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Citations de Peter Nadas (80)


Dans l'adolescence, l'homme entretient avec ses stimulations spirituelles des relations au moins aussi pudibondes et opiniâtres qu'avec ses stimulations érotiques.
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Ainsi, la folie n'est rien d'autre que l'impossibilité de se réconcilier avec le temps. Avec la certitude et l'incertitude.
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[...] vois-tu, on se construit un père, si on n'en a pas un, puis il s'avère que ce père construit n'existe pas non plus, et que la seule qui existe est précisément ce rien, une espèce de Dieu.
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Quand il n’avait pas de dent, il parlait comme s’il mastiquait en même temps. « Chacun doit vivre la vie qui lui est donnée. Malheureux sont les impatients. Retiens-le bien ! Mais qu’est-ce que le bonheur ? Qui le sait ? Le bonheur, s’il vous plaît, est semblable à la plus belle femme. Si tu le désires, si tu t’emploies à l’obtenir, il fait la coquette, remue le popotin, mais ne se donne pas. Quand tu veux son âme, il veut donner son corps, et si tu désires son corps, c’est son âme qu’il met à tes pieds. Toujours ce que tu ne veux pas. Parfaitement. Les impatients sont malheureux, car ils veulent toujours quelque chose et obtiennent toujours ce qu’ils ne veulent pas. C’est pourquoi le bonheur est comparable à la plus belle des femmes. (…)»
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Les chiens hurleurs de l'enfer voudraient me voir tenir ma langue, n'en pas souffler mot.
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Mais lorsque tu négocies avec un Russe, tu peux mettre ta logique au placard.
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Les feuilles mortes, sous nos corps, formaient un épais tapis aux doux froissis.
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Les sensations et la pensée, ces deux mondes entremêlés dont on sait que parfois ils se brouillent, interfèrent, ou d’autres fois basculent, s’infiltrent, affluent et refluent l’un dans l’autre, puis émergent, sombrent et se résorbent tandis que l’un laisse la voie libre à ‘autre ou prend le dessus…
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Il ne faut pas si longtemps pour que l’oeil humain s’accommode aux ténèbres
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J'avais peur de la pluie, peur de Szidike, peur car je n'avais rien appris, car on allait m'emmener, car je ne savais pas embrasser ou parce que j'avais oublié au jardin un livre de mon père, or ces petites peurs n'affleuraient pas une à une en moi dans leur nature concrète, mais aussi grisouilles, diffuses et indistinctes que le voile de brume au-dessus de l'herbe.
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Face au crime, la narration ne peut donner l’absolution. Elle ne donne que des images. Et plus le crime commis tombe dans l’excès, plus le narrateur se fend d’images outrancières de châtiments attendus, lesquels châtiments, faute de toute éthique, n’ont toujours pas le dernier mot. Hajas connaît le sentiment de culpabilité, il joue sans répit à prédire le verdict vengeur, mais il ignore le dernier mot.
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Tout était blanc, infini. Le long du chemin gelé, parcouru d'ornières et défoncé par le passage des charrettes, des peupliers chauves se dressaient comme autant de tours dentelées d'églises gothiques.
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Les gens me semblaient à présent clairs et limpides. Je les comprenais. Je ne les redoutais que s'il se mettaient à parler, quand leurs mots dépouillés de signification m'obligeaient à chercher le sens qui se cachait derrière.
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Un morne lierre rampait à l'assaut des hauteurs, enserrant le sumac de son étreinte mortelle. Les gouttes de pluie en dévalaient les feuilles grasses et luisantes, puis glissaient sur les feuilles en dessous... ainsi de suite, toujours un cran plus bas jusqu'à toucher terre.
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Derrière les nuages se profila, jaune pâle, le disque solaire, puis de nouveaux lambeaux de nuages plus sombres se glissèrent devant, et le soleil disparut encore.
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Dans ces pluies torrentielles se délavaient les teintes automnales des plantes, arbres et buissons, au point que même le vert vif de l'herbe et le jaune criard du tulipier se résignaient à se fondre dans la grisaille.
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De mornes nuages gris s'entrelaçaient. Il pleuvait à verse. Les gouttières percées vomissaient des trombes d'eau. Parfois, des rafales de vent s'engouffraient avec fracas dans le feuillage rarescent, racorni des arbres, et cinglaient ma fenêtre.
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En ce début d'après-midi, le soleil se cherchait un accès parmi les frondaisons ombrageant la route et, çà et là sur la chaussé déserte, épanchait des faisceaux de lumière.
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Les roses rongées de rouille aux rivets branlants, les pampres et autres feuilles d'acanthe tarabiscotées cliquetaient un long moment, chaque fois qu'on ouvrait ou fermait, dur à tirer, dur à pousser, le monumental portail en fer forgé. Des bruits confus de grincements fusaient alors dans le jardin silencieux, puis ricochaient mollement sur la façade aux décors de stuc de la villa sans étage.
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"Pour être amoureux fût-ce une fois dans la vie, il faut d’abord avoir expérimenté quels sont ceux de nos sentiments qui ressemblent le plus à l’amour. "
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