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3.56/5 (sur 439 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marcinelle, Belgique , le 14/03/1911
Mort(e) le : 10/12/1979
Biographie :

Peter Randa, de son vrai nom André Duquesne, est un écrivain français d'origine belge.

Il est également connu sous les noms de plume suivants : Jean-Jacques Alain, Urbain Farrel, Herbert Ghilen, Jules Hardouin, Jim Hendrix, Henri Lern, André Ollivier, H.T. Perkins, F.M. Roucayrol, Diego Suarez, Jehan Van Rhyn, Percy Williams.

Il sera tour à tour joueur professionnel, comédien, éditeur d’œuvres légères qui lui vaudront d’être poursuivi par le gouvernement suisse, puis propriétaire d’un cabaret à Genève pendant la guerre où il côtoie collaborateurs et résistants français.

En 1961, il s'installe avec sa famille dans le village de Sainte-Radégonde-des-Pommiers, près de Thouars, en Deux-Sèvres, où il vit jusqu'à son décès accidentel le 10 décembre 1979.

Bien que profondément ancré dans cette région du Poitou qu'il ne quitte guère, se consacrant uniquement à l'écriture (3 à 4 romans par an) et sa famille, il y situe nombre de ses romans policiers, il conservera cependant toute sa vie la nationalité belge.

De 1955, date de parution de son premier roman, "Solde à la Morgue" (n° 75 de la collection "Spécial-Police"), sous le pseudonyme de Peter Randa, à 1980, date de parution de son dernier roman policier "Cette fille dans ses pattes" (même collection, n° 1550), Peter Randa a publié près de 300 romans.

"Jusqu'au dernier" est adapté au cinéma en 1957, réalisé par Pierre Billon, avec Raymond Pellegrin et Jeanne Moreau.

Il a aussi écrit une trentaine de romans policiers, sentimentaux et d'espionnage, sous pseudonymes, chez un éditeur suisse (Perret-Gentil), une cinquantaine de romans érotiques au début des années 1970, ainsi qu'un roman policier en feuilleton dans France Soir : "Une poupée dans le Tour", en collaboration avec Ange Bastiani (1918-1977).

Son fils, Philippe Randa (1960), est écrivain et éditeur.
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Bibliographie de Peter Randa   (221)Voir plus

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Citations et extraits (155) Voir plus Ajouter une citation
— Mon Dieu, que lui est-il arrivé ? Henri ?
     Péniblement, je me redresse, la tête lourde. Je vois mal. Dans une sorte de trouble. Je suis blessé. Mon genou vient de s'appuyer sur un objet allongé et rond comme un gros tuyau... et c'est dur.
     — Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
     — Je ne sais pas.
     Ma mère me serre dans ses bras et ma tête s'appuie contre sa poitrine.
     — Tu vois bien, il n'a pas de mal. Si tu l'avais mieux surveillé...
     — Deux minutes, pour entrer dans la cuisine.
     — Avec les gosses, c'est déjà trop, surtout un gosse comme celui-ci.
     Furieux à mon tour, je donne un coup de pied au tube de fer et pousse un gémissement.
     — Ça me poursuivait.
     Mon père hausse les épaules, se penche et ramasse l'objet.
     — Jamais rien vu de semblable.
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- pour ne pas perdre ses
illusions, le mieux c'est d,
en avoir le moins possible.
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Dieudonné ! Je n'en reviens pas de découvrir sa photo en première page de mon canard. Je n'ai pratiquement jamais eu affaire à lui, mais je le voyais dans sa cage de verre chaque fois que j'allais à la banque.
Pas assez souvent à mon gré. Quand on vend des aspirateurs, le compte qu'on peut avoir se gonfle rarement. Un chèque par-ci par-là, généralement tout petit...dont on retire le montant presque tout de suite. Je pousse un soupir.
Un homme si respectable, Dieudonné. Du moins, c'est l'impression qu'il me faisait. Le visage rond, souriant, amène...l'œil légèrement ahuri. Des gestes pondérés et précis. Je me souviens de quelque chose à son sujet. Quoi ? Un truc important...Dubitatif, je repose mon journal. Un grand titre barre toute le première page.
UN CAISSIER DISPARAIT EN EMPORTANT 200 MILLIONS D'ANCIENS FRANCS.

(incipit).
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La compagne des mauvais jours. Je n'étais encore rien lorsque nous nous sommes mariés. Simple employé de banque. Dans la banque où elle travaillait également. Comme dactylo.
Quinze ans de ça. Non, dix-sept. Nous vivions dans un petit studio de la rue des Martyrs. Un studio pourvu d'une cuisine minuscule. Le beau temps ! Tous mes espoirs, toutes mes ambitions étaient encore des rêves. En se réalisant, les rêves perdent beaucoup de leurs charmes.
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Des meubles rustiques d'un certain standing. Radio et télévision. Aux murs des tableaux. Pas des tableaux qui donnent envie de rigoler ou qui posent des problèmes. Des vrais, qui représentent quelque chose et qu'on ne peut accrocher que dans un seul sens.
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- Mme Boisset est morte samedi. On l'a étranglée, mais la veille on l'a battue. A coups de ceinture, et la séance a duré très longtemps. Le médecin légiste est persuadé qu'elle n'aurait pas survécu à cette correction.
- Et la blessure qu'elle porte au ventre ?
- La croix des vaches.
- Quoi ?
- Les souteneurs ont l'habitude de marquer ainsi les femmes qui les ont trahis. La coutume se perd mais cela arrive encore.
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Il y a trois mois, je l'ai aperçu en compagnie d'une nana baraquée en canot de sauvetage. Autant de roulis que de tangage.
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Comme dactylo, il y a mieux. Beaucoup mieux ! Seulement, elle fait un effort et s'applique. Elle a envie d'y arriver. Du coup, j'ai eu des scrupules et je ne l'ai pas flanquée à la porte. Ce serait moche d'en vouloir à une fille parce qu'elle se dérobe devant le plumard comme un toquard à Auteuil devant l'obstacle
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- Vous vous entendiez bien, avec votre femme ? me demande l'inspecteur.
- Oui...Evidemment, mercredi soir nous avons eu une violente discussion à la suite d'un malentendu...mais elle avait découvert depuis qu'il s'agissait d'un malentendu.
De toute façon, les policiers parleront aux enfants...Donc pas question de cacher quoi que ce soit.
- La bonne que nous avions est partie mardi soir...probablement pour se faire avorter...Ma femme a d'abord cru que c'était moi qui l'avais mise enceinte.
- Et ce n'était pas vous ?
- Non...mon fils.
Entre ses dents, il émet un sifflement dubitatif.
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- Tu sais que tu es très jolie, habillée ainsi ?
- C'est ma robe qui te plaît ?
- Ce n'est jamais une robe qu'on a envie de serrer dans ses bras.
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