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3.05/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 24/06/1935
Biographie :

Pete Hamill est journaliste, essayiste, romancier, éditeur.

Il fit ses études à l’école du Saint Nom de Jésus à Brooklyn, puis il devint marin dans l’US Navy.

Durant sa carrière il a été chroniqueur et rédacteur en chef pour le New York Post et le New York Daily News.

Il a écrit sur la boxe, la ségrégation raciale, la musique, le Vietnam, Bob Dylan, les émeutes des quartiers blacks, les ponts de New York, les conventions du Parti Démocrate, les victimes du Liban, les morts du Nicaragua, le base-ball.

En tant que reporter de terrain, dans les années 60, pour le New York Post, il a couvert des meurtres, rencontré des enquêteurs et des assassins.

Son premier livre, publié en 1968, "A killing for Christ", parle d'une tentative d'assassinat du pape par deux extrémistes de droite sur la place Saint-Pierre.

Dans les années 1970, il a publié trois romans sur un reporter new new-yorkais dénommé Sam Briscoe : "Dirty Laundry" («Fric Pourri»), "The Deadly Piece" ( «Le Joyau désastreux») et "The Guns of Heaven" («Dieu a tiré le premier»). Dans "Tabloïd City", Briscoe revient tel qu'il était.

Il a écrit le scénario de «Doc» (1971), une fiction sur la vie de Doc Holliday (Stacy Keach) qui a obtenu Spur Award de Western Writers of America.

Hamill a reçu le Ernie Pyle Lifetime Achievement Award de la National Society of Newspaper Columnists en 2005.

En 2010, il a reçu un doctorat honorifique ès lettres de l'Université de Saint John (New York).

site:
http://www.petehamill.com/
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City Talk: Pete Hamill, "Tabloid City" 2/2 (en anglais)


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Sur le bureau sont étalées les premières éditions des journaux du matin. Le Times, le Post, le News. Logan clique sur une page qui propose quatre possibilités de une. Briscoe pense : Je suis si vieux. Il se souvient quand on taillait dans le bois les caractères du titre de une, c'était dans l'ancienne salle de composition du Post, un peu plus bas sur West Street. Il entend comme s'il y était le martèlement assourdi des linotypes. Revoit les linotypistes, sourds et muets, qui communiquent par signes. Et Paul Sann au marbre, qui coupe les articles de sa main ferme de rédacteur en chef. Pour détacher les lignes de plomb du bas des articles, il se sert d'un pied à coulisse. Tout le monde fumait. Écrasait son mégot par terre. Il faisait chaud. Ça gueulait. Les sandwichs venaient du grec voisin. Envolé à jamais, tout ça.
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 Le seul moyen pour lutter contre la nostalgie, c'est d'écouter la nostalgie de quelqu'un d'autre. 
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À la fin de 1966, plus d’un million d’hommes combattent l’insurrection au Sud-Vietnam : 385 000 Américains, plus de 700 000 Sud-Vietnamiens, et des détachements fournis par la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, les Philippines et la Thaïlande. Au cours de l’année, 6 351 Américains périssent au Vietnam.
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 Tous partis à présent. Leurs noms sonnent comme des murmures dans le vide. Inconnus des plus jeunes. Petits fantassins de la guerre des tabloids. Trop d'entre eux sont morts. Beaucoup trop. Mais même les vivants sont portés disparus. Habitent dans des résidences sécurisées, en Floride ou en Arizona. Aujourd'hui les photographes utilisent des appareils numériques. Ils envoient leurs images à partir d'ordinateurs installés dans des coffres de voiture, ou depuis la salle de presse de meetings politiques. Ou des stades de Base-ball. Ils ne passent plus jamais au journal. (…) se servent de gadgets électroniques pour écrire leurs articles. Quelquefois même ils restent chez eux, ils regardent l'événement à la télé et font un tour sur google pour se couvrir.
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Tout le monde fumait. Écrasait son mégot par terre. Il faisait chaud. Ça gueulait. Les sandwichs venaient du grec voisin. Envolé à jamais, tout ça.
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Il pense : On a encore beaucoup de temps.
- Qu'est-ce qu'on a d'autre ? interroge-t-il en jetant son manteau et sa veste sur un moniteur éteint. Sur le bureau sont étalées les premières éditions des journaux du matin. Le Times, le Post, le News. Logan clique sur une page qui propose quatre possibilités de une. Briscoe pense : Je suis si vieux. Il se souvient quand on taillait dans le bois les caractères du titre de une, c'était dans l'ancienne salle de composition du Post, un peu plus bas sur West Street. Il entend comme s'il y était le martèlement assourdi des linotypes. Revoit les linotypistes, sourds et muets, qui communiquent par signes. Et Paul Sann au marbre, qui coupe les articles de sa main ferme de rédacteur en chef. Pour détacher les lignes de plomb du bas des articles, il se sert d'un pied à coulisse.
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- Le gosse n'a pas fini son papier, fait Logan en désignant sa gauche. Tu devrais peut-être lui rappeler qu'on bosse pour un quotidien.
En entendant la réplique, l'une des plus vieilles du métier, Briscoe grommelle. Il se dit qu'elle est toujours d'actualité. Il regarde le gosse, Fonseca, qui plisse les yeux devant son écran d'ordinateur et ne voit plus rien d'autre que les gens qu'il a interviewés quelques heures plus tôt, très loin de la rédaction. Briscoe se penche à son tour par-dessus l'épaule de Logan, lève un oeil vers la grosse horloge verte à quatre faces suspendue au plafond, legs du World de Pulitzer.
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- On a la une ? demande Briscoe.
Logan sourit et passe une main dans son épaisse chevelure blanche. Par-dessus l'épaule de Briscoe, il lance un regard contemplatif vers la grande pièce. Briscoe pense : Nous vivons dans la capitale du néant. Logan a cinquante et un ans et, d'une certaine manière, ses cheveux drus et blancs le rajeunissent. Comme un diadème couronnant son visage glabre.
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« Si la photo n’est pas assez bonne, c’est qu’on n’était pas assez près. »
- Robert Capa, tué par une mine en 1954 en Indochine, l’appareil photo à la main.
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