Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , 1952
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Né(e) à : Bordeaux , 1952
Biographie :
Pedro Carmona, né en 1952, est un poète bordelais, fils de réfugiés républicains espagnols. Il anime régulièrement des émissions sur une radio locale et organise des lectures publiques.
« ...Il est le seul en cette à porter, au sens littéral du terme, la poésie de la rue. Et une poésie sans concession, à la fois exigeante et fraternelle.» (Michel Suffran, in-Dictionnaire de Bordeaux, Éditions Loubatières, 2006)
Œuvres
• Futur, La Bruyère, 1991
• Le Roc ridé, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1976
• L'Aube rouge
• À titre provisoire
• Dans le Bleu du soleil
• Sur la cendre d'un murmure
• Préambules et adieux
• À l'ombre du silence
• Ce que froisse l'oubli
• La Nuit est aveuglante
• Les Semeurs de lisière
• Poussières d'un instant
• Hier est à venir
+ Voir plusPedro Carmona, né en 1952, est un poète bordelais, fils de réfugiés républicains espagnols. Il anime régulièrement des émissions sur une radio locale et organise des lectures publiques.
« ...Il est le seul en cette à porter, au sens littéral du terme, la poésie de la rue. Et une poésie sans concession, à la fois exigeante et fraternelle.» (Michel Suffran, in-Dictionnaire de Bordeaux, Éditions Loubatières, 2006)
Œuvres
• Futur, La Bruyère, 1991
• Le Roc ridé, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1976
• L'Aube rouge
• À titre provisoire
• Dans le Bleu du soleil
• Sur la cendre d'un murmure
• Préambules et adieux
• À l'ombre du silence
• Ce que froisse l'oubli
• La Nuit est aveuglante
• Les Semeurs de lisière
• Poussières d'un instant
• Hier est à venir
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Citations et extraits (3)
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À qui est la nuit noire…
À qui est la nuit noire
Où s’empêche le croire
Les lendemains de transe
Inquiets des vies souillées ?
Les fardeaux de nos dieux
Aux coudées du silence ?
À qui dire toujours
Dans ces temps à l’affût
De spasme et de chaos ?
À qui livrer la peine
Des sentences iniques
Quand le futur s’installe
Dans sa scansion de mort ?
Mes mains peuplées de terre
Moissonnent ton voyage.
Arthur, va, fi de toute légende.
Ton rire nous demeure,
Engloutit la douleur
Et valide la vie.
À qui est la nuit noire
Où s’empêche le croire
Les lendemains de transe
Inquiets des vies souillées ?
Les fardeaux de nos dieux
Aux coudées du silence ?
À qui dire toujours
Dans ces temps à l’affût
De spasme et de chaos ?
À qui livrer la peine
Des sentences iniques
Quand le futur s’installe
Dans sa scansion de mort ?
Mes mains peuplées de terre
Moissonnent ton voyage.
Arthur, va, fi de toute légende.
Ton rire nous demeure,
Engloutit la douleur
Et valide la vie.
Perdu, en mal d'escorte
le vivre vulnérable.
Mon café est brûlant.
le vivre vulnérable.
Mon café est brûlant.
De nos jours en chemin
sa manne incorrigible
renouvelle de joie
l'inertie des angoisses.
Il ne s'épuise pas vers ce gagé d'avance
gâcheur d'adolescence.
Des abliers funèbres,
précède le délai.
De ces flammes épuisées par le vide stérile
qui ruse nos défaites
sa preuve régalienne
de sa proue indomptable
sur l'instant entrouvert
rallume l'incendie du futur augmenté.
sa manne incorrigible
renouvelle de joie
l'inertie des angoisses.
Il ne s'épuise pas vers ce gagé d'avance
gâcheur d'adolescence.
Des abliers funèbres,
précède le délai.
De ces flammes épuisées par le vide stérile
qui ruse nos défaites
sa preuve régalienne
de sa proue indomptable
sur l'instant entrouvert
rallume l'incendie du futur augmenté.
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