous le faisons, pour préserver l'espèce, mais vous vous leurrez et appelez ça l'amour. Vous réclamez la réussite idéale, fusse en vous décevant vous-même. Vous adorez l'idée de l'amour. Mais nous sommes plus francs. Nous croyons qu'hommes et femmes, tous, doivent se marier. C'est notre devoir devant la vie. Si l'amour vient de surcroît, c'est une grâce accordée par le Ciel. Mais l'amour n'est pas nécessaire à la vie.


- Il l'est pour moi, avait-elle dit à voix basse.
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Peut-être la vie n'est-elle qu'une série d'expériences, inexplicables même pour soi ?
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La femme est la racine, l'homme est l'arbre.Et l'arbre ne peut s'élever que si les racines sont fortes.
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L'homme doit rester indépendant et demeurer libre.
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Personne n'est à l'aise si on se rappelle sans cesse le passé.
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Ce soir, la terre parlait d'enchantement et le ciel restait muet.
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Auparavant, dans mon pays, je lui avait dit que je me ferais pour lui Chinoise, Hottentote ou n‘importe quoi. Maintenant je ne peux plus ! Je resterai Américaine à jamais !
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Sous toutes nos vies, derrière le voile, les dieux complotent.
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Lorsqu'une femme s'est faufilée dans le coeur d'un homme, les yeux de cet homme sont tournés en dedans et ne voient qu'elle, en sorte qu'il est aveugle à tout le reste pendant un temps.
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"Mais, bien sûr, je suis transformée", songeait-elle.
Elle restait en apparence immobile, tout en se demandant en quoi elle était changée. Elle n'en savait rien. Il lui faudrait se découvrir elle-même. Son coeur n'était plus le même. "Je suis étrangère à moi-même, se dit-elle avec un certain étonnement. Je me demande comment j'agirai et quelle sera ma conscience."
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Elle travaillait maintenant tout le jour et l’enfant restait couché à terre sur une vieille couverture ouatée, endormi. Quand il pleurait, la femme s’interrompait et s’asseyant à même le sol découvrait son sein pour donner à téter à l’enfant. Le soleil tombait sur eux deux, le soleil tardif de la fin de l’automne qui renonce à la chaleur de l’été que contraint et forcé par le froid de l’hiver proche, et sous ses rayons la femme et l’enfant, aussi bruns que la glèbe, ressemblaient à des statues de terre. La poussière des champs saupoudrait les cheveux de la femme et la tendre tête noire de l’enfant.
Mais du grand sein brun de la femme le lait giclait pour l’enfant, et quand l’enfant tétait à un sein, le lait blanc comme neige coulait de l’autre tel une fontaine. Elle le laissait couler. Tout gourmand qu’était l’enfant, il y en avait plus qu’assez pour lui, assez pour nourrir plusieurs enfants, et dans l’orgueil de son abondance O-len le laissait couler insoucieusement. Il en venait toujours de plus en plus. Parfois, soulevant son sein, elle le laissait couler sur le sol pour éviter de salir son vêtement, et il se perdait dans la terre et faisait dans le champs une tache plus foncée, molle et onctueuse. L’enfant était gras et bien portant et absorbait la vie inépuisable que sa mère lui versait.
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Je ne me souviens pas d'avoir jamais entendu ma mère prononcer un aussi long discours.En réalité, elle parlait rarement, si ce n'est pour gronder ou commander. Et c'était son rôle, car dans l'appartement de nos femmes, nulle ne l'égalait; elle était la Première Épouse, supérieure par la position et l'intelligence.

( p.28)
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"La vérité est un mot trop vaste pour être employé par un seul homme, déclarait Seth. Par décence, bornons-nous à dire : notre vérité à nous."
William ne répondait rien. Il s'obstinait à prendre sa vérité pour la vérité absolue. Elle représentait le camp du bien, de l'idéal.
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Quand un homme dit de trop belles paroles à sa femme, elle doit prendre garde, car souvent il lui parle ainsi pour apaiser sa mauvaise conscience et la loue par contrition.
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Et elle ne le blâmait pas davantage d'être moins assidu qu'elle aux travaux des champs, heure après heure. Elle savait bien, même quand elle le tançait vertement en paroles, que les hommes ne peuvent jamais travailler autant que les femmes, et qu'ils conservent toute leur vie leur cœur d'enfant.
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Tout enfants nous apprenions dans les Edits Sacrés qu'un homme ne doit pas aimer sa femme plus qu'il n'aime ses parents. Ce serait un péché devant les tablettes ancestrales et les dieux. Mais quel est le faible cœur humain qui sait résister à l'afflux de l'amour ? Que ce cœur le veuille ou non, l'amour le remplit. Comment se fait-il que les Anciens, dans toute leur sagesse, aient ignoré cela ?
p.296
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Elle savait que rien ne vaut les larmes, quand une femme a des tourments. Que defois elle avait souhaité pleurer, sans y parvenir ! (301)
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Ce soir là, je déposait tristement les ornements de jade dans leur cassette d'argent et rangeai mes vêtements de satin. On m'avait tout appris de travers. Je commençais à m'en apercevoir. Mon mari n'était pas un de ces hommes pour qui la femme en appelle aux sens aussi nettement qu'une fleur parfumée ou une pipe d'opium.Le raffinement de la beauté du corps ne lui suffit pas. Il faut que je m'étudie à lui plaire par d'autres moyens. Je me souvenais de ma mère, le visage tourné au mur qui disait de sa voix lasse : " les temps sont changés".
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On ne peut pas forcer l'amour (...). Lorsque je vous ai amenée ici, je ne comprenais pas moi-même l'amour. Je croyais que les hommes et les femmes pouvaient être appariés comme les mâles et les femelles des animaux. A présent, je sais que les hommes et les femmes se haïssent lorsqu'on les marie de cette façon-là. Car nous ne sommes pas des animaux. Nous pouvons nous unir sans le contact des mains, sans même un regard. Nous pouvons aimer même quand la chair est morte. Ce n'est pas la chair qui nous lie.
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« Apprenez des étrangers ce qu’ils ont de bon, et laissez de côté ce qui ne convient pas. » (p. 110)
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