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Citation de Partemps


À Francfort, Hölderlin éprouve humiliation et reconnaissance. Le maître de maison le traite comme un domestique, le médecin Wilhelm Heinse, ami de la maison, discute
intensivement avec lui sur les éléments de réalisation de la
poésie et de la musique.
Dans ce climat de sentiments intenses, Hölderlin acquiert
une nouvelle perspective dans sa vision du monde. Il
connaît l’harmonie, il trouve la compréhension et la réserve
et dans la personne de Susette un alter ego. Ces influences
favorisent son évolution poétique qui mène, au cours des
années jusqu’en 1806, à l’apogée de sa création poétique.
Mais là, je t’ai devant moi !
Plus belle que dans ma tête
Quand l’espoir y faisait fête,
Douce Muse, tu es là ;
Des Célestes tout là-haut
Où la joie de fuir s’empresse,
Où ignore la vieillesse
L’éternelle fleur du beau,
Tu m’apparais descendue,
Envoyée des Dieux, sois-tu
À demeure et satisfaite,
À jamais chez le poète.
Extrait de : Diotima
Hölderlin transpose ses expériences vécues à Francfort dans
une poétique de tons complémentaires, seul l’assemblage
forme un tout. L’énergie naît de la tension positive entre
Diotima et Hypérion, entre l’accès au monde vécu et l’accès
au monde actif, entre le naturel et l’univers d’idées. Il nomme trois tons : le ton naïf, le ton idéal et le ton héroïque. Il
conçoit soigneusement ses poèmes selon ces principes. Il
classe les mots selon leurs effets. L’harmonie et la tension
dans le poème résultent de l’équilibre correspondant des
différents composants.
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