L'histoire du soir qui n'est pas vraiment une histoire 😉. Ce livre est magnifique. Les dessins sont si délicats et d'une grande beauté. Au début, il est simple de compter les éléments sur l'arbre avec son enfant : 4 abricots, 5 chats, 10 bananes... Mais plus on tourne les pages, plus il y en a à compter et à découvrir. Compter devient un jeu, découvrir les animaux et les fruits aussi. Pour mon loulou qui continue son apprentissage, ce livre a été une invitation ludique à l'apprentissage, c'est un bon exercice, sans même qu'il s'en rende compte.
Et surtout, quel plaisir d'aller à la recherche des papillons et des mangues ! Les couleurs sont belles, elles captent le regard, le tout fourmille de petits détails. Un très très beau travail d'illustration. J'ai aimé 😊. Et mon loulou aussi.
Un livre ludique, qui permet aussi d'aller plus loin : un animal marin, on échange autour de la mer, des océans. Un fruit ? Et si on se faisait une bonne salade de fruit. Apprendre par le jeu, les images et l'imagination est essentiel pour notre quotidien.
Et pour être tout à fait honnête, je me suis déjà trompée sans même faire exprès... Histoire de voir si mon fils suivait bien le fil des pages... ^^
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Quel bel automne !
Forcément, le beau soleil a incité à ouvrir les fenêtres et quelques mouches, un cousin et une araignée en ont profité pour entrer.
Mais surtout dix petits monstres se sont glissés dans la maison.
Zinédine l'acrobate, Piwi le maladroit, Pistache le pilote, Lala toujours déguisée, Jojo le timide, Paloma l'artiste, Dora la paresseuse, Browny le gourmand, Aima l'amoureuse et Elvis le charmeur sont tapis quelque part entre la cuisine, la chambre, la salle de bain, la salle à manger, le garage et le jardin.
Se lancer sur leurs traces va faire le bonheur des plus petits ...
Grâce à Peggy Nille, et à son beau livre aux dimensions généreuses, développer l'esprit d'observation est devenu un jeu, un jeu d'enfant bien sûr.
Cette agréable visite de la maison s'accompagne d'un apprentissage du vocabulaire s'associant aux différentes pièces à vivre.
Car il s'agit aussi de reconnaître et de retrouver une liste d'objets de la vie courante.
Pour les plus grands, le jeu, pouvant devenir exercice, reporte même chaque mot à son écriture.
Un rabat, collé à la première page, astucieux petit mémento, remet en mémoire du jeune lecteur, le nom et la physionomie des petits monstres que l'on a mission de retrouver.
Le livre, doublant le plaisir qu'il suscite, est grand pour les petites mains.
Ses couleurs sont chatoyantes, changeantes, parfois vives, parfois pastelles.
La petite fille qui m'a accompagné dans la découverte de ce beau livre remercie les dix petits monstres d'avoir bien voulu jouer avec elle.
Moi, je remercie l'auteur, Peggy Nille, les éditions de "l'Elan Vert" et, bien sûr, nos amis de la masse critique pour le bonheur que j'ai aperçu dans ses yeux ...
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Voici un livre vraiment magnifique pour les enfants à partir de 2 ans. Les planches sont richement colorées et attrayantes. Les animaux à rechercher sont rigolos comme par exemple : la raie qui louche, le poisson-coffre à secrets, la pieuvre maladroite emmêlée et le requin complètement marteau.
J'aime bien les "cherche et trouve". Sûr que ce livre aurait plu à mes jeunes ados il y a 10 ans.
Idée cadeau pour les petits derniers de la famille :)
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Le chat et l'oiseau appartient à la collection Pont des arts des éditions L'élan vert. Cet album de Géraldine Elschner, illustré par Peggy Nille, s'inspire du tableau Le chat et l'oiseau (1928) de Paul Klee (1879-1940). Le peintre allemand était un amoureux des chats.
Le récit donne vie au félin du tableau. Le chat vit reclus dans une maison tout confort, mais il ne se satisfait pas de cette vie car il est enfermé. Pour lui, c'est une véritable cage dorée. Il envie la liberté de l'oiseau qu'il aperçoit par la fenêtre.
Un album aux couleurs vives, plaisant à parcourir. La couverture fait écho au tableau Pont rouge (1928). L'histoire est plutôt simple, un peu trop à mon goût, c'est ce qui explique que je n'ai pas été entièrement séduite.
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Coup de coeur total pour ce splendide album qui plaira aux petits et aux grands lecteurs sans nul doute!
Qui aime la nature et les oiseaux appréciera de pouvoir distinguer les différentes espèces par leurs couleurs et leurs tailles.
Qui aime l'art ne pourra qu'admirer le talent du dessin, des couleurs, des détails, du mouvement, de l'harmonie des scènes.
Qui aime les fables sera satisfait d'en lire une belle, au lexique varié et adapté, très poétique, poussant à la réflexion sur notre monde et notre rapport à la Nature.
Qui a l'esprit joueur aimera rechercher les oiseaux, plantes et autres petits animaux dans les grandes planches en pleine page à la végétation luxuriante et aux couleurs chatoyantes.
Cet album donne envie de partager, de le lire à plusieurs, d'exprimer son ressenti. Il pousse à la rêverie. Il semble infini tant les planches sont riches: je n'en finis pas de le feuilleter encore et encore pour m'immerger dans ces couleurs chaudes et réconfortantes.
Bravo à Peggy Nille pour cette belle réussite, pour cet oeil d'artiste qui m'enchante!
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Spectaculaire livre animé dans la continuité du titre de caches dans la jungle. Les paysages, les animaux, les détails colorés offrent des pleines pages splendides et éblouissantes ! Le tout-petit interagit dans cet univers imaginaire a travers le voyage initiatique d'un petit garçon à dos d'elephant rouge. Un voyage inoubliable !
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Luna est une promeneuse qui n'aime pas les chagrins et les fait fuir avec ses cris et son pipeau. Le jeune fille au caractère bien trempé doit traverser une tempête, et nous pouvons l'y aider ! Elle entre alors dans un nouvel univers et fait de nouvelles rencontres...
Dans cette histoire illustrée, la personne qui lit est mise à contribution (souffle, appuie, sur la page, frappe à la porte...). En revanche, la mise en page n'est pas toujours très logique et les instructions viennent parfois avant l'explication, ce qui manque de logique... Les illustrations sont simples, un peu géométriques, les couleurs sont attrayantes.
Même si l'histoire a un petit côté "Alice aux pays des merveilles" qui ne me déplaît pas, j'ai trouvé la narration un peu fade et les péripéties un peu attendue...
J'ai largement préféré En avant, petit train ! de la même autrice, Claire Clément.
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Le conte de Blanche-Neige n'est pas mon préféré. Je le trouve souvent un peu niais. Or ; Gaël Aymon et Peggy Nille réécrive l'histoire et la sublime par des illustrations tout en noir, en rouge et en dorures.
Leur version est quelque peu différente de celles que j'ai déjà pu lire mais cela apporte une sorte de simplicité aux personnages qui est plutôt bénéfique à l'histoire. Le prince ne sort pas de nulle part, il est même tout à fait charmant pour une fois : pas de baiser volé, juste de la maladresse salvatrice. Quant à la princesse, elle reste assez passive mais sa générosité et sa douceur la rendent sympathique.
C'est une jolie adaptation.
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J'aime beaucoup l'univers graphique de Peggy Nille. Dans cet album on retrouve son talent pour dessiner des univers foisonnants, riches en détails et en couleurs dans lequel le lecteur est invité au jeu du cherche et trouve.
Mais le propos n'est pas seulement ludique, mettant en scène des oiseaux exotiques menacés dans leurs écosystèmes. Une belle et intéressante lecture.
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Un livre à compter qui nous a tapé dans l'oeil.
Son style coloré et les petits détails décoratifs très esthétique, d'une inspiration orientale, seront l'atout séduction de ce grand format.
C'est le style de l'auteure Peggy Nille, mignon, chatoyant et élégant.
L'auteure invite les petits lecteurs à compter sur différents exercices à chaque double-pages.
L'épreuve se lira à deux en 1er, le texte pour le plus grand, les images qui désignent les éléments à retrouver pour le plus petit. Ce qui lui permettra d'y revenir seul, la règle du jeu en mémoire.
Comme dit plus haut, l'exercice est double, l'auteure donne un coup de pouce et donne la réponse, c'est aux jeunes lecteurs de vérifier qu'il y a bien le nombre de fruits donné.
Deuxième étape, sans qu'on lui donne le nombre, le lecteur devra nous dire combien il y a d'animaux, les deux nombres n'étant aucunement lié par un jeu d'astuce.
Nous avons deux niveaux de difficultés et il faudra savoir compter au moins jusqu'à 30.
L'album joue ici aussi la dimension de l'imagier, sur le thème des fruits et des animaux pour les reconnaitre et les nommer ludiquement, dans un arbre fruitier à chaque fois différent j'y trouve un animal nouveau.
Héron, figues, noix de coco, singes, paons, olives, serpents, l'aventure sera exotique.
Un joli voyage pour les plus jeunes.
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Nous nous retrouvons pour un conte des plus connus, sous une de ces formes, que je vous laisse le soin de découvrir.
Le dessin est bien, agréable, mais se révèle devenir sublime sur certaines pages et par cet effet dorure qui est clairement la touche en plus de ce livre.
Les pages sont de qualité, très agréable au toucher.
La police d'écriture agréable, avec quelques effets, un dessin avant le début.
Un très bel objet surtout cet effet dorure qui nous refait vivre une des formes du conte célèbre de Blanche Neige.
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Nous ne sommes pas, ici, dans la version Disney, mais dans une vraie adaptation du conte des frères Grimm, mâtinée de la version de Pouchkine et Afanassiev – non que je les connaisse, mais je vois bien les différences. Une histoire plus mature, un poil plus simple aussi peut-être, mais tout aussi puissante et dotée d’éléments magiques (le prince va s’adresser au vent dans son palais, par exemple). Cet album s’adresse aux enfants à partir de 5 ans, en raison de sa longueur dans une certaine mesure mais surtout pour la beauté incroyable de ses illustrations. Il faut le voir en vrai, aucune photo ne saurait rendre la richesse des éléments brillants ou la finesse des détails. Un livre qu’on parcourt émerveillé !
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Une réécriture, qui si elle n'est pas exactement fidèle au conte classique, en garde toute l'essence.
Ma fille a adoré autant pour le texte simple à lire que pour les très belles illustrations noires et blanches rehaussées de touches de rouge et de doré.
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Cette nouvelle version du conte de "Blanche Neige" est étonnante.
Au revoir, la Marâtre!
L'auteur Gaël Aymon adaptera des frères Grimm certe mais aussi d'Alexandre Pouchkine et Alexandre Afanassiev, offrant ainsi donc une alternative sensiblement originale au conte d'"origine".
On ne sait si cet autre destin de Blanche Neige n'est pas pire que le classiquement connu toutefois.
Ici la Mère de Blanche Neige n'est jamais morte! (youpi!)
Ici c'est elle qui en veut au fruit de ses entrailles d'être plus belle qu'elle. (Quelle horreur!)
Et c'est donc elle qui réclamera le coeur de la belle pour preuve concrète de son éviction.
Elle ne se tournera pas vers un chasseur pour la tâche de confiance, mais plus directement vers un époux qui semble avoir des difficultés à lui refuser quoi que ce soit pour la rendre heureuse.
Dans la version de Gaël Aymon, le roi ne raccompagne pas sa fille dans les bois, il lui indique le chemin à prendre, cela évite de choisir et cela donne du piment à l'histoire, de l'émotion.
Nous vous entendons d'ici, jeunes lecteurs, fustigeant ses horribles parents qui forcèrent cette Blanche Neige a fuir le jour de son mariage. (Comme c'est romantique!)
Le miroir est vraiment au coeur de l'intrigue et en plus, c'est une "grosse balance", comme disent les jeunes : "Vous êtes belle, Majesté. Cependant...en bas de la montagne, au coeur de la forêt, derrière le pont de bois, dans la maison des nains, Blanche Neige est plus belle que vous..."
Non, vraiment, ce miroir n'a rien de décent à nous enseigner.
Cette version a un élément essentiel au supplément d'âme car si dans les contes, c'est le destin qui fait intervenir les princes charmants, dans cette histoire-ci, c'est l'Amour indéfectible.
Elysée, le fiancé éconduit, est celui qui aimera Blanche Neige du fameux amour sincère célébré par les contes, le seul de l'entourage de la princesse qui ne l'abandonnera pas, même aux confins de la forêt.
Elle est pas belle cette histoire?
"le Conte de la Princesse morte et les sept chevaliers", la version du russe Pouchkine, est encore différente, elle sera postérieure à celle des Grimm de 1812 parue dans "les Contes de l'enfance et du foyer" selon les sources du Wiki.
La marâtre gardera sa place de méchante de l'histoire, mais ici pas de chasseur non plus.
Belle-maman chargera cette fois une servante très attachée à la princesse de la conduire dans la forêt pour qu'elle y soit dévorée par les loups.
La malheureuse domestique n'est pas loin de notre "Cendrillon souillon" avec son surnom "la noiraude". Blanche Neige y est aussi déja fiancé à un jeune prince, Elisseï, nom que nous retrouvons dans cette version de Aymon avec le prince Elysée.
L'élément commun à ces versions, le miroir.
Les contes en font un révélateur, d'âme parfois, objet à qui l'on se confie, ses secrets, il est le conseiller cosmétique du lourd chantier de construction de l'image quotidienne.
Nous le connaissons dans Blanche-Neige dans son rôle pervers, dans sa représentation symbolique de l'orgueil, souvent mis à l'honneur dans les peintures de Maîtres pour cette signification un peu négative. Il est la tentation, le poison qui s'immisce doucement dans l'adoration des jolies choses matérielles qui nous placent au-dessus de notre entourage et de toutes nos croyances.
L'ennemi juré de l'humilité dans certains mythes.
C'est donc le "Miroir magique qui parle" qui jouera les coachs de vie avec la mère de Blanche-Neige et lui inspirera le manque de confiance.
Un jour elle n'est plus au top et c'est sa fille qui a pris sa place.
Nul besoin d'en dire plus dans ces histoires pour comprendre que la perspective du temps qui passe est douloureuse pour les héroïnes qui se sentent en compétition avec leur propre fille.
Une version intéressante et fraîche qui devrait plaire aux amatrices d'histoires de princesses.
Mais ici, pas de couronne, Blanche Neige dans sa robe fleurie est presque plus moderne et les jeunes lectrices pourront s'y reconnaître.
L'illustratrice Peggy Nille signe son style dans les images, apportant un soin au charme décoratif.
Ces albums habituellement très colorés, trancheront un peu avec ce conte, où la couleur est une touche délicate et parcimonieuse dans un décor entièrement de noir et de blanc.
Elle offre également des clins d'oeil aux versions russes, on le remarque dans le décor de la mère et le costume de celle-ci.
Un conte charmant.
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Dans ce bel album jeunesse tout en pop-up colorés, on parcourt les mois de l'année avec plaisir et les saisons défilent avec fraîcheur.
Chaque mois est illustré par des objets, des êtres-vivants emblématiques. C'est un joli livre pour initier les enfants au temps qui passe. C'est également un bel objet qui peut servir de calendrier.
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