Mari s'arrête sur le seuil de l'épicerie et respire. Des odeurs inconnues, tout un monde étranger. Elle entre. Le magasin ressemble exactement à ce que Lia lui a décrit.
Mari voit les clients, quaqre femmes, et elle perçoit instantanément que certaines d'entre elles ne sont pas là seulement pour acheter de la nourriture, des odeurs et des saveurs. Elles sont à la recherche de quelque chose pour remplir le vide. Ce vide est né des souvenirs du pays, des émotions, du sentiment d'appartenance, de tout ce qui s'efface petit à petit. De ce monde qu'elles ont perdu.