Nationalité : Slovaquie
Né(e) à : Lučenec, Slovaquie , 1988
Né(e) à : Lučenec, Slovaquie , 1988
Biographie :
Peter Balko (1988) est un écrivain et scénariste slovaque.
Son premier roman Il était une fois à Lošonc a remporté plusieurs prestigieux prix littéraires en Slovaquie : le prix des lecteurs Anasoft litera, le prix de la Fondation Tatra Banka pour les jeunes auteurs et le prix Ján Johanides dans la catégorie de la meilleure œuvre en prose d’un auteur de moins de trente-cinq ans. Déjà traduit en plusieurs langues, c’est son premier livre publié en France.
Peter Balko est une figure incontournable de la scène culturelle slovaque. Dans sa ville natale de Lučenec, qui a inspiré son premier roman, il organise le festival littéraire Medzihmla. Il est aussi connu en tant que scénariste d’une mini-série télévisées et de longs métrages, dont la satire politique Kandidát (Le Candidat).
Il vit à Bratislava avec sa femme, Vera, leur fille, Anna, le chien Bela et le gros chat noir Luna.
+ Voir plusPeter Balko (1988) est un écrivain et scénariste slovaque.
Son premier roman Il était une fois à Lošonc a remporté plusieurs prestigieux prix littéraires en Slovaquie : le prix des lecteurs Anasoft litera, le prix de la Fondation Tatra Banka pour les jeunes auteurs et le prix Ján Johanides dans la catégorie de la meilleure œuvre en prose d’un auteur de moins de trente-cinq ans. Déjà traduit en plusieurs langues, c’est son premier livre publié en France.
Peter Balko est une figure incontournable de la scène culturelle slovaque. Dans sa ville natale de Lučenec, qui a inspiré son premier roman, il organise le festival littéraire Medzihmla. Il est aussi connu en tant que scénariste d’une mini-série télévisées et de longs métrages, dont la satire politique Kandidát (Le Candidat).
Il vit à Bratislava avec sa femme, Vera, leur fille, Anna, le chien Bela et le gros chat noir Luna.
Source : Bleuetjaune
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Citations et extraits (4)
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La maîtresse Hrachová avait refusé de se soumettre aux dogmes discriminatoires du bal, mais le conseil pédagogique avait reconnu que son apparence aristocratique, son allure de vieille fille type et ses méthodes peu orthodoxes d’enseignement, qui incluaient la dégustation de thés indiens et des discussions sur Virginia Woolf, la qualifiaient pour être admise dans la catégorie des costumes. C’est ainsi que, pour la première fois dans l’histoire de l’école, quelqu’un se présenta déguisé en lui-même.
Kápia me révéla un jour sa théorie sur les bons et les méchants. Lorsqu’il fermait l’œil gauche, et regardait le monde environnant, Kápia était capable de déterminer le caractère de chacun. Ceux qui ne se déformaient pas sur la rétine de l’œil entrouvert étaient bons et n’avaient pas besoin d’être rossés à titre préventif….. Quand je lui demandai s’il s’était déjà mis devant un miroir en clignant de l’œil, il ne répondit pas.
( Deux gamins Kapia et le narrateur)
( Deux gamins Kapia et le narrateur)
Partout à perte de vue des enfants criards, de grands cartables, des casse-croûte sur lesquels se collaient la serviette et la torture de la part des grands, à qui mon obésité et ma gaucherie associées offraient la cible idéale pour une persécution plein pot. Si j'avais su alors que mes ennemis se mueraient un jour en pères célibataires qui allaient trimer à la scierie au-delà de Prsa, avec un penchant pour les alcools bon marché et les filles, je les aurais étreints comme des amis proches et je leur aurais tout pardonné.
C’est arrivé à Lošonc, c’est entré en toi et en moi. Ensemble nous étions invincibles. Et maintenant ? Que vais-je devenir, mon camarade ? Je suis assis à ma table dans la chambre d’enfant et il est presque minuit. Mes parents dorment et j’écris ces lignes que j’aurais dû écrire beaucoup plus tôt. A ce moment-là. Parfois, je t’aperçois dans la rue ou dans notre cachette souterraine de l’arbre. Je pense au jour où le plus gros orage de tous les temps s’est abattu sur Lošonc et j’ai des frissons sur tout le corps. Il faut que tu tiennes le coup, là-bas, mon ami, il le faut. Si je pouvais revenir en arrière… Je suis désolé, mais je ne suis pas un homme de science. Tu me manques, mon camarade. Ton meilleur ami au monde,
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