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Critiques de Perumal Murugan (24)
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Le bûcher

A noter : C’est un roman tamoul et j’ai également lu l’original en tamoul



Le bûcher est un roman de Perumal Murugan, un auteur connu pour ses romans qui se déroulent autour des villages de Pays des tamouls, dans le sud est de l’Inde. Il parle souvent sur la différence entre le style de vie dans les villes et les campagnes et également, les problèmes sociales, particulièrement, la discrimination au niveau du caste.



Au bûcher, on a un jeune couple, Kumaresan qui vient d’un village et qui travaille à la ville dans une usine qui font les sodas. Quand il fait la livraison des sodas, il a vu Saroja et tombé amoureux d’elle. Après quelque mois, il et elle s’enfuient et se marient dans un temple en route du village de Kumaresan. Dès qu’il et elle arrivent au village, et s’installent chez la mère de Kumaresan, il et elle ont des problèmes ; une raison – Saroja vient de la ville et elle n’est pas habituée par la vie en campagne, et deuxième raison, qui est plus dur, est le fait que Kumaresan et Saroja ne sont pas de même caste et alors, il n’y a personne dans le village qui acceptent Saroja comme leur belle-fille. C’est le thème de l’intrigue – est-ce que Saroja va s’habituer et elle va être acceptée par la famille de Kumaresan ?



Les éléments de la campagne tamoule sont bien utilisés par l'auteur. Pour ceux qui sont allé.e.s à la campagne à l’Asie du sud, c’est facile à visualiser d’après la description donné par l’auteur. Les conflits entre Saroja et la famille de Kumaresan sont bien décrits et également, l’amitié et l’amour entre Kumaresan et Saroja, étant donné que Kumaresan est la seule source de soutien pour elle. Même si l’auteur n’a jamais précisé l’année ou l’époque, c’était contemporain, dans les derniers années du 20ème siècle et en fait, la seule façon pour un.e lect.eur.ice pour comprendre l’époque est par connaître les références



Mais le niveau de précisions sont également un problème pour quelques lect.uers.rices. parce que il y a plein de mots pour lesquels le traducteur n’a pas donné la légende – par exemple le mot « thali », qui est évident pour quelqu’un comme moi qui est familier avec la culture tamoule – c’est un bijou de mariage mais pour les autres, ça sera difficile. L’auteur a aussi introduit beaucoup de détails au milieu, comme la relation entre Saroja et son frère, mais ce n’est jamais pertinent, et je n’ai pas compris pourquoi il a parlé de ça si il ne vas pas utiliser cet aspect plus tard.



Et également pour les gens qui n’aiment pas lire beaucoup sur les souffrances et la mélancolie et à chaque pas, Kumaresan et Saroja, auront des nouveaux problèmes durant cette intrigue.



Pour conclure, je vais dire que c’est un roman bien écrit et on peut être bien immergés dans un village tamoul en lisant ce livre. Alors, je donnerai une note de quatre sur cinq.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Le bûcher

Livre très bien écrit, traduit et facile à lire.

Vous aimez l'inde, à lire absolument

Un livre qui nous invite en Inde pour découvrir la culture indienne avec les castes, les villages, les coutumes. Des coutumes qui existent malheureusement encore de nos jours.

Très belle histoire d'amour. Je recommande.





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Le bûcher

Je ne connaissais pas cet auteur, pourtant très connu dans le sud de l’Inde et à priori encore très peu traduit en français (je n’arrive pas à trouver d’autres ouvrages en français de cet auteur). L’auteur nous conte ici une histoire vraiment bouleversante dans le décor d’une Inde rurale où le système des castes dicte les conduites des hommes et des femmes. Avec son jeu d’écriture, l’auteur réussit à nous faire ressentir, comme si on les vivait, les tiraillements et les émotions qui envahissent la jeune Saroja. J’ai été aussi particulièrement marqué par la capacité de l’auteur à nous faire ressentir la chaleur suffocante et la sensation oppressante qui règne dans le village.

Bref un très bon roman dont il est difficile d’arrêter la lecture une fois qu’on l’a ouvert.

Je ne peux pas ne pas citer la traductrice (depuis l’anglais) de ce livre : Emmanuelle Ghez - on oublie trop souvent le travail remarquable des traducteurs-trices qui nous permettent de lire ces pépites de littérature étrangère - en espérant que d’autres traductions en français de cet auteur seront bientôt disponibles.

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Le bûcher

Le Bûcher est un roman initialement écrit en tamoul puis traduit en anglais (traduction sur laquelle se fonde la traduction française).

L'histoire se déroule principalement dans un village reculé du Tamil Nadu dans le Sud de l'Inde. Même si les descriptions sont simples, l'auteur parvient aisément à faire ressentir au lecteur l'aridité et la chaleur qui caractérisent cette région où l'on parle plus tamoul qu'hindi.

En ce qui concerne le récit, il n'y a rien à ajouter à la description de la 4ème de couverture. Kumaresan et Saroja auront toutes les peines du monde à faire accepter leur union auprès de la mère, des oncles et de tous les habitants du village de Kumaresan. D'ailleurs, pour ceux qui s'intéressent un peu à la psychologie, Kumaresan est-il naïf ou dans le déni ? Vous avez quatre heures...

, Perumal Murugan n'a aucune compassion pour ses personnages. Il y a ici ou là quelques lueurs, quelques occasions de sortir d'une situation inextricable et qui devient de plus en plus rude

Néanmoins, Le Bûcher est une très bonne lecture qui a le mérite de se passer dans un milieu social extrêmement précaire tel qu'il n'existe plus en Europe. Il permet aussi au lecteur de s'intéresser au système des castes qui reste très prégnant encore aujourd'hui en Inde où l'on peut passer de la Corée du Sud à la Somalie en quelques kilomètres.
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Le bûcher

L'histoire de Kumaresan et de Saroja m'a bouleversée.

Les deux jeunes gens sont amoureux et se sont mariés en secret. Problème: ils ne sont pas de la même caste.

Or, si la loi interdit toute discrimination liée aux castes (sans pour autant abolir le système des castes en lui-même), cela ne dissuade pas la population de continuer à refuser les mélanges inter-castes, surtout dans les villages reculés.

Des villages où la loi du gouvernement n'a pas le poids des conseils des anciens qui, en toute impunité, exercent un contrôle total sur leurs concitoyens.

Quand on lit ce livre, on se dit que l'obscurantisme a encore de beaux jours devant lui.

La haine que provoque ce mariage est tout bonnement hallucinante.

Kumaresan est d'une inconscience coupable. Malgré la situation, malgré les avertissements des uns et des autres, malgré l'attitude résolument hostile des villageois, malgré même les supplications de son épouse, il ne prend aucune décision, aucune mesure, il se contente de répéter que tout finira par s'arranger.

Quand on se refuse à ce point de voir la vérité en face, est ce qu'on est pas aussi coupable que ceux qui prônent la violence et le maintien de ces discriminations?

On sent, au fil des pages, que les choses deviennent de plus en plus tendues.

J'ai eu, tout du long, envie de passer purement et simplement ce village au napalm et en particulier la mère de Kumaresan qui attise la colère de tout le monde et qui semble prendre le bonheur de son fils comme une attaque personnelle (comment ose-t-il prétendre à un bonheur qu'elle-même n'a jamais connu?).

La fin, au terme d'une montée de la tension quasi insoutenable, est à la fois horrible, bouleversante, révoltante, extrêmement frustrante... et même si le fin mot de l'histoire n'est pas écrit noir sur blanc dans une fin qui peut sembler ouverte, pour moi, elle ne fait aucun doute.
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Le bûcher

Le festival du livre de Paris qui a remplacé en 2022 le salon du livre l' permis de découvrir cet auteur indien qui vient du sud de l'Inde du Tamil Nadu. ce livre est ici écrit en anglais et c'est le dernier traduit même s'il est surtout connu pour avoir écrit un livre qui a provoqué la colère des nationalistes hindous !

un livre court sur une histoire d'amour entre deux jeunes gens impossible. la couleur claire de la peau de Saroja fait penser aux villageois qu'elles n'est pas de leur caste. Finalement nous ne saurons pas quelle est sa caste ni si leur histoire de développera... l'auteur nous laisse imaginer la fin... pour le meilleur ?
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Le bûcher

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du roman Le Bûcher paru aux éditions Stéphane Marsan. Je les remercie du cœur pour l'envoi de ce livre qui m'a permis de découvrir un auteur d'une culture et d'une langue totalement différentes des miennes, cela me fait toujours extrêmement plaisir dès que l'opportunité de me diversifier dans mes lectures se présente à moi-!



Je préfère néanmoins vous prévenir d'emblée de jeu : ne vous attendez pas à un portrait policé de l'Inde avec ce récit. On est en effet bien loin des clichés véhiculés par Bollywood et à l'atmosphère mièvre, tout ce qu'il y a de plus bisounours de ce type de long-métrages dans Le Bûcher, le titre annonçant déjà la couleur à mon sens.



Pourtant, le vendeur de rêves qu'est le cinéma populaire indien et cette intrigue ont bien un point commun : celui de placer une histoire d'amour au centre. Ici, nous allons suivre la toute nouvelle situation conjugale pour le moins maussade de Kumaresan et Sajora, un couple qui a à première vue tout pour être heureux : jeune, beau, follement amoureux, avec un avenir radieux et porteur de vie qui s'annonce. La relation si spéciale qui lie ces deux êtres aurait sincèrement de quoi nous mettre des étoiles plein les yeux tant les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre sont dignes du plus bouleversant des films romantiques. Mais extrêmement rapidement, à peine installés dans leur cocon marital à dire vrai, leur rêve de vie commune va tourner au cauchemar.



J'ai l'impression de vous vendre ce roman comme un authentique récit d'horreur, mais la réalité va en réalité bien au delà de la fiction tant les violences verbales et émotionnels que Kumaresan et Sajora vont devoir subir de la part de leur famille et de leur communauté sont puissantes et tout bonnement aberrantes aux yeux des occidentaux que nous sommes entre autres. Le Bûcher m'a purement et simplement fait ouvrir les yeux sur un état de fait en Inde dont je n'avais absolument pas conscience jusqu'à alors, à savoir que le respect d'appartenance à une caste ethnique et sociale (la couleur de peau et surtout la nuance de carnation étant intrinsèquement liée à la richesse d'un individu ou au contraire à sa précarité) est à ce point tel qu'aucune relation interraciale ou entre personnes de catégories sociales différentes n'est tolérée. Ajoutez à cela une tolérance également zéro envers les croyants d'une religion autre que la vôtre (en Inde, le conflit hindouisme/islamisme est particulièrement prégnant) et l'on comprend vite que la liberté du choix de son partenaire dans la vie est nulle et non avenue.



Cela peut paraître tout à fait condescendant ce que je vais dire là, mais ce roman m'a pour ma part fait réaliser la chance que j'avais d'être née dans un pays où l'on ne va pas me juger (ou si peu) sur mon apparence, sur la clarté ou la noirceur de ma peau, sur mes origines sociales et même géographiques ; où l'on ne va guère se soucier de si j'ai grandi à la ville ou à la campagne, au sein d'un foyer pauvre ou aisé, ou de quelconque foi que j'alimente envers quelque dogme religieux que ce soit. Au lieu de se plaindre de nos petits tracas du quotidien, nous devrions nous monter infiniment de ne pas avoir à nous battre contre le monde entier pour ne serait-ce que faire accepter qui nous sommes et qui nous aimons à notre entourage.



Pour conclure, je ne peux que fortement vous encourager à vous plonger au cœur de ce Bûcher vivement embrasé : la magnifique plume et convictions de l'auteur sauront vont entraîner hors des sentiers battus et vous mettre une soufflante dont vous vous souviendrez encore longtemps ! Les toutes dernières pages du livre risquent également de vous hanter pendant un certain moment, prenez garde...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Le bûcher

Kumaresan et Saroja sont amoureux fous. Malheureusement ils ne sont pas de la même caste mais Kumaresan croit que sa famille après la colère, acceptera Saroja. Ils s’épousent donc et partent pour le village de l’époux. À l’arrivée, la mère fait une crise mais encore le fils croit que ça passera mais plus le temps avance, moins ça va … L’amour ne vaincra pas la haine ….



Histoire qui malheureusement se vit tous les jours encore partout en Inde. C’est une question d’honneur et les familles, en général, ne sont pas douces … L’auteur décrit bien la situation et c’est d'une tristesse. Je crois qu’il est nécessaire de lire sur cette réalité afin de nous sensibiliser et mieux comprendre ce que vivent les femmes d’ailleurs.

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Le bûcher

J'adore les livres qui me font découvrir d'autres cultures, qui m'emmènent loin.... "le bûcher" réunit à merveille ces conditions et m'a fait découvrir un auteur indien contemporain, Perumal Murugan.



Kumaresan emmène sa jeune épouse Soraya vivre près de sa famille, sur ses terres, là où il a grandit. Mais Soraya est différente : son vocabulaire, sa façon de s'habiller, la couleur de sa peau et surtout sa caste.

L'amour peut-il être plus fort que les traditions culturelles ?



NB : Selon la Fondation Thomson Reuters, en 2018, l'Inde était le pays le plus dangereux pour les femmes.

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Le bûcher

De quoi ça parle ?



Kumaresan et Saroja s’aiment passionnément. Les deux jeunes Indiens se sont rencontrés à la ville : l’une s’efforçait à l’époque de tenir la maison familiale en ordre et de faire la cuisine pour son père et son frère, tandis que l’autre s’échinait à mettre du soda en bouteille avant de le livrer aux différentes petites baraques du quartier.



Leur rencontre pose immédiatement les bases d’une relation très forte et quelques mois de fréquentations discrètes ont achevé de consolider cet amour naissant. À présent, il est impensable pour les deux tourtereaux d’envisager un futur l’un sans l’autre. Par conséquent, Kumaresan souhaite à tout prix présenter son aimée à sa mère et à son village, histoire d’y asseoir la place de son âme-sœur et de rendre public cette relation fusionnelle.



Le plan d’action est donc simple : le mariage, le voyage, les présentations, la bonne entente et le début d’une nouvelle vie idyllique. Tout a été vu et revu par les deux protagonistes. Malheureusement, une petite donnée de ce projet continue à poser problème : la catégorie sociale. Dans cette partie de l’Inde encore très conservatrice, les castes ne se mélangent pas, ne se fréquentent pas et jamais au grand jamais, elles ne se marient entre elles. Or, Saroja et Kumaresan n’appartiennent pas à la même caste : la première vient d’une famille aisée de la ville alors que le second a toujours vécu dans les champs, sous le soleil écrasant de la campagne.



Il en faudra pourtant plus pour décourager les intrépides amoureux. Les fiançailles s’accomplissent dans un petit temple peu regardant, puis la jeune mariée prend la poudre d’escampette, s’enfuyant avec son amant vers ce destin incertain.



Cette escapade les conduira tout d’abord sur un rocher sec et hostile de la cambrousse où les vies ne sont que labeur abrutissant sous un soleil de plomb. C’est là que se déroulera la rencontre avec la famille… sur un mode relativement échauffé. Le couple sera en effet accueilli par les cris et les lamentations de la mère de Kumaresan qui restera, à partir de là, plongée dans une litanie de chants mortuaires et de pleurs d’agonie. Ici, chaque habitant se soumet sans réfléchir aux coutumes ancestrales et l’étau des bonnes manières fait loi, étouffant quiconque tente de s’en dépêtrer.



Terrorisée par cet accueil si… peu chaleureux, Saroja supplie immédiatement son mari de la ramener chez elle. Néanmoins, il refuse : il est confiant que tout se passera bien, il faut juste un peu de temps pour que les gens s’habituent à la nouveauté.



L’homme aurait pourtant dû écouter sa femme. Au Tamil Nadu, hameau perdu au fin fond de l’Inde, on ne se défait pas de siècles de coutumes en un claquement de doigts. Surtout si on est une jeune amoureuse inexpérimentée.



Mon avis :



Les histoires d’amours ne sont pas trop ma tasse de thé. Pour tout dire, je DÉTESTE la Romance (un article viendra très prochainement sur le sujet). Le saviez-vous ? (Maintenant, oui. *Hum*) Et je n’aime guère davantage les romans à l’eau de rose.



C’est pourquoi, Le Bûcher ne m’a pas tout d’abord beaucoup attirée. Une relation interdite ? Déjà vu si je puis dire. Seule la perspective de conflits sociaux portant sur les castes et les libertés en Inde avait l’air intéressante.



Toutefois, comme il est toujours bon de sortir de sa zone de confort afin de découvrir de nouveaux styles d’écriture, je me suis jetée à l’eau. La lecture ne sert pas qu’à assouvir nos fantasmes après tout, et il faut bien parfois se donner un coup de pied aux fesses. De plus, ce roman est court (environ 200 pages), ce qui promettait de limiter la souffrance, le cas échéant (car non, je n’arrive pas à abandonner un livre, même s’il ne me plaît pas).



Disons simplement que ce fut une bonne expérience ! J’ai été surprise, TRÈS agréablement surprise. Je lui ai attribué une note finale de 4 sur 5, ce qui désigne pour moi une très bonne lecture.



Contexte socio-spatial :



Le lieu et l’époque choisis pour cette histoire sont l’un des principaux atouts du roman. Je l’ai dit plus haut, ce sont même au départ les uniques éléments qui m’y ont attirée.



J’apprécie énormément la dénonciation que fait l’auteur au travers d’un sujet banal comme l’amour. Au cours d’une apparente relation entre une jeune femme et son amant, nous découvrons un environnement conservateur, sexiste et primitif.



L’époque aussi est adéquate : elle nous montre que les coutumes sont toujours fermement implantées en certains endroits du monde. Les libertés ne sont pas encore acquises partout. Et heureusement, l’auteur a su ne pas succomber à la niaiserie et à l’optimisme de certains romans « feel-good ». Il ne nous quitte pas en nous remplissant la tête de messages d’espoir fort peu réalistes, tel que : « Nous devons continuer à nous battre ! La libération est proche ! »



Ici, la narration constate tout simplement les faits. Le lecteur peut en tirer la conclusion qui lui plaît. Mais force est de constater que la vie n’est pas toujours un conte de fées.



Les personnages :



C’est ici qu’intervient l’unique petit bémol de ce récit. Les personnages, Kumaresan et Saroja, sont inconsistants.



Le jeune homme n’existe presque pas. Son enfance et sa vie sont à peine évoquées, alors que cela aurait pu être très intéressant pour nous autre lecteurs relativement ignorant de l’Inde et de sa réalité. Sa présence est rapportée uniquement à travers les yeux de sa femme qui est aveuglée par son amour, et donc de source peu fiable.



Saroja quant à elle se comporte comme une enfant : elle chaparde, pique des crises et agit sans réfléchir aux conséquences. Je peux comprendre qu’elle soit apeurée et déstabilisée par la situation critique dans laquelle elle se trouve, mais de là à agir comme une gamine de dix ans, c’est à revoir…



Thème principal :



L’amour donc… J’ai déjà évoqué le sujet, mais je vais tenter ici d’ordonner mes propos. Soit, quelle est la structure d’une histoire d’amour « classique » dans la littérature sentimentale ?



Deux personnes se rencontrent. Parfois elles s’éprennent dès le premier coup d’œil ou bien elles décrètent pour une quelconque raison X qu’elles sont les pires ennemis que le monde ait jamais connu (Il fallait bien varier un peu les choix, sinon on allait quand même sacrément s’ennuyer…).



Au fur et à mesure, les deux tourtereaux comprennent ou découvrent qu’ils sont véritablement faits l’un pour l’autre et ils s’en vont vivre une vie parfaite dans un monde parfait. Ouf ! Ces histoires racontent ainsi l’évolution d’une relation, dont le suspens intenable tient en cette question simple : le couple se formera-t-il et restera-t-il ensemble ? (Je vous rassure, ils finiront toujours par s’embrasser à pleine bouche en jurant de ne jamais se séparer. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles). Ce schéma narratif est ensuite répété inlassablement.



Néanmoins, si nous calquons ce schéma sur le récit de Perumal Murugan, nous pouvons constater que les choses ne collent pas : l’histoire débute alors que les personnages s’aiment déjà et entament leur vie commune. Plus précisément, nous suivons plutôt la vie du petit village dans lequel ils viennent d’arriver, nous voyons leur quotidien au milieu des traditions et des coutumes.



Autrement dit, ce livre n’est pas une histoire d’amour à proprement parler. C’est une dénonciation des castes, des contraintes pesant sur les femmes, des restrictions du mariage.



Grâce à cette ambiance si singulière et au contrepied avec lequel Perumal Murugan prend l’histoire d’amour, son roman s’enrichit d’autant. Et je n’ai pas regretté un instant d’être sortie de ma zone de confort.



https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2020/11/11/le-bucher-de-perumal-murugan/
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Le bûcher

Ce n'est pas parce que le dernier Salon du Livre de Paris, dont l'Inde l’Inde devait être l'invitée d’honneur, a été annulé que l'on ne peut pas lire les nombreux ouvrages d'auteurs de ce pays qui ont été publiés à cette occasion. Une aubaine pour tous ceux qui, comme moi, apprécient la littérature de ce sous-continent sous-continent.



Mais face à cet afflux subit et à tous ces noms totalement inconnus, pas évident de s’y retrouver... C’est un peu le hasard qui a guidé mon choix vers ce roman traitant de la question des castes. Un sujet crucial, mais auquel on ne saurait évidemment résumer toute la complexité de ce pays.

A lire la quatrième de couverture, ce qui me semblait intéressant ici, c’est, disons, l’approche générationnelle de la question. Deux jeunes gens qui se sont rencontrés en ville décident de se marier bien qu’appartenant à des castes différentes. S’ils ont bien conscience de la difficulté auxquelles ils vont être confrontés pour se faire accepter dans le village de Kumaresan, celui-ci reste cependant optimiste et ne doute pas que la profonde affection que sa mère, mais aussi tous les autres membres de sa famille lui portent aura raison des principes régissant leur vie.



La manière qu’a Kumaresan d’envisager cette question témoigne d’une certaine évolution des moeurs, et sans doute dans les villes les choses bougent-elles (un peu). Mais le poids des traditions reste encore solidement ancré, ce que montre fort bien ce roman, qui évoque aussi le statut des femmes, autre question particulièrement sensible en Inde. Place de la mère, place de l’épouse, qui ne se définissent que par les hommes, qu’ils soient présents ou absents, père, fils ou mari.



Ce roman très classique dans sa facture brosse le tableau d’un pays encore extrêmement imprégné de ses coutumes. Le personnage de l’épouse, Saroja, dont on perçoit parfaitement les profondes angoisses et les limites qui s’imposent à elles, se révèle particulièrement bien campé.

Pour qui est familier de ce pays, le roman n’apprendra sans doute pas grand chose. Mais il reste néanmoins une lecture intéressante et assez captivante, vers laquelle on peut se tourner sans craindre d'être déçu.


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Le bûcher

J'ai mis 2 soirées à le lire. Je l'avais repéré dès sa sortie car j'adore la couverture et le titre m'intriguait.

Il est tout petit (230 pages) et pour moi, il manque clairement des choses à l'histoire.

Nous suivons 2 jeunes dans les années 80 qui vont se rencontrer en ville et revenir dans le village du jeune homme.

Saroja a tout quitté pour son fiancé mais de caste différente, elle ne peut-être accepté dans le village.

Un livre complètement hallucinant, qui fait froid dans le dos par la non acceptation de l'autre, cette pensée arriérée qui exclue saroja de toute intégration.

Mais un livre dans lequel il me manque un pan de l'histoire pour en comprendre tous les enjeux.

Une lecture en demi-teinte je crois, surtout avec cette fin complètement ouverte.
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Le bûcher

Pour subvenir à ses besoins, Kumaresan quitte son village natal et le labeur dans les champs pour travailler à la ville en Inde dans une usine de sodas. Il y rencontre Saroja dont il tombe amoureux. Mais, leur amour est interdit car ils n'appartiennent pas à la même caste.



Kumaresan et Saroja décident malgré tout de se marier en secret dans un temple. Le jeune homme, confiant, retourne vivre dans son village isolé avec sa femme, persuadé que les siens finiront par accepter son choix. Saroja abandonne ainsi le confort de la ville pour une cabane en chaume en compagnie d'une belle-mère qui tient des propos haineux et s'exposant au mépris grandissant des villageois. 



Avec ce récit, on découvre une société emprisonnée par un système de castes très strict. Des croyances profondément ancrées qui priment dans cette région rurale de l'Inde, engendrant colère, peur et honte.



Les paysages sont arides, le soleil étouffant et la pauvreté touche de plein fouet les habitants de ce village que l'auteur dépeint avec réalisme.



Une histoire d'amour impossible dont l'issue dramatique est prévisible tout en laissant au lecteur une infime part d'espoir. La plume est fluide, la lecture prenante et passionnante avec cette tension qui monte peu à peu. 



Un roman glaçant et addictif qui nous dévoile un pays dominé par le poids de ses traditions.
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Le bûcher

Ce roman nous dépeint le début d’un grand amour interdit, Kumaresan est orphelin depuis son enfance, devenu adulte, il doit prendre soin de sa mère, il part pour Tholur afin de travailler pour un propriétaire de soda shop. Il tombe amoureux de Saroja, ils se marient clandestinement avant de reprendre le chemin du village natal de Kumaresan. Dès leur arrivée, les habitants souhaitent connaître la caste de la jeune femme. Le jeune couple ne dit rien et leur mutisme ne fait qu’attiser la méfiance, la curiosité des villageois, de sa famille pour ne pas dire la haine.

Véritable tragédie des temps moderne, un roman sur des questions sociales, sur le tabou des castes, un roman poignant que j’avais sélectionné pour une rencontre avec l’auteur à Livre Paris.
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Le bûcher

Voici un livre extraordinaire sur l'absurdité des gens et des croyances. Comme ma lecture précédente, cette histoire a un petit goût de "Roméo et Juliette" : deux jeunes gens qui n'auraient pas dû se rencontrer et encore moins s'aimer, d'après le système de castes très rigide indien. Mais l'amour ne se contrôle pas.

J'ai été profondément touchée par l'histoire de nos deux jeunes personnages principaux, prêts à tout pour leurs sentiments, même à faire face aux courroux de la mère et des villageois aux mentalités plus qu'arriérées : comment peut-on se comporter de la sorte, avoir des envies de meurtre contre deux jeunes amoureux, tout simplement parce qu'ils ne font pas partie de la même caste ?

La jeune femme a beaucoup de courage de ne pas craquer face aux remarques acerbes et aux langues aussi acérées que des lames de couteaux ! C'est terrible de voir ce que Saroja a sacrifié par amour : son confort, sa vie aisée, son existence très protégée.

A travers cette histoire, l'auteur nous fait découvrir certaines mentalités indiennes et des coutumes intransigeantes, notamment à la campagne. Il nous brosse un portrait très vivant et donne tout de même à voir certaines villes emplies de saveurs et grouillantes de vie.

L'écriture est fluide et agréable et je suis ravie d'avoir découvert cet auteur que je ne connaissais pas du tout auparavant.

Cela m'a donné très envie de lire d'autres romans de lui !

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Le bûcher

Je tiens tout particulièrement à remercier les Éditions Stéphane Marsan pour cette lecture faite dans le cadre de la masse critique babelio.

Ce fut pour moi une grande découverte n'ayant jamais lu auparavant d'auteur Indien.



Ce roman nous raconte une partie de la vie de Saroja, épouse de Kumaresan. Ensemble les jeunes mariés rejoignent le village de naissance de Kumaresan dans un village isolé, loin de tout.

Saroja vient de la ville, elle est habituée à la vie trépidante et à la promiscuité.

Elle aime les gens et la vie à la campagne va pour elle se révéler un vrai calvaire.

Elle va subir les affres de l' animosité au sujet des différences de castes, encore très présente actuellement en Inde.

Le souci va surtout résider dans la haine de sa belle mère, Marayi envers elle. Rien ne va lui être épargné. Le village entier va se liguer contre elle. Mais à aucun moment la jeune femme ne montrera un signe même minime de rébellion.



Je pensais peut être m'ennuyer un peu dans ce genre d'histoire pas forcément destinée à une lectrice qui comme moi aime surtout les rebondissements et l'action, mais ce ne fut absolument pas le cas.

L'auteur a sut avec son talent d'écriture me captiver du début à la fin.

J'ai vécu aux côtés de Saroja, j'ai exécré cette belle mère, cette intolérance dont elle fut la victime innocente.

J'ai été tentée à plusieurs reprises de secouer Kumaresan , de lui ouvrir les yeux, mais son amour pour Saroja est si fort que je ne peux que lui pardonner.



C'est une jolie tranche de vie qui se lit ici avec une richesse profonde des personnages, une description si précise des lieux que l'on se serait cru présents sur ce "Rocher".

Un très beau voyage, sublime découverte d'un auteur et de son pays .

Une lecture séduisante que je conseille à tous les lecteurs curieux de belles histoires.




Lien : https://surlesailesdunlivre...
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Le bûcher

Profondément amoureux, Kumaresan revient dans le petit village qui l'a vu naître et qu'il a quitté un an plus tôt pour la ville de Tholur, en compagnie de sa jeune épouse Saroja.

Leur retour à Kattuppatti ne se passe pas bien c'est le moins qu'on puisse dire !

Alors que Kumaresan fait tout pour lancer sa propre entreprise de soda, et part tout la journée en bicyclette à droite et à gauche, Saroja doit faire face à l'hostilité de plus en plus grandissante de sa belle-mère et des villageois.



Il était temps que Perumal Murugan soit publié en France.

Les éditions Stephane Marsan, nous offre donc l'opportunité de connaitre l'auteur érudit indien (il écrit en tamoul), étaye leur catalogue déjà plein de titres et d’écrivains de nationalités différentes.

Une lecture qui préfigure, d'une certaine façon, le prochain Salon Du Livre de Paris dont l'Inde est le pays invité et nous immerge déjà dans l'ambiance du pavillon qui y sera consacré...



L'intrigue du roman parut en 2013 se déroule dans les années 80 (on le déduit de la date de sortie d'un film cité dans le livre) et illustre parfaitement le poids des traditions en Inde, notamment dans les campagnes.

Pas de réelles surprises quant à la trajectoire que va suivre le couple Kumaresan/ Saroja.

Le titre (qui reprend celui en VO) sous entend un drame qui effectivement va arriver.



Kumaresan va comprendre malgré lui que les intérêts du village priment avant tout.

L'espérance qu'il a de voir sa famille, ses proches, privilégier son bonheur va être anéantit au fil des semaines.

La condition féminine est également au centre de ce roman, que cela soit aussi bien au travers du personnage de Saroja, qu'au travers celui de la mère de Kumaresan.

La trajectoire de Marayi, est proche de celle de sa bru.

Veuve, elle a perdu ses illusions, et a du composer avec la vie de la communauté de ce village isolé du Tamil Nadu.

La religion a aussi son rôle à jouer : les sacrifices demandés par la déesse Kali sont vécus avec fatalisme par la gente féminine.



"Le bûcher" de Perumal Murugan reste un roman extrêmement dépaysant, servit par un style qui laisse transparaître la poésie et le folklore à certains moments, mais qui donne surtout un portrait sans concession de l'Inde de cette époque.
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Le bûcher

Avec le bûcher de Perumal Murugan, direction l'Inde au cœur d'un amour impossible. Ce livre sort vraiment du paysage littéraire qu'on a l'habitude de croiser.



La haine induite par les castes sociales vont amener une désillusion à notre jeune couple face à l'accueil des villageois faites à son épouse.

L'histoire est racontée du point de vue de la jeune mariée Saroja qui est timide, pleine d'espoir mais soumise à son mari. Kumaresan et Saroja vont faire face à la brutalité des traditions.



À travers la plume merveilleuse de l'auteur, j'ai voyagé au gré de cette culture, de ces tissus, de ces couleurs, de ces odeurs. Une lecture qui a été très visuelle. L'auteur a un véritable don de conteur et nous transporte avec ces mots pour une histoire passionnante.



Les derniers chapitres sont courts, sous-tensions, je ne pouvais m'arrêter de tourner les pages pour connaître le sort de nos personnages, et le fin mot de cette histoire quand le titre soudain m'est revenu. Une fin heureuse était-elle possible ? La dernière phrase de ce roman va me rester en tête un bon moment.



Le bûcher est une histoire captivante & passionnante dans les tourments d'un amour impossible ! Un coup de cœur
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Le bûcher

Perumal Murugan nous offre l’histoire d’amour de Kumaresan et Saroja. L’histoire d’une homme et d’une femme dont les regards se croisent pour ne plus jamais se quitter. Des regards curieux qui vont chercher à croiser ceux de l’autre, l’envie d’en savoir plus sur qui il est, de trouver des occasions de lui parler. Jusqu’au coup de folie, Kumaresan épouse Saroja et l’emmène chez lui, dans son village. L’histoire d’un jeune couple qui pourrait sembler anodine, l’amour comme nous souhaitons tous et toutes le vivre.



Oui mais. Leur vie à eux est trop marquée par le poids de la culture et des traditions. Et notamment par le poids des castes, typique de la culture indienne. J’ai compris un peu de quoi il était question mais je reproche à l’auteure de ne pas l’expliquer dans son roman. L’Inde m’est un pays méconnu, je fais certes le parallèle entre le mariage de Kumaresan et Saroja et les mariages mixtes qu’on voit en France et qui sont toujours soumis bien souvent au jugement. Mais j’aurais aimé en savoir plus. De quelles castes sont-ils l’un et l’autre ? Pourquoi cette tradition forcée de se marier uniquement dans sa caste?



Finalement, l’auteure se concentre uniquement sur le présent du couple, sur la foudre qui s’abat sur Kumaresan pour avoir osé faire cela. Sur le rejet que subit Saroja, les horreurs qu’elle entend. Et évidemment, je ne comprends pas puisque la culture indienne ne m’est pas expliquée. Alors j’ai eu du mal à m’intéresser à l’histoire. Le roman est court et, à mon sens, il y avait tellement plus à nous raconter. Ça ne m’a pas suffit que l’on se contente des événements sans venir expliquer le cadre historique, culturel du pays.



La fin du roman monte en intensité soudainement et je ne m’étais pas attendue à ça. Mais en fait, cela vient expliquer le titre. L’auteure livre un final énigmatique, qui nous laisse plein de questionnements sur l’avenir. Un procédé fort pour achever le roman mais j’avoue ne pas tellement savourer ce type de fin où l’on se dit « mais non, tu ne peux pas me faire ça et me laisser imaginer la suite! »…
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Le bûcher

Quand j’ai commencé ce roman, j’ai été désarçonnée par le style de l’auteur - car je pense que la traductrice Emmanuelle Ghez a fait un travail remarquable pour respecter le texte original, le ton comme le style. Le premier chapitre s’ouvre directement sur la fuite des deux jeunes gens hors de la ville pour rejoindre le village de Kumaresan. On ressent la crainte de Saroja et l’espoir de Kumuresan, il a confiance en les villageois qu’il connaît depuis son enfance. Chaque jour il cajole sa femme pour la réconforter et pour la rassurer… mais le temps passe et l'humiliation ressentit par les villageois ne s’affaiblit pas.



Une fois le style absorbé, j’ai dévoré ce roman. J’ai trouvé passionnant de découvrir une nouvelle culture, d’autres traditions, et je n’ai eu aucun mal à imaginer ce qui nous est décrit les paysages, les personnages, les vêtements comme les coutumes. On se prend vite au tourbillons d’émotions des personnages, de la tristesse et solitude de Saroja, à l’espoir et l’acharnement de Kumuresan en passant par les plaintes funèbres de la mère de ce dernier. L’amour du jeune couple est au cœur de tout. Au début timide, les sentiments deviennent de plus en plus forts dans la trame narrative pour finir en apothéose si je puis dire.



Ce roman m’a retourné, notamment la fin qui va sans doute en déstabiliser plus d’un - il s’agit d’une fin ouverte et à nous, lecteur, d’imaginer le tournant que peut prendre la vie de ses personnages. C’est un vrai choc même si ces derniers instants de lecture résonnent avec le titre et avec un passage placé au début du roman.
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