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4.13/5 (sur 380 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1975
Biographie :

Gaëlle Perrin-Guillet est secrétaire de mairie et auteure de thriller.

Depuis toujours amatrice de romans noirs, elle s’essaie à l’écriture en 2000.

Après deux romans auto-publiés ("Le Sourire du diable" en 2010 et "Au fil des morts" en 2011), elle participe à deux recueils des "Auteurs du noir face à la différence" (2012, 2013).

"Haut-le-cœur" (2013) est son premier roman publié aux Éditions Rouge Sang.

En 2017 elle a publié aux éditions Bragelonne / Milady un thriller appelé "Soul of London", pour lequel elle a reçu les prix du Salon du livre policier de Neuilly-Plaisance et du festival Les Polars du Chat du Creusot.

Elle vit à Lyon.

page Facebook : https://www.facebook.com/gaellePGuillet/

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« Haut le choeur », la bande-annonce. Un thriller de Gaëlle Perrin-Guillet. « Quand je sortirai, tu seras la première prévenue? Je saurai te retrouver. » Depuis qu'Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l'angoisse que la criminelle sanguinaire s'évade de prison... Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d'Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse... Une promesse de sang... Roman disponible le 14 mars 2019 (papier & numérique).

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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Tout était limpide. Sa motivation : l'amour fou, disait-elle. Son mode opératoire : toujours le même. sa dénonciation : involontaire. Et son arrestation. Malgré tout, le rouage essentiel n'y était pas. Pourquoi ?

Quelle était cette œuvre soi-disant de génie qu'elle poursuivait ? Il avait eu beau tourner les pages, s'abreuver des détails sanglants de ses meurtres, parfois même il avait essayé de se mettre à sa place, tenté de la comprendre de " l'intérieur ", rien ne lui avait sauté au visage, pas le moindre indice. Les flics affectés à cette affaire avaient bien bossé à l'époque, tout avait été passé au peigne fin. L'assassin avait fini derrière les barreaux, au final, c'est ce qui comptait le plus.

Aujourd'hui, tout était à refaire …
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Paddington la maudite.
Station puante et enfumée qui, pour sortir de terre, l'avait dépossédé de son seul bien. Les contremaîtres l'avaient expulsé de chez lui en échange d'à peine vingt livres sterling : le prix de son existence aux yeux de ceux qui faisaient le monde.
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Il était à peine 8 heures du matin quand Caroline Juvet traversa le petit parking de l’hôpital. La matinée était calme, la chaleur étouffante des derniers jours avait laissé place à une pluie rafraîchissante. Abritée sous un parapluie aux motifs bariolés, la jeune femme hâte le pas et pénétra dans le hall du centre hospitalier. Il était tôt, mais la salle d’accueil était déjà remplie de gens attendant pour des rendez-vous divers ou des nouvelles d’un proche hospitalisé.
Ses patients à elle n’avaient pas d’horaires. Ils arrivaient à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, mais pouvaient patiente longtemps pour qu’on s’occupe d’eux, sans un mot plus haut que l’autre, sans accès de colère. Les morts sont des gens civilisés.
La jeune femme souriaient en appuyant sur le bouton de l’ascenseur. Elle se tourna et remit une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, rectifia son maquillage et, satisfaite, tira un dernier coup sur sa blouse pour finir de la défroisser.
Ce n’est pas parce que ses patients étaient morts qu’elle devait leur manquer de respect et se présenter à eux dans une tenue négligée. Sans parler de son chef de service. Craquant à souhait. Malgré la différence d’âge, elle le trouvait très séduisant. Le docteur Bernet était un homme de grande classe et d’une intelligence remarquable et elle savait qu’elle avait tout à apprendre en effectuant ce stage à ses côtés. Si les leçons pouvaient déborder un peu du cadre professionnel, elle ne serait pas contre non plus.
Caroline gloussa comme une adolescente et se sentit rougir.
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"Qu'est-ce qui vous faire rire comme ça, Doc ?
- Je vous imaginais sur ma table d'autopsie...
- Et ça vous fait rire ? s'étonna le flic, la cigarette collée aux lèvres, la flamme du briquet suspendue devant lui.
- J'avoue que oui. En fait, j'ai surtout imaginé vos poumons... bien noirs, bien charbonneux...
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« Fais attention à toi, Alix. Cette femme est dangereuse. Et pas seulement parce qu’elle tue avec autant de plaisir qu’elle bouffe une glace, mais parce qu’elle t’a dans le collimateur et te connait par cœur. Ne te laisse pas avoir. Sois vigilante, s’il te plait. »
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Au fond de son lit, Ruiz essayait vainement de profiter de ces quelques heures de liberté. Il avait à peine dormi quatre heures d’affilée en trois jours et pourtant le sommeil le fuyait comme un pestiféré. Il avait espéré que la blonde qui partageait ses draps à cet instant l’aiderait à déconnecter un peu et qu’il pourrait s’octroyer un moment de repos bien mérité. Mais rien à faire, il n’arrivait pas à dormir.
Il se redressa sur son oreiller et attrapa une cigarette qu’il s’empressa d’allumer. La couette bougea à ses côtés et une crinière dorée s’agita. A peine un regard dans sa direction et la jeune femme replongea sous les draps en grognant.
Le flic esquissa un sourire vite effacé par une grimace de dépit. Il ne savait même pas pourquoi il l’avait appelée. Désespoir, solitude, envie de se sentir vivant ? Il n’en avait aucune idée et, finalement, s’en foutait un peu. Il la connaissait depuis des années et avait tissé avec elle une relation simple, basée sur le besoin ou l’envie, selon le moment. Pas de prise de tête, pas de reproche, rien que la satisfaction d’un instant de volupté partagé. Le reste, il le laissait bien volontiers à celui qui en voudrait. Même si, au fond de lui, il savait pertinemment que ça ne durerait pas éternellement. Elle était plus jeune que lui, belle à damner un pape, et par-dessus le marché, intelligente.
Elle le quitterait certainement un jour pour un autre, un homme qui serait disponible, qui lui apporterait l’attention qu’elle méritait et lui ferait mener la vie à laquelle elle avait droit. Peut-être même qu’il devrait tenter sa chance et envisager une aventure différente à ses côtés. Envoyer valdinguer toutes ces conneries de célibataire auxquelles il se raccrochait comme un naufragé a sa bouée, lâcher son boulot qui le bouffait petit à petit de l’intérieur et découvrir les joies de la vie de couple. Peut-être.
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Chacun son monde.
À eux les quartiers huppés aux vitrines scintillantes et aux automobiles en acier brossé qui dégagent des fumées à I'odeur de lys. À moi le monde sombre et la poussière du charbon que les mineurs jettent par pelletées entières dans les hauts fourneaux pour transformer le métal qui servira à construire les machines dont raffolent les Londoniens.
Chacun a besoin de l'autre, l'un pour rêver à ce qu'il pourrait avoir, l'autre pour se sentir exister, mais jamais nous ne nous mélangeons. Et si nous le voulions, les gardes du Gouvernement ne nous laisseraient pas faire. Les ordres émanent de la Reine. Eux de leur côté, nous du nôtre.
Même avant l'épidémie qui a ravagé notre monde, les séparations entre pauvres et riches existaient déjà. Mais la maladie a accentué cette frontière. Jusqu'à dresser des barricades entre la City et le reste du monde.
Les postes de surveillance ont fleuri bien des années auparavant, avant que je ne vienne au monde.
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Décidément, Henry n'aimait pas ses semblables. Plus le temps passait, plus le sentiment de ne pas appartenir à la horde avec laquelle il était obligé de vivre lui pesait.
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Londres, 1892.

L’homme scrutait sa flasque désespérément vide, comme si la regarder allait la remplir par magie. Il mit la main à la poche, à la recherche d’un penny, mais ne rencontra là aussi que le néant. Cela le fit rire. Il s’allongea à même le ciment froid du tunnel obscur où il avait désormais élu domicile, loin de la surface et de sa vie trépidante.

Il ferma les yeux. Le tremblement du sol sous sa tête, un courant d’air frais sur sa peau : le dernier métro entrait en gare. L’homme imagina la foule sortant des wagons, les uns habillés de redingotes flambant neuves, avec à leurs bras des femmes drapées dans des robes de taffetas aux couleurs sombres et sobres, tenues agrémentées de camés autour de leur cou fin et gracile et des gants de soie sur leurs mains. Certains couples marchaient tranquillement pour profiter de l’air chaud de la station de Paddington, tandis que les autres, plus modestes dans leur tenue de travail, allaient d’un bon pas, pressés de retrouver la rue. Nulle part ailleurs ces deux mondes si distincts n’auraient pu se côtoyer comme ici. Même les gredins pouvaient se fondre dans la masse et frotter leurs fripes sales et malodorantes aux épaules des gentilshommes, une main noire de suie les délestant de leurs bourses, avant de filer vers la surface.
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L’air du soir était chargé de fumée et sentait le charbon. Le vent ramenait les nuages pleins de suie en provenance des usines plus au nord sur le quartier de Marylebone, saupoudrant au passage les murs et le chaussée d’une pellicule noirâtre qui persisterait jusqu’au lendemain. L’air de Londres n’avait que faire des frontières entre quartiers. Les docks pouvaient empester jusqu’aux confins de Mayfair et empuantir aussi bien les robes de dentelles que les tenues des ouvriers, tandis que le charbon recouvrait les toits des demeures les plus luxueuses au cœur même de la City. Londres partageait ses atouts avec tout son peuple, sans discernement, sans retenue.
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