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Critiques de Pelham Grenville Wodehouse (214)
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Au pays du fou rire

La quatrième de couverture annonçait un livre désopilant. C'est comme les alertes orange à la neige et au verglas de Météo France : des fois ils ont raison et des fois non.

Ici, le désopilant ne s'est pas pointé au rendez vous. Attention le livre n'est pas mauvais. Il se lit très bien, vous pouvez aussi sourire de temps à autre, mais vous rouler par terre de rire en vous tenant les côtes.

Une fois ce postulat posé, on suit l'histoire de Reginald Havenshot chargé par une de ses tantes de retrouver la brebis galeuse de la famille qui vient d'annoncer ses fiançailles. Pas très chaud au départ, il s'y rend malgré tout conscient de ses devoirs familiaux. A partir de ce moment, toutes sortes d'évènements plus rocambolesques. Et on peut dire qu'il lui en arrive de belles.

Je pense que le manque d'humour vient peut être de la traduction qui n'a pas su retranscrire toute la subtilité de l'humour so British

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Ça va, Jeeves ?

De retour de la Cote d’Azur, Bertie voudrait introduire en Angleterre la mode de la veste blanche de smoking ce que réprouve son valet de chambre, Jeeves. Mais son maître, lassé d’être infantilisé, ne veut pas céder. Et comme il commence à prendre ombrage devant l’intelligence et les ruses de son butler, il se retrouve obligé et assez satisfait de se substituer à lui dans le rôle du « tireur de ficelles » et du monsieur bons-offices. Invité à la campagne chez sa tante Dahlia, il va lui falloir seul la rabibocher avec l’oncle Tom et réconcilier deux couples de ses amis, sans oublier d’empêcher un cuisinier vexé de donner son congé…

Les aventures du malheureux Bertie, l’aristocrate au bon cœur mais à la cervelle réduite, se poursuivent de plus belle dans ce nouveau tome. Bertie, croyant bien faire, n’arrive qu’à envenimer les choses et à se retrouver dans des situations impossibles mais toujours aussi amusantes pour le lecteur. Un roman hilarant avec une intrigue rondement menée et pleine de rebondissements cocasses. On passe toujours un bon moment avec Wodehouse.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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A Damsel in Distress

Lors d'un voyage au Pays de Galles, Lady Maud, la fille de Lord Marshmoreton, est tombée sous le charme de Geoffrey Raymond, un Américain. Scandalisée par cet attachement de sa nièce envers un homme indigne de la famille, Lady Caroline, la tante de Maud, décide de surveiller étroitement sa nièce.



Alors qu'elle est presque séquestrée dans sa propre demeure, Belpher Castle, Maud apprend par les chroniques mondaines des journaux l'arrivée prochaine, à Londres, de Geoffrey. Elle s'arrange alors avec son cousin, Reggie Byng, pour que celui-ci l'amène discrètement dans la capitale, où Reggie doit aller récupérer Percy, le frère de Maud, qui revient à Belpher pour fêter sa majorité.



Mais Maud joue de malchance. Avant d'avoir pris contact avec Geoffrey, elle rencontre justement Percy, qui se promène dans Piccadilly. Pour l'éviter, elle se précipite dans le premier taxi venu et demande à son occupant de veiller à ce que personne ne la remarque. Le passager du taxi n'est autre que George Bevan, un célèbre compositeur américain, qui ne demande pas mieux que d'aider Maud, puisqu'il en est déjà follement amoureux...



Quelques jours plus tard, rongé par ce sentiment, George décide de quitter Londres et de se rendre dans le comté de Hampshire, où il loue un logement près de Belpher Castle. Il espère rencontrer Maud dans le village et avoir l'occasion d'aider cette belle demoiselle en détresse.





La pauvre Maud est donc "condamnée" à ne fréquenter que des jeunes gens ayant reçu l'approbation de Lady Caroline et de Percy. Mais malgré cela, on n'arrive pas à plaindre cette jeune fille, tant elle semble pleine de ressources.



Et puis, il faut dire aussi que Percy n'est pas très convaincant en "méchant". Au contraire, Maud fait preuve de plus d'ingéniosité que lui dans bien des situations et ce malheureux grand frère fait donc pâle figure dans le rôle de surveillant attitré des faits et gestes de Lady Maud. A tel point qu'il en devient sympathique! Car malgré son arrogance, Percy fait tellement rire (notamment lorsqu'il se retrouve plongé dans un fossé plein de boue pour suivre sa soeur à distance) que l'on finit par oublier tous ses défauts pour ne voir que le côté grotesque de sa personne. Peut-être d'ailleurs devrait-il en jouer au lieu de se voir déjà à la place de son père? Il aurait sans doute l'air moins stupide s'il acceptait le côté comique de son imposante personne (eh oui, Percy est quelque peu dodu...).



Lord Marshmoreton, de son côté, est l'un des personnages que je préfère. Ce pauvre homme ayant hérité du titre familial par hasard ne demande qu'une chose: pouvoir tranquillement s'occuper de ses roses, qu'il aime par-dessus tout. Mais sa soeur, la terrible Lady Caroline, ne l'entend pas de cette oreille et harcèle littéralement ce pauvre homme. Au fil des pages, on découvre en Lord Marshmoreton un homme d'une extrême simplicité et d'un esprit assez ouvert et l'ascendance de Caroline sur ce brave homme finit par devenir insupportable. Heureusement, une rencontre inopinée réveille Lord Marshmoreton qui prend enfin son avenir en main. Et quel avenir! Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il finit par se marier et que sa douce moitié à de quoi faire mourir Caroline d'apoplexie!



Reggie Byng, le beau-fils de Lady Caroline m'a fait penser, tout au long du roman, à Pike, de Dad's Army. Sans doute à cause de son humour facile et de son côté légèrement écervelé. En tout cas, il est à classer parmi les personnages sympathiques et finit, lui aussi, par se libérer de l'influence de sa belle-mère.



Tout cela grâce à George, finalement, car l'arrivée du compositeur dans le petit village du Hampshire où vivent les Marshmoreton va complètement bouleverser la famille. Romantique dans l'âme, George veut absolument secourir Maud et finit par être confondu avec le fameux Geoffrey. Cette erreur sur la personne est d'ailleurs la bienvenue, puisqu'elle donne lieu à de nombreux quiproquos, tous plus hilarants les uns que les autres. C'est au prix de nombreuses (més)aventures que notre héros va apprendre qu'il n'est pas de tout repos de tomber amoureux. Mais les difficultés rencontrées ne découragent pas vraiment George qui, grâce à sa ténacité, semble beaucoup plus intéressant que Geoffrey, ce goujat qui ne donne même pas de ses nouvelles à Maud!



Les domestiques de Belpher Castle jouent également un rôle assez important dans l'histoire, même s'ils sont plutôt antipathiques. Les manoeuvres de Keggs et d'Albert, tous deux lancés dans une course à la victoire (car ils ont lancés des paris sur l'identité du futur fiancé de Lady Maud), si elles servent le récit, n'en sont pas moins choquantes, tant les deux opposants montrent peu de scrupules à tricher et à tromper l'autre.



Enfin, comme dans Jeeves dans la coulisse, on ne peut que s'émerveiller du talent de P.G. Wodehouse à entremêler les destins de ses différents personnages sans sy' perdre lui-même. Le dénouement du triangle amoureux Geoffrey-Maud-George et le futur des autres personnages, entre les mains de ce magicien de l'humour, sont parfois imprévus, mais particulièrement bienvenus. Car, finalement, tout est bien qui finit bien et chacun est parfaitement heureux quand on referme le livre. Sauf peut-être Lady Caroline!
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Allez-y, Jeeves

J'aime toujours l'écriture et l'humour british de WODEHOUSE mais j'ai moins apprécié ce volume. Le comique de répétition a ses limites et j'ai été un peu lassée des situations qui se suivent et se ressemblent.

Ceci dit, cela n'ote rien à la qualité de cet auteur; il faut simplement savoir le savourer à petites doses.
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Toujours prêt, Jeeves ?

Wodehouse a ceci de reposant qu’il ne se passe pas grand-chose avec lui, hormis les mésaventures abracadabrantes d’un jeune héritier sympathique mais passablement stupide, qui :



- Apprend que Florence, jeune intello belle mais envahissante, a décidé de se fiancer avec lui, intimement persuadée de l’amour dudit héros (lequel n’ose bien sûr pas revenir sur ce léger malentendu pour ne pas contrarier sa promise) ;



- Tente de récupérer un collier pour sa tante Dahlia et vole malencontreusement celui d’une des invitées de la tante en question ;



- Cherche à éviter à moult reprises le futur ex futur ex etc fiancé de Florence, qui a décidé de lui briser l’échine en cinq morceaux (soyons précis !).



Si vous voulez en savoir un peu plus, j'en parle aussi ici : http://myloubook.hautetfort.com/archive/2008/04/27/un-rafraichissement.html
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Bonjour, Jeeves

"Je sortis une main de dessous les draps et sonnai Jeeves

- Bonjour, Jeeves.

- Bonjour, Monsieur.

Je m'étonnai.

- Est-ce le matin ?

- Oui, Monsieur.

- En êtes-vous sûr ? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors.

- Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes.

- Saison des quoi ?

- Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur.

- Hein ? Ah ! Oui, oui, je vois. Eh bien ! Quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos cocktails reconstituants, voulez-vous ?

- J'en ai un tout prêt au réfrigérateur, Monsieur.

Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné la veille un petit diner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle......"



Ces quelques lignes sont les premières d’un roman de P.G.Wodehouse, paru en 1938. Le titre original et extrêmement britannique en était « The Code of the Woosters », et le traducteur en a fait « Bonjour, Jeeves », ce qui n'engage à rien, mais présente l'avantage de marquer son appartenance à une longue série d'aventures de Bertie et Jeeves.

Dans la littérature anglaise, Bertram (Bertie) Wooster et Jeeves sont aussi connus que Lady Macbeth, Sherlock Holmes et Father Brown.

Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) a créé et fait vivre pendant plus de cinquante ans ce jeune gentleman gentiment stupide, totalement oisif et plein de bonne volonté maladroite (c’est Bertie) et son valet de chambre, dévoué, génial, cultivé et discrètement sarcastique (c’est Jeeves). Et voici ce qui se passe en général : entre deux diners à son club des Drones, Bertie se met dans une situation extrêmement délicate, à moins que ce ne soit l'un de ses vagues cousins ou camarade de collège, le plus souvent du même niveau d’intelligence que Bertram ou pire. Les dites situations délicates concernent en général des dettes de jeu, des troubles à l’ordre public londonien ou des amourettes inopportunes, toutes choses qu’il convient de régler sans que le scandale éclate ou que les oncles ou tantes à héritage en soient avertis. Le jeune gentleman tente tout d’abord de traiter la situation par lui-même, mais, ce faisant, il n’arrive qu’à la compliquer encore davantage. A contrecœur, il demande alors à Jeeves de prendre les choses en main, ce que fait Jeeves, de façon brillante, compliquée et efficace.

C’est du vaudeville, mais à l’anglaise. En effet, tout se passe dans les Clubs londoniens, les châteaux du Westchester ou du Surrey, les roadsters décapotés, les interminables et impeccables pelouses. On joue au croquet ou au whist. On se croirait à Downton Abbey ou dans un roman d’Evelyn Waugh. Les héros font partie de la gentry et n’ont pas d’autre souci que leurs dettes de jeu, leurs gueules de bois, et l'ouverture de la saison des courses à Ascott. Ils portent les jolis noms de Hildebrand "Tuppy" Glossop, Augustus "Gussie" Fink-Nottle, Oofy Prosser, Marmaduke "Chuffy" Chuffnel, Claude "Catsmeat" Potter-Pirbright ou Cyril "Barmy" Fotheringay-Phipps.



Leurs aventures sont ineptes, leurs intelligences limitées, leur culture évaporée. Mais ils sont toujours plein d’invention et se donnent beaucoup de mal pour monter des stratagèmes qui les feront s’enfoncer davantage dans les sables mouvants de leur bêtise. Ceci jusqu'à ce que Jeeves invente un stratagème encore plus sophistiqué qui sortira son jeune maitre et ses amis ou cousins de l’embarras.

Le tout est raconté dans une langue très riche, pas toujours bien traduite, mais guidée par ce qui fait pour moi le charme principal de la littérature comique anglaise : l’understatement.(1)



(1)Désolé, je trouve que les mots euphémisme ou litote ne définissent pas assez fidèlement cet art anglais qui consiste à parler par exemple de « quelques énergumènes agités » quand on a affaire à une foule déchainée. Je développerai davantage cette notion un de ces jours.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Assez inégal. Certaines nouvelles contenus dans ce recueil sont effectivement assez drôle, et pastichent le protagoniste avec brio, mais d'autres frôlent le ridicule et sont assez lourdes. Cela dépend vraiment si on est fan de Sherlock ou pas. les aficionados, passez votre chemin, car notre pauvre Holmes en prend pour son grade. Se laisse lire sans plus.
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Bonjour, Jeeves

Décidément Bertie Wooster a l’art de se trouver dans des situations inextricables. Heureusement que son fidèle « butler » (majordome) Jeeves, doté d’un cerveau hors-normes l’accompagne et finit par tout régler au gré de l’improvisation. Car Bertie se doit de respecter ce fameux « code des Woosters » (d’où le titre original – je m’étonne toujours des traductions des titres des « Jeeves .» ) qui est de ne jamais laisser tomber un copain dans le besoin. Ainsi va-t-il aider les amours de son meilleur ami, Gussie Fink-Nottle avec sa dulcinée, Madeline Watkyn-Bassett (Wodehouse a toujours un choix extraordinaire dans le nom de ses personnages jusqu’à ce fameux « vicaire » nommé Harold Pinker !) dont le père n’est autre que le juge qui a jadis condamné Bertie d’une amende de cinq livres pour le vol d’un casque de gendarme. Mais c’est aussi sans compter sur sa tante Dahlia ,qui, afin que son mari collectionneur lui bâille des fonds destinés à engager une chroniqueuse dans son journal mondain, charge le pauvre Bertie de voler un pot à crème hideux au juge pour ledit mari, collectionneur tout aussi fou. A cela s’ajoute, chez Watkyn-Bassett, la présence d’une espèce de garde du corps surdimensionné et à l’ambition dictatoriale qui terrorise Bertie et Gussie car l’homme est épris de Madeline. Et puis il y a cette Steffy , nièce du juge qui voudrait épouser ce fameux « vicaire » (probablement « vicar » en anglais qu désigne le curé chargé d’une paroisse, un pasteur anglican, donc…) et qui s’oppose au gendarme du village…

Tout retombe sur Bertie qui a le dos large et qui, à chaque fois qu’il croit qu’une affaire est définitivement en bonne voie, ses chers « ami s» se chargent de la faire rebondir à son grand dam.

Il est toujours rafraîchissant de revenir à Wodehouse et son humour anglais décalé. Car il y a bien sûr tout ce « nonsense » cher à Albion dans son œuvre mais en filigrane, un hymne à l’intelligence et l’amitié et un rabaissement grotesque de l’autorité et de la dictature des lois et des hommes. Ce qui fait la force de l’intrigue est que Bertie est sans cesse tiraillé entre deux choix impossibles, seul Jeeves parvient à louvoyer avec son flegme incomparable. Quant aux tenants et aboutissants qui créent le drame, on retiendra que les petites choses entraînent les grandes et qu’un pot à crème peut être à l’origine de bien des vicissitudes, c’est l’aile du papillon quoi. Je dis : « C’est en effet très fâcheux, Monsieur… ». J’adore toutes les phrases de Jeeves l’imperturbable!

Un ouvrage qui vaut tous les anti-dépresseurs.

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Le plus beau cochon du monde

Je ne résumerai pas l'histoire : la tâche est quasi impossible et Woland (ci-dessus) l'a fait bien mieux que moi. Reste à retenir ceci : pour qui aime le nonsense , "Le plus beau cochon du monde" est le meilleur anti-dépresseur qui soit !! L'histoire est "abracabrantesque", les personnages sont plus stupides les uns que les autres, les dialogues hallucinants, les situations grotesques...Mais que c'est drôle !!

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Les avatars de Sherlock Holmes

De tous les personnages de fiction, Sherlock Holmes est sans doute celui qui s'est le plus fortement immiscé dans la vie des lecteurs... et des écrivains, puisqu'il n'a cessé de susciter suites, pastiches, films et séries.

Pour tout savoir sur la disparition et la réapparition de Sherlock Holmes, pour connaître la vérité sur le dénommé Moriarty ou pour découvrir la vraie nature des rapports entre Conan Doyle et son personnage, il faut lire ces parodies de P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, J.M. Barrie et autres plumes iconoclastes. Entre leurs mains, le locataire de Baker street subit toutes sortes de métamorphoses, avec un seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisie. Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture

Des nouvelles faisant partie des pastiches des aventures de Sherlock Holmes, inspirées expressément du personnage et avec des contributions d'humoristes. Toutes ces nouvelles ne sont pas égales. Certaines ont su me séduire, d’autres m’en ennuyée, il faut bien le dire.




Lien : https://collectifpolar.com/
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L'héritage Pyke

Je n'avais encore jamais lu de romans de P.G. Wodehouse, seulement entendu parler. Je me réjouissais donc à l'idée de découvrir cet auteur anglais à la plume humoristique si réputée.



Malheureusement, je n'ai pas été conquise par ce roman. J'aime pourtant le type d'intrigue et l'époque à laquelle se déroule. Cependant, l'histoire m'a semblé trop longue à se mettre en place. Mais surtout, je ne me suis pas amusée plus que cela à la lecture du roman. Seuls certains dialogues et quelques situations m'ont fait sourire. Je ne dois tout simplement pas être sensible à l'humour british de cet auteur.



Merci à Babelio et l'éditeur pour l'envoi de ce livre. Il m'aura au moins permis de découvrir cet auteur célèbre.
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Bravo, oncle Fred !

Wodehouse nous offre encore un ballet savoureux de bons mots, distillés par des personnages hauts en couleur. Les situations saugrenues s'enchaînent, dans un tourbillon d'humour so british. Ce bon oncle Fred est à consommer sans modération, with a cup of tea of course.
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L'inimitable Jeeves

Ce fut ma première incursion dans l'univers de Jeeves et Bertie, respectivement valet impassible et bourgeois oisif. Les deux forment une drôle de paire, entre le valet instruit, débrouillard et malin d'un côté et le maître qui s'exprime comme un paysan et pas très dégourdi de l'autre côté.



Bertie se retrouve toujours embarqué dans des aventures loufoques que ce soit par son ami d'enfance, Bingo qui tombe amoureux en deux secondes ou ses cousins Claude et Eustache.

Heureusement, il peut compter sur Jeeves, le domestique discret, irréprochable et ayant toujours un train d'avance.



Leurs aventures m'ont divertie même si le côté grotesque était parfois trop poussé à mon goût.

Tous les personnages sont un peu caricaturés comme la redoutable tante Agathe ou l'oncle de Bingo.



La british touch qui ressort de l'écriture de P G Wodehouse m'a embarquée malheureusement les aventures un poil trop loufoque de Bertie et Jeeves m'ont empêchée de vraiment accrocher.
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Le petit trésor

Grande lectrice de Wodehouse, je peux dire que cet opus se distingue vraiment de ses autres livres. Toujours de l'humour, mais, aussi de l'aventure et des sentiments. Très agréable à lire, d'autant que le style est beaucoup moins suranné que dans certains de ses livres. Je le recommande, c'est un souffle de fraîcheur.
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Les avatars de Sherlock Holmes

Premier volume d’une série de recueils consacrés aux pastiches du plus célèbre des détectives de papier, Les avatars de Sherlock Holmes joue la carte de la parodie. En commençant par la première du genre, celle de James M. Barrie, alors encore futur auteur de Peter Pan, qui, en 1891 décide de faire sortir Holmes de ses gonds.

Car c’est un point commun à la plupart de ces parodies : il s’agit de mettre Holmes à l’épreuve, de se moquer de sa morgue et de sa suffisance, de remettre en question ses méthodes, de le prendre en défaut ou de le caricaturer outrageusement. Le Charlot Keumz de Robert Barr dans « Le Mystère de Pegram » est à ce titre particulièrement réussi de même que le particulièrement amusant « Une énigme pragmatique », de John Kendrick Bangs qui se plaît à user d’un nonsense total dans la manière dont Holmes présente ses déductions tout comme dans la chute de l’histoire.

Il y a dans ce petit recueil de quoi se divertir intelligemment pendant une heure ou deux. C’est malin, gentiment outrancier, indéniablement agréable.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Merci, Jeeves

Dans ce livre P.G. Wodehouse propose une histoire complète, impliquant Bertie Wooster et son impeccable majordome Jeeves. Dès les premières pages, la futilité de Bertie et l'impassibilité de Jeeves sont en scène et tout le reste de l'histoire et les péripéties qui s'accumulent ne sont que le prétexte de jouer sur le contraste entre ce nanti étourdi et ce domestique intelligent.

C'est de l'humour anglais en smoking et en livrée, on sourit du coin des lèvres et on s'aperçoit qu'il ne reste déjà que trente pages à lire. La lecture est donc indolore et même peut-être bienfaisante comme un bonbon des Vosges.

Le récit prenant place dans l'Angleterre aristocratique et haute-bourgeoise des années 30, les pérégrinations de tous ces richards sont un peu agaçantes (comme dans certains Agatha Christie). On aurait envie que Jeeves se serve de ses capacités intellectuelles et de son bon sens pour remettre ses "maîtres" à leur place. A quand Jeeves fait la révolution ?
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Quelles nouvelles, Jeeves ?

Champion dans l'art et la maîtrise de l'effet papillon, Jeeves peine toutefois à convaincre dans un format court. 30 pages, c'est un peu limite pour les développements, rebondissements et chausse-trapes semés habilement par le majordome.



Restent les personnages et les dialogues délicieux.



A noter que toutes ces nouvelles se retrouvent dans le 3e tome de l'intégrale "Jeeves merci ! ***" aux éditions Omnibus. Un peu rageant...
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Oncle Fred & Co : Mr Mulliner raconte - Bar..

Dans la collection omnibus, un recueil de plusieurs histoires écrites par PG Wodehouse. Il n'y a pas le fidèle majordome Jeeves mais on retrouve la même atmosphère loufoque avec un enchaînement de péripéties invraissemblales.
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Ça va, Jeeves ?

J'ai eu du mal a adhérer à ce roman. C'est sûrement dommage, mais j'ai balancé entre un côté puéril du texte et un humour parfois très sympa. Il me faudra peut-être essayer de le relire afin de vérifier mes impressions.

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Jeeves dans la coulisse

Toujours le même sens de l'imb.... de quoi dejà Jeeves? de l'imbroglio monsieur...
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