Je n’aimais pas ce cimetière désolé et venteux, je n’aimais pas ce cimetière au milieu de nulle part, je n’aimais pas cette laideur insultante. (...) Rien ne m’incitait à fréquenter ce lieu, à imiter les endeuillés de cinéma qui tombent à genoux devant la sépulture de l’être cher, qui pleurent le mort et qui lui parlent. Ou leur parlent. Et confessent en larme l’amour qu’ils éprouvent à leur égard, cet amour qu’il n’ont pas su leur montrer de leur vivant.