Toutes vos romances New Adult préférées se retrouvent chez &H !
My Darkest Sin : https://www.harlequin.fr/livre/15082/...
Rappelle-moi de te détester : https://www.harlequin.fr/livre/15167/...
Criminal Love : https://www.harlequin.fr/livre/15084/...
Sexy Little Liars : https://www.harlequin.fr/livre/15166/...
High School Bad Boy : https://www.harlequin.fr/livre/15168/...
Nos écorchures et nos bleus, nos tatouages , nos cicatrices , nos sourires et nos rides racontaient notre histoire.
Elle me déchirait, et ça m'était égal. Je voulais bien brûler, si c'était par elle.
Même si aucun prêtre ne m'écoutait, moi, je m'écoutais. Et croyez-moi si vous voulez mais, parfois, c'était encore plus difficile. Car il n'y avait personne pour m'offrir son pardon, à part moi-même.
Le désir et la logique étaient installés sur chacune de mes épaules, équivalents modernes de l'ange et du démon : l'un me disait de suivre mon cœur, l'autre m'interdisait de céder.
Je ne me sentais complètement vivante que lorsqu’il était là, et j’avais beau savoir que rien ne serait jamais facile avec lui, j’avais aussi la certitude que rien ne serait jamais bon sans lui.
C'est juste là, devant moi. Une cathédrale, assise devant un ciel bleu. Et sans me contrôler, je lève la main, la tends comme si je voulais serrer la montagne dans mon poing. Mais tout ce que je parviens à sentir, c'est l'air du matin qui glisse entre mes doigts.
— Tu vas regarder dans le miroir la fille de dix-sept ans dans un corps de cinquante et réaliser que tu as perdu tellement de temps à être dévastée par le fait que ces connards ne t'aimaient pas, que tu auras oublié qu'il y a tout un monde de gens qui t'aime.
—Tu avais juste besoin de ce dont tout le monde a besoin, me dit-elle. Un foyer.
Je serre les poings, essayant de garder une respiration régulière.
—Ce n'est pas un endroit, Tiernan. C'est un sentiment continu-t-elle la voix tremblante.
NE RESTE PAS SEUL AVEC ELLE.
Ma propre règle. La seule à laquelle je m'étais promis de toujours obeïr, et voilà que je l'avais enfreinte.Dès le premier jour.
Les bras croisés, je regardais défiler les chiffres sur la paroi de l'ascenceur.
Personne d'autre la connaissait.
Pas comme je la connaissais, du moin. Je savais à quel point elle était douée.
Erika Fane jouait à la perfection ses différents rôles. Fille obéïssante et altruiste pour sa mère, petite amie charmante et agréable pour mon frère, élève brillante et reine de beauté de notre petite communauté. Tout le monde l'adorait.
Elle pensait qu'elle n'était rien pour moi, insignifiante et invisible. Elle voulait à tout prix que j'ouvre les yeux, que je la voie enfin; elle ne se rendait pas compte que c'était déjà le cas. Je n'ignorais rien de la garce sournoise dissimulée sous son parfait vernis, et j'étais incapble d'oublier.
Il m'a toisée, comme s'il m'expliquait pourquoi il fallait que je mange mes légumes avant le dessert.